Faute ou à une erreur médicale ? Que faire ?
Essentiel à retenir
Prudence avant d’agir : Avant d’engager une procédure pour faute ou erreur médicale, il est crucial d’analyser la situation avec soin. Plutôt que de s’empresser d’assigner en justice, envisager une évaluation préalable par un médecin expert peut éviter des démarches judiciaires coûteuses et infructueuses.
Reconnaissance d’une erreur médicale : Pour faire reconnaître une erreur médicale, il est recommandé de consulter la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CRCI) ou de solliciter l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM). Ces structures peuvent aider à évaluer le cas et orienter vers une indemnisation adéquate.
Distinction entre faute et erreur médicale : La jurisprudence distingue la faute médicale, où le professionnel de santé n’a pas respecté les règles de l’art, de l’erreur médicale, liée à l’incertitude de la pratique médicale. Cette distinction est essentielle pour la démarche d’indemnisation.
Responsabilité contractuelle du médecin : Un contrat liant le médecin au patient impose à ce premier de fournir des soins conformes aux données actuelles de la science, sans garantie de guérison mais avec un devoir de ne pas nuire, notamment via l’utilisation de dispositifs médicaux.
Démarches recommandées en cas de faute ou erreur médicale : En cas de suspicion de faute ou d’erreur médicale, il est conseillé de soumettre le dossier à un médecin expert de victimes pour avis. Selon cet avis, la victime peut ensuite choisir de déposer un dossier à la CRCI pour une conciliation et une évaluation de l’indemnisation possible, évitant ainsi une procédure judiciaire précipitée.
Préalable indispensable à savoir avant d’être indemnisé d’une erreur médicale
Que faire en cas de faute médicale ? Comment faire son recours suite à une faute médicale ? Le piège indispensable à éviter est de foncer tête baisée, de s’adjoindre directement un avocat et, persuadé de son bon droit, d’assigner directement devant le tribunal en espérant une indemnisation : d’une part il n’est pas certain qu’il y ait réellement une erreur médicale et d’autre part, même si c’était le cas, l’expert médical sera désigné par le juge et celui-ci risque de déposer un rapport incomplet au niveau de la prise en compte de tous les postes de préjudice.
Attention erreur médicale
Il n’est pas rare que AIVF soit contactée par des victimes qui choisissent directement la voie judiciaire et qui se retrouvent avec des frais de justice importants ou avec une déception sur la prise en charge de leurs préjudices. En cas d’erreur médicale, la règle de départ est d’être prudent et de bien analyser la situation avant d’agir. Nous ne comptons plus le nombre de victimes qui contactent l’association après avoir fait une longue procédure… pour rien ! Lire sur le sujet porter-plainte contre un hôpital Si vous pensez être victime d’une erreur médicale, que faire ? Sachez que l’Association a mis une place un réseau de médecins experts, d’experts en indemnisation et d’avocats afin de vous aider dans votre recours. C’est la loi Kouchner qui prévoit l’indemnisation. Attention : en plus de l’indemnisation » droit commun » les victimes peuvent bénéficier d’indemnisations supplémentaires auxquelles elles ne pensent pas toujours. Prenez le temps de vérifier si ce n’est pas votre cas. Exemple assurance prévoyance, pour le salarié.
Questions à se poser en cas d’erreur médicale
L’erreur ou la faute médicale obéissent à des notions médico-légales précises qui ne sont pas forcément évidentes. Exemple de question suite à une erreur médicale. La médecine est un art et la question est : le médecin a-t-il respecté les règles de l’art ? Il convient également de voir la question sous l’angle de l’indemnisation : je pense être victime d’une erreur médicale, mais ne suis-je pas plutôt en présence d’un aléa thérapeutique ? En tel cas, une indemnisation de la faute médicale est possible par la solidarité nationale. Quel est le montant de l’indemnisation du fait de cette faute médicale ?
