Exemple indemnisation maladie nosocomiale

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AIVF : le pont pour vous aider à passer les difficultés liées à l’indemnisation de votre préjudice corporel
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Exemples d’indemnisations suite à une maladie nosocomiale

L’association vous donne un exemple d’indemnisation suite à une maladie nosocomiale afin que vous compreniez facilement comme agir. Les victimes pensent souvent que c’est un parcours du combattant pour se faire indemniser. Or ce n’est pas si compliqué qu’il peut y paraître…

Se renseigner : Question sur infection nosocomiale et recours

Je me permets de vous contacter à la suite d’un souci que j’ai eu l’année dernière à l’hôpital. J’avais été opéré par un chirurgien à la suite d’un accident de moto il m’avait fait les ligaments croisés avec une retouche méniscale et l’enfoncement du plateau tibial. J’ai été réopéré à la clinique par un nouveau chirurgien suite à de l’arthrose dût à l’enfoncement de mon plateau tibial. J’ai été en centre de rééducation quelques jours après l’opération, mais les douleurs étant toujours aussi intense, ils m’ont changé pas mal de fois les anti-douleurs, à la suite de ça j’ai fait début juillet une hépatite médicamenteuse où rien a été géré et aucune recherche n’a été fait pour savoir d’où venait cette hépatite. De là en est venu une infection sur le bas de la cicatrice, mon chirurgien m’a demandé de passer aux urgences de l’hôpital, le médecin des urgences a pris sur lui de me vider le pue qu’il y avait dans la cicatrice avec une pince de bloc sans prendre en compte le matériel dans la jambe et sans prendre le temps de téléphoner au chirurgien pour savoir la marche à suivre. Aucun prélèvement, prise de sang ou médicaments pour arrêter cette situation n’a été effectué. Je me suis posé des questions sur cette infection nosocomiale. À la suite de ça j’ai toujours eu des douleurs, j’ai repris le centre de rééducation mi-aout, mais dès le premier jour de piscine l’infection est revenu, j’ai contacté le chirurgien qui m’a expliqué que ce n’était rien. Au mois de septembre mon rendez-vous des 3 mois a été vite fait, des craquements dans toute la jambe, des douleurs toujours aussi présente. Je n’étais pas guéri de linfection nosocomiale. L’infection était fixée sur le tibia, ils m’ont noté (hyper fixation tardive, extrêmement intense au niveau de l’ostéotomie du genou gauche témoignant d’une extrême souffrance osseuse à ce niveau). D’où mon e-mail pour faire un recours contre l’hôpital et le chirurgien qui à aucun moments n’a entendu la souffrance que j’endure depuis l’opération à cause de cette infection nosocomiale. Lorsque je regarde sur internet de partout, il est marqué que s’il y a une quelconque infection nosocomiale suite à une ostéotomie, le chirurgien doit rouvrir, enlever les plaques, nettoyer et remettre…

Réponse sur infection nosocomiale et recours

En cas d’accident médical type infection nosocomiale pour l’Association AIVF le mieux est dans un premier temps de déposer un dossier à la CRCI commission de conciliation et d’indemnisation. Voir infection nosocomiale et suite juridique. La commission rendra un avis et tentera une conciliation après expertise médicale. Si l’avis est positif, il conviendra ensuite de faire le recours en indemnisation auprès de l’organisme responsable. Compter huit mois entre le moment où le dossier est déposé et le moment où vous aurez l’avis définitif de la commission. Compter quatre mois de plus le temps de négocier les indemnités de l’infection nosocomiale.

Oniam et infection nosocomiale : remarques de l’AIVF

Il est à noter que par expérience, nous avons remarqué que l’indemnisation proposée par l’ONIAM est souvent inférieure aux sommes habituelles. Il convient donc d’être vigilant. La victime d’une infection nosocomiale doit être complètement indemnisée. Tout ce que dit l’ONIAM n’est pas parole d’évangile. L’offre peut être discutée et la victime d’infection nosocomiale a le droit lorsque c’est judicieux d’aller réclamer son indemnisation devant un tribunal. C’est la loi Kouchner qui encadre cette indemnisation.

Exemple proposé pour comprendre l’indemnisation d’une infection nosocomiale

En cas d’infection nosocomiale, il est possible d’être indemnisé sous certaines conditions.
Voici un exemple typique d’une indemnisation résultant d’une infection nosocomiale.
Victime d’une infection nosocomiale (staphylocoque doré).
Le patient âgé a contracté une infection suite à une opération du genou. Il en est résulté un arrêt d’un an.
Il n’a pas pu reprendre son travail étant salarié dans la boucherie.
Il en a résulté une très grande fatigue. Le genou est à présent bloqué. Boiterie.
Le patient a déposé un dossier auprès de la Crci. Un médecin expert a été nommé et a conclu qu’il s’agissait bien d’une infection nosocomiale.
Le médecin expert a chiffré les postes ainsi :
ITT 6 mois
ITP à 50 pour cent 6 mois
ITP à 25 pour cent 3 mois
Prétium doloris 8-6-7 3,5/7
Préjudice esthétique 1/7
Aipp  20 pour cent
Préjudice d’agrément retenu
Préjudice professionnel Perte d’emploi reconversion

Après négociation auprès de l’ONIAM le patient a obtenu les sommes :

ITT 15000  euros (perte revenus)
ITP 7000 euros
ITP 3000 euros
Prix douleur 5000 euros
Préjudice esthétique 1000 euros
AIPP 35000 euros
Préjudice d’agrément 2000
Préjudice professionnel 30000

Infection nosocomiale – Demande d’informations sur le recours

J’ai des questionnements quant aux dossiers de médicaux de ma maman, qui est décédée d’une infection nosocomiale en août dernier. Mes questionnements portent sur la prise en charge de la maladie (cancer situé derrière l’œsophage) de la part du médecin traitant, mais aussi sur le