Définition erreur ou faute médicale
L’erreur médicale correspond à plusieurs situations. Le plus souvent, il s’agit d’une erreur de diagnostic ou d’une erreur de soins. Il peut s’agir par exemple d’une erreur d’appréciation sur les soins ou par une mise en œuvre tardive de ceux-ci. La jurisprudence, c’est-à-dire les décisions judiciaires, considère certaines négligences médicales soit comme des erreurs médicales , soit comme des fautes médicales. L’erreur est humaine et le médecin n’échappe pas à cette règle. Mais toute erreur n’est pas fautive. La distinction entre faute et erreur est ténue. Nous retiendrons comme définition de l’erreur médicale, l’erreur liée à l’incertitude et les impondérables de la médecine sans faute particulière des professionnels de santé. La faute médicale consiste dans la mise en cause de la responsabilité du professionnel de santé lorsque celui-ci n’a pas respecté les règles de l’art. Il ne s’agit pas de l’absence de réussite d’un acte médical, mais de la mise en cause du comportement fautif du professionnel : faute d’imprudence, faute dans le diagnostic, faute dans la préparation ou l’exécution d’un soin. Il peut également s’agir aussi d’un défaut d’information. Nous retiendrons comme définition de la faute médicale qu’il s’agit d’un acte non conforme aux données acquises par la science au moment de sa réalisation. Concrètement, la notion d’erreur médicale et de faute médicale sont très proches et cela ne change fondamentalement rien concernant l’indemnisation de la victime. Une solution, avant de commencer un recours pour faute ou erreur médicale, est de demander à un médecin expert son avis. Sauf dans le cas où la faute est manifeste et évidente, nous sommes toujours surpris à l’association de constater que des avocats assignent immédiatement sans même conseiller à leur client cette démarche préalable de bon sens.
Responsabilité contractuelle, faute médicale et erreur médicale
Il se forme entre un médecin et son patient un contrat qui oblige le premier à donner au second des soins consciencieux, attentifs, et devant se conformer aux données acquises de la science. Le médecin n’a pas une obligation de guérir son patient, ce qui est le bon sens. Cependant, la jurisprudence a admis une part limitée d’obligation de sécurité résultat en ce qui concerne les dispositifs médicaux (matériel, prothèses) utilisés pour les soins, mais cette obligation n’est pas liée à celle de guérir, mais à celle de ne pas causer un dommage au patient par ces dispositifs. Le devoir de conscience du médecin comporte en premier lieu l’obligation de recueillir le consentement éclairé de son patient.
Voir exemple faute médicale Association
AVANT d’AGIR : Conseil de l’Association et cas de faute ou d’erreur médicale
En cas de faute ou d’erreur médicale, il peut être judicieux avant de décider quoique ce soit de soumettre le dossier médical à un médecin expert de victimes afin qu’il donne son avis. C’est en fonction de cet avis qu’il conviendra alors d’agir et de faire la procédure utile.
Concrètement, comment agir en cas de faute ou d’erreur médicale ?
Se documenter sur la faute médicale
Retenir :
en cas de faute médicale il est prudent d'être certain
qu'il y a faute médicale avant de se lancer dans une procédure.
Quand les règles de l'art n'ont pas été respectées,
il peut y avoir faute médicale. C'est le médecin expert qui peut dire s 'il y a une faute ou pas.
Exemples de questions posées suite à une erreur médicale
Erreur chirurgicale
Je souhaite m’informer pour ma fille qui a 16 ans qui a subi une opération chirurgicale au niveau du genou suite à une blessure au foot il y a deux ans qui a engendré des complications d’où on a dû changer de chirurgien et a dû subir une deuxième opération pour rattraper les séquelles de la première opération et devrait subir une greffe du ménisque enlevé par le premier chirurgien, sauf que suite ma fille a développé l’algodystrophie ce qui rend l’acte chirurgical impossible et ne peut se faire enlever les broches de son genou. Aujourd’hui, elle est en fauteuil roulant, elle est hospitalisée pour la rééducation et sous morphine depuis un an avec des douleurs insoutenables.je souhaite connaître les démarches à suivre pour demander réparation de cette erreur médicale.
Contre-expertise erreur médicale
Suite à une erreur médicale survenue en juillet, lors d’une intervention médicale, je suis passée devant deux experts qui n’ont pas reconnu la faute médicale du professeur. Étant défendue par un avocat, l’assurance m’avait proposé une contre-expertise que j’avais refusée, (grosse dépression, des suites de la maladie). Je souhaiterais savoir s’il n’est pas trop tard pour demander une contre-expertise pour faire reconnaitre la faute médicale ?
Recours suite à erreur médicale
J’ai été victime d’une faute médicale. J’ai été opéré au centre Hospitalier pour une prothèse de la hanche. La souffrance postopératoire était insupportable, ma jambe était très enflée, le chirurgien m’a fait repasser une radio qui a détecté que la prothèse était inadaptée. Il a reconnu verbalement qu’il avait fait une erreur d’appréciation et que cette prothèse devait être retirée et remplacée. Ce qui fut fait 12 jours après la 1ʳᵉ opération. Pendant ce laps de temps les souffrances enduréesont été épouvantables, je ne pouvais ni me lever ni bien évidemment marcher, ma jambe était très enflée et j’étais très mal, en plus j’ai eu une escarre qui n’a pas été soigné lors de mon hospitalisation, mais seulement lorsque j’ai intégré une maison de convalescence à ma sortie de l’hôpital. Je suis rentré chez moi. Aujourd’hui, j’endure des souffrances terribles, je ressens des brûlures dans toute la jambe et je peine à marcher. En plus, cette douloureuse situation me déprime complètement. Merci de me dire comment faire pour faire reconnaître cette erreur médicale.
Erreur médicale
Suite à une opération il y a 3 ans d’un lipome au niveau du cou, je n’ai jamais retrouvé la mobilité totale de mon bras, le chirurgien en sortant de l’opération m’a dit qu’il avait touché le nerf spinal et l’a écrit aussi a mon médecin, mais depuis tous les professionnels ainsi que lui-même évite le sujet. Je ne sais plus comment me faire entendre et faire reconnaitre cette erreur médicale ?
Faute médicale Infection postopératoire + broche cassée
Je me suis fait opérer pour une butée coracoïdienne il y a deux ans maintenant, j’ai fait un hématome suite à l’opération, le jour même. Un mois après, j’ai eu une infection de l’épaule, j’ai du passé 1 semaine à l’hôpital, j’avais une énorme boule au niveau de la cicatrice. De plus, j’ai appris par les comptes rendu médical qu’une broche était cassée dans mon épaule alors que le chirurgien m’avait dit que j’allais seulement avoir deux vis dans l’épaule. Face à toutes ces fautes, comment faire pour être indemnisé ?
Faute médicale
J’ai été victime d’une faute médicale ( textilum) en août suite à une ligature des trompes par voies basse. J’ai subi pas la suite 3 anesthésies générales pour enlever la compresse + complication. Aujourd’hui, je suis consolidé, il me reste les séquelles psychologiques. Je viens de recevoir la proposition de l’assurance suite à l’expertise médicale. Je ne me suis pas fait accompagner. Je souhaiterais savoir si le résultat de l’expertise et la proposition de l’assurance sont honnêtes ou si je devrais prétendre à une offre supérieure. Je suis un peu perdue, je peux mettre tous les documents utiles à votre disposition.
Question faute médicale :
Suite à une opération de la glande parotide à l’Hôpital, je me retrouve avec une paralysie faciale droite, le nerf facial ayant cédé lors de l’opération. Dois-je faire des démarches auprès d’organisme comme la CRCI de ma région pour une faute médicale ? Que me conseillez-vous ?
Réponse faute médicale :
Exemple faute médicale ERREUR POST OPÉRATOIRE
Mon fils de 17 ans a eu 1 accident de scooter et a été opéré d’un poignet. L’hôpital lui a mis, après l’opération (mise en place d’une plaque au poignet pour fracture déplacée), une attelle de poignet qui ne ferme pas et non adapte puisqu’elle aurait dû lui bloquer le bras. Après 2 mois et un 2e avis médical, le nouveau chirurgien nous dit qu’il faut opérer, car la 1 ère fracture qui a été maintenue avec 1 plaque est bien réparée, mais la 2e fracture qui était 1 fracture simple est maintenant déplacée, dû au fait que le bras n’a pas été bloqué après opération. Quel recours avons-nous à cause de cette faute médicale ? Faut-il attendre la nouvelle opération avant de faire quoi que ce soit, sachant que le nouveau chirurgien nous dit que si on n’opère pas, le poignet de mon fils ne récupérera pas de mobilité et que même après l’opération, il perdrait de la force dans ce poignet.
Préparation demande d’indemnisation devant CRCI suite à faute médicale
Je garde des séquelles (temporaires, j’espère) suite à une : Méniscectomie partielle + suture du ménisque médial gauche et je suis à 5 mois post-op.
– Une partie du genou reste insensible comme anesthésiée.
– Fissure du ménisque qui persiste (avec tous les symptômes qui accompagne cette atteinte).
– Blocage de la rotule.
Je suspecte une faute médicale dans la conduite à tenir prescrite par le chirurgien (Mobilisation libre, appui autorisé, voyage en position assis autorisé…) car c’est tout le contraire de ce qui est préconisé en cas de méniscectomie et suture du ménisque. De même un incident faute médicale sur la table d’opération (une décharge électrique qui a fait que mon corps à fait un bond et dans le personnel n’a pas souhaité répondre). J’ai des doutes quant aux choix du chirurgien (choix du traitement ou de l’acte et/ou la conduite à tenir post-opératoire) et qui ont fait que, 5 mois après mon intervention, rien n’a changé (Fissure du ménisque qui persiste vu sur l’IRM et le côté anesthésié de mon genou). Pourriez-vous s’il vous plait m’orienter sur la démarche à suivre ? Devant la CRCI ? (j’ai tous les comptes rendus avant op et post-op ainsi que les compte rendus des IRM avant et après, traitement, rééducation, compte rendu du médecin rééducateur…)
Autres exemples questions Faute Médicale posées à l’Association
Qu’est-ce qu’une erreur médicale et en quoi consiste une faute médicale ? Remarque : avant toute chose, lorsqu’on pense qu’une faute médicale a eu lieu, il convient de récupérer le dossier médical. C’est en effet seulement sur la base de ces documents qu’il pourra être établi une faute médicale éventuelle. La personne la mieux située pour dire s’il y a une faute médicale ou non est le médecin expert de victimes.
Question de la victime sur la faute médicale erreur de diagnostic
Suite à une erreur de diagnostic, la rupture d’un tendon n’a pas été soignée à temps et j’ai maintenant un genou handicapé. Je voulais négocier à l’amiable avec l’Hôpital. Cependant, je me suis laissé entraîner dans des courriers et aujourd’hui, dans un entretien téléphonique avec un responsable de l’hôpital, j’apprends qu’il est possible que l’assureur me dédommage d’une simple obole ridicule. Je vous joins le premier courrier transmis au directeur de l’hôpital, pour vous aider à comprendre la situation. Je pense que je m’y suis mal pris. Avez-vous la possibilité de m’aider ?
Réponse AIVF
Vous pouvez déposer un dossier devant la CRCI de votre région afin de savoir vers quelle procédure vous orienter. Vous pouvez également soumettre votre dossier à un médecin expert dans le but de savoir s’il s’agit d’une erreur médicale, d’un aléa thérapeutique, etc. En effet, cette démarche-ci n’est pas nécessairement obligatoire – elle implique des frais – mais demeure indiquée lorsque l’on ne sait pas si l’on est en présence d’une faute médicale, d’un aléa thérapeutique ou peut-être même de l’absence de l’une et de l’autre.
Question sur l’erreur médicale
Ma femme a été opérée de la mâchoire à Paris pour un sourire gingival sur conseil du médecin de l’hôpital. Depuis cette opération, elle vit un calvaire : malocclusion dentaire (les dents d’en haut et d’en bas ne sont pas alignés, et elle a des difficultés à mastiquer), elle a par ailleurs des douleurs au niveau des articulations de la mâchoire (ATM) et un début d’arthrose de ces articulations. Que pouvons-nous faire ? Pensez-vous qu’il y a une erreur médicale ? Votre Association peut-elle intervenir quand il y a une indemnisation suite à une erreur médicale ? Fautes médicales qui existent ?
Réponse AIVF
Tout d’abord, récupérez le dossier médical de votre femme dans son intégralité. Pour cela, vous adressez un courrier à l’hôpital en demandant la copie complète du dossier médical tout en joignant la photocopie recto verso de la carte d’identité. Le plus simple est de déposer un dossier devant la CRCI (commission régionale de conciliation et d’indemnisation, aujourd’hui dénommé CCI) de votre région afin que cette commission rende un avis sur la situation de votre femme. Cette commission fera passer une expertise médicale à votre femme et indemnisera le préjudice de votre femme ensuite, suivant l’importance des séquelles. Il faut évidemment que la commission reconnaisse la faute médicale pour cela. Vous pouvez aussi joindre l’Association pendant les heures de permanence afin d’avoir directement son avis sur l’erreur médicale éventuelle.
Erreur médicale
Je me suis fait opérer d’une rupture totale du tendon d’Achille en octobre. Je me suis tout de suite rendu compte que je ressentais une douleur qui ne me semblait pas normale après le déplâtrage. J’ai été reçu en consultation environ une fois par mois pour le suivi postopératoire par les internes en chirurgie, à chaque fois, je leur faisais part de mon inquiétude sur ces douleurs qui s’intensifiaient de semaines en semaines, ma rééducation en kinésithérapie n’évoluait pas à cause de ses douleurs, j’ai un œdème massif depuis l’intervention qui n’est pas normal, j’ai fait une complication trombo-embolique, une phlébite, aucun des internes en chirurgie n’avaient pensé à vérifier à ce niveau-là. Je commençais à penser qu’il y avait une faute ou une erreur médicale. Après plus de cinq mois de douleurs intenses, de plus en plus invalidantes, insomniaques, j’arrive à avoir la prescription d’une échographie de ce tendon qui me fait souffrir quotidiennement, les résultats ne sont pas bons. Mon médecin inquiet de cette erreur médicale me demande de revoir le chirurgien en urgence, ce que je fais. Il semble y avoir effectivement des problèmes comme l’œdème persistant, les douleurs intenses, l’impotence fonctionnelle, la perte de poids, les insomnies….. Il ne parle pas ouvertement de faute médicale cependant, mais il me prescrit une IRM. Les résultats ne sont pas bons du tout, j’ai une large fissure infra-tendineuse profonde du tendon d’Achille, avec des complications (synovite, épanchement intra-articulaire, enthésopathie, névropathie…). Je présente maintenant une boiterie très importante, l’œdème est toujours persistant, les douleurs très invalidantes. Je pense que si j’avais été pris en considération dès le départ par l’équipe de chirurgie, je n’en serais pas là aujourd’hui. Ils ont fait une faute. Des personnes me disent que ça peut être aussi un aléa thérapeutique. Les conséquences sur ma vie personnelle et professionnelle sont très importantes. Que puis-je faire arriver à ce stade, je souhaite qu’il y ait une prise en considération de cette faute ou erreur médicale, surtout dans la non prise en compte des propos du patient. J’ai l’impression de ne pas avoir été entendu, limite, je faisais des « manières » et il fallait que je passe la vitesse supérieure au niveau de la rééducation (j’aurais bien voulu). Concrètement, je pense, avec les résultats des différents examens et l’avis d’un chirurgien dans un autre hôpital me confirme, que l’intervention a été mal réalisée dès le départ avec une mauvaise suture du tendon d’Achille et de ce fait qui a engendré des complications. Qu’en pensez-vous ?
Question de la victime sur la faute médicale et décès
Mon père est décédé brutalement dimanche 1ᵉʳ juin aux urgences de l’hôpital. Mon père âgé de 80 ans, il a appris après une coloscopie, qu’il avait une tumeur cancéreuse au niveau anneau rectal (carcinome). Je l’ai accompagné au rdv qu’il a eu avec le cancérologue. On lui explique ce que les examens ont détecté, à savoir des cellules cancéreuses anorectales, un carcinome. Le docteur prescrit un protocole de soins. Deuxième semaine traitement : que de la radiothérapie, la fatigue est de + en + grande, il a des aphtes plein la bouche, n’arrive plus à se nourrir correctement. Il continue ses rayons le jeudi et le vendredi. Il va de + en + mal. L’infirmière nous alerte sur le fait qu’il ne lui semble pas normal que mon père n’ait aucune ordonnance d’antidouleurs, il souffrait terriblement. Le samedi, j’appelle SOS médecin, qui arrivera vite, il lui prescrit du Ioxprim, qu’il prend immédiatement. Ça le soulage un peu, il s’endort. Le lendemain matin, le dimanche 1ᵉʳ juin, il ne va pas mieux, voire pire. J’appelle le Samu vers 10 h 30, une ambulance est là vers 11 h 20, il “désature en oxygène”, on lui pose un masque à oxygène relié à une bonbonne de 9 litres. Il est transporté vers les urgences, arrive vers 12h, en compagnie de ma sœur et de moi-même. Je ne comprends rien, il m’explique que les résultats sanguins de mon père sont catastrophiques, il n’a plus aucun globules blancs, zéro, et pratiquement plus de plaquettes. Le médecin me dit :“ce monsieur est en train de partir, qui êtes-vous pour lui ?”, sa fille ! Je me précipite au chevet de mon père qui décédera quelques minutes plus tard. Il est 22 h 45. Je suis effondrée, choquée. On nous explique qu’il a fait un choc septique dû à une réaction violente à la chimiothérapie, que cela était imprévisible. Aujourd’hui, je ne me satisfais de ses explications, j’ai besoin d’aide, pour comprendre exactement ce qui s’est passé. Est ce normal ? Y a-t-il eu manque de surveillance, de vigilance ? Y a-t-il eu une faute médicale ? Dans quelle mesure tout ce ceci était-il prévisible ? Qui est responsable s’il y a eu une faute médicale. Que peut faire l’Association pour m’aider ?
Réponse AIVF
Dans un premier temps, il faudrait que vous récupériez son dossier médical en faisant une demande écrite auprès des établissements de santé où il a été soigné, en y joignant une photocopie recto verso de sa pièce d’identité. Il s’agit là de la première étape dans l’éventuelle démarche en vue d’une indemnisation des ayants droits. Mais, c’est aussi un moyen de connaître les circonstances de l’événement qui vous bouleverse, au-delà de la possible erreur médicale ou aléa thérapeutique. Une fois le dossier médical récupéré, vous pourrez nous appeler pendant les heures de permanences. Nous vous expliquerons alors comment procéder par la suite et sans doute nous vous conseillerons peut-être de demander l’avis d’un médecin expert – médecin diplômé en réparation du préjudice corporel.
Question erreur médicale
Suite à une opération de la glande parotide à Creusot en Saône-et-Loire, je me retrouve avec une paralysie faciale droite, le nerf facial ayant cédé lors de l’opération. Dois-je faire des démarches auprès d’organisme comme la CRCI de ma région ? que me conseillez-vous ? Y a-t-il une erreur médicale ? Comment faire pour obtenir une indemnisation suite à une erreur médicale. Votre Association peut-elle m’aider ? J’ai déjà adressé un courrier à l’Hôpital et je vous joins la réponse. Ils me répondent que je dois apprécier « la procédure » que je souhaite engager, et c’est bien cela qui me soulève une question, je pense que s’il n’y a certainement pas erreur médicale (le lipome graisseux ayant été à la source de l’opération et enlevé dans la région de la glande parotidienne était important (7 CM sur 11 CM), je pense que la définition d’aléa médical est appropriée. D’après vous et après avoir pris connaissance de la réponse de l’Hôpital, dois-je faire une demande auprès de la CCI pour que celle-ci juge si le seuil de gravité est assez important pour se déclarer compétente et estimer ainsi la faute médicale ?
Retenir : Pour qu'il y ait erreur médicale, il faut que les règles de l'art de la médecine n'aient pas été respectées.
Question de Victime erreur médicale : Accident vasculaire cérébral, AVC, erreur de diagnostic
J’ai été Victime d’une erreur médicale. Je me pose des questions sur l’Accident vasculaire cérébral AVC, erreur de diagnostic. J’ai un souci avec le médecin traitant, j’ai fait un AVC, il avait prescrit un produit pour la migraine… Le mardi soir, j’avais des maux de tête brutaux, un œil qui me faisait souffrir et un mal de temps. Comme il était déjà tard, j’ai pris un médicament, puis je suis allée me coucher. Le lendemain, je ne me sentais pas mieux. En me levant, j’ai eu la jambe qui a lâché à trois reprises. En regardant sur le net, j’ai eu l’impression que c’était un signe précurseur de l’AVC. Vu que j’ai 40 ans, je me suis dit que ça faisait jeune… J’ai été chez mon médecin traitant. Je lui ai dit tout ce que j’avais senti, avec l’impression que c’était un AVC. Il m’a dit que j’avais une tension basse (avec 8), taticarde. Il m’a dit que les réflexes autour du genou était bon… Il m’a donné les aspirines… J’ai fait ce que j’avais à faire : récupérer les enfants dans un cours ou d’autres… C’est en revenant chez moi que j’ai été prise d’un accident vasculaire cérébral. Le pompier est venu me chercher et m’ont emmené. Il a fallu que l’on me mette un sten, qui avait fait une hémorragie… Je n’ai pas parlé pendant quatre semaines. Je suis éducatrice spécialisée….., alors sans ça, je ne peux plus faire mon métier… Je travaille avec un ortho, mais ça peut être long pour que je récupère au mieux, un minimum pour me faire comprendre… Je voudrais faire une procédure d’erreur de diagnostic contre le médecin. Pourriez-vous me conseiller ?
Remarques de l’Association sur une victime d’une erreur médicale : Accident vasculaire cérébral, AVC, erreur de diagnostic
Vous avez été victime d’une erreur médicale et vous vous posez des questions sur Accident vasculaire cérébral, AVC, erreur de diagnostic. C’est la loi Kouchner qui prévoit l’indemnisation. Nous vous invitons à prendre connaissance de la rubrique erreur médicale ainsi que de la rubrique erreur diagnostic. Sinon, d’une manière générale, pour bien vous défendre, nous vous invitions à lire attentivement les rubriques :
– Les postes de préjudices
– Le rôle du médecin expert
Si vous avez besoin de vous faire défendre, nous vous invitons pour le médecin expert de consulter la liste des médecins experts et pour l’avocat à nous en faire la demande par email. Si vous souhaitez davantage de renseignements, laissez-nous vos coordonnées téléphoniques pour que nous puissions parler de votre accident médical sur l’Accident vasculaire cérébral AVC, erreur de diagnostic.
Erreur diagnostic
Mon souci est que récemment, j’ai fait une IRM pour contrôler ma rémission de cancer. Le médecin IRM n’a détecté aucune anomalie. Mon rdv avec mon médecin pour mon suivi est prévu une fois par an. Aucune inquiétude, car l’IRM ne montre aucune anomalie. Cependant, je lui parle de ma fatigue. Que je n’arrive pas à me rebooster et souvent prise de contraction. Est-ce normal ? Dans le cas où ont demandé une relecture de l’IRM à un autre médecin IRM, qui lui détecte une anomalie. Donc, mon médecin demande une biopsie par scanner qui confirme la récidive du cancer. Ma question : puis-je poursuivre le médecin IRM qui a fait cette erreur. . Car je trouve ça grave. Que serait-il passé si l’on n’avait pas demandé une relecture IRM ? Sachant mes contrôles sont une fois part ans. Cela fait vraiment peur une telle erreur de diagnostic !
Exemple de question posée à l’ Association
Je souhaiterais un renseignement auprès de votre association en erreur médicale sur la procédure à suivre suite à une opération de mon coude droit – cubital – (bras fort) dans une clinique dans le Nord. À l’issue de l’opération, il appert que je n’ai plus aucune sensation au niveau de mon petit doigt et de l’annulaire. Également je ne peux plus écarter mon index et mon majeur et une perte de puissance dans la main. J’ai tout de suite pensé à une faute médicale. Je précise qu’avant l’opération l’EMG fait par le neurologue n’a montré aucun problème au bras droit, hormis un engourdissement de ses 2 doigts occasionnellement. Je suis fonctionnaire de police et depuis mon opération, je n’ai pas pu reprendre mon travail car ne pouvant tenir mon arme de ma main droite. Cela fait déjà presque 4 mois. Après mon opération j’ai fait 3 nouveaux EMG qui montrent un déficit presque total de ma main jusqu’à sous l’aisselle. Le neurologue estime qu’il y a sûrement eu une erreur de l’anesthésiste lors de l’anesthésie locale (sous aisselle bras droit) car avant l’opération, il n’y avait aucun problème sur l’EMG. L’IRM montre que le nerf cubital est sorti de sa gaine et se cicatrise dans la chair du coude, il apparaît aussi un léger rétrécissement du nerf sorti de la gaine. Je suis donc allée à SOS mains, le chirurgien va me réopérer pour libérer le nerf de la chair et le remettre dans sa gaine. Malgré que j’ai préparé un dossier complet à l’encontre du chirurgien et de l’anesthésiste pour par la suite entamer une procédure pour faute médicale après l’opération faite par SOS mains, je me demandais s’il fallait que je fasse voir mon bras et ma main à un médecin expert ou un autre spécialiste pour qu’il constate par écrit, le déficit que j’ai perdu sur l’usage de ma main, de la puissance… avant que je me fasse réopérer le 25 avril ? Sachant que le neurologue m’a clairement dit qu’il a peu de chance que je récupère une totale mobilité et motricité de ma main, ce qui entraînerait un gros souci concernant mon travail…
Erreur de diagnostic
J’ ai 27 ans et je suis confrontée à une erreur médicale erreur de diagnostic de mon médecin traitant. Il me fait passer un scanner disant que j’ ai une lyse osseuse de passer Irm et scintigraphie osseuse il n’a pas voulu en me disant que c’était musculaire. En janvier les douleurs sont devenus insoutenables et il a toujours pas voulu me faire passer Irm mais une radio montrant une tumeur osseuse. Passant par biopsie ce qui a avéré un kyste anevrysmal sur la cervicale. L ‘operation est devenu compliquée car ca a grossi donc je dois subir en août 2 opérations qui sont pas sans risques motrices ou neurologiques . Je voudrai connaitre mes recours possibles pour le préjudice morale et physique que ca m’ engendre et également le faire banir de l’ordre des médecins.
Erreur médicale
Opérée le 9 juin pour un kyste à la main droite, qui s’est avéré inexistant au bloc juste le constat fait clairement par le chirurgien d’un tendon déformé suite à ma chute avec fracture en décembre. Il n’y a pas eu de prescription d’IRM ou d’échographie avant l’opération pour vérifier l’existence de ce kyste mais le diagnostic s’est fait avec une palpation de ma main du chirurgien lors d’une visite médicale. Les conséquences de post opératoire ce sont mon nerf cubital qui ne fonctionne plus et ma main droite est handicapée. Un arrêt de travail jusqu’au 31 août et le chirurgien me dit que cela prendra du temps avant que je récupère les fonctions motrices de ma main. Quels sont mes recours et la possibilité d’une reconnaissance de ce préjudice corporel et moral de cette erreur de diagnostic ?
Erreur Médicale
Mon époux suite à un accident de travail, n’a pas été pris en charge correctement au niveau médical au moment ou il a été conduit aux urgences, les médecins n’ayant pas souhaité pratiquer une échographie au prétexte, qu’aux urgences il ne font pas d’échographie. Il c’est avéré par la suite qu’il ne c’était pas fait un claquage comme le pensait les médecin, mais avait bien un arrachement du tendons. Ce type de blessure si non prise à temps, entraîne avec le temps une perte de force au niveau du bras et des douleurs. Aujourd’hui pratiquement un an après, mon mari qui par ailleurs exerce un travail de force (carrossier peintre) est sous restriction à son travail en ce qui concerne le port de charge pas plus de 5 kilos et souffre de douleurs à chaque fin de journée. Même avec les séances de kiné cela ne s’arrange pas et celui-ci souffre d’épicondylite. Nous souhaitons entamer une procédure contre l’hôpital pour la reconnaissance des dommages subis suite à une erreur de diagnostique et demander réparation. Nous avons dans un premier temps, pris l’attache d’un avocat spécialisé dans les erreurs médicales pour savoir comment les choses se déroulent dans ce type de procédure. J’ai pu lire sur votre site qu’il est important de choisir les bonnes personnes pour assurer sa défense et que chacun a un rôle à jouer. J’ai pu lire qu’il peut être intéressant notamment de prendre l’attache d’un expert d’assuré pour l’évaluation du montant du préjudice. Pouvez-vous nous éclairer dans cette démarche ? Dans quel ordre faut-il procéder ? Sachant que pour l’heure, à part avoir pris contact avec un avocat pour avoir de plus amples informations, aucunes autres formalités n’ont été faites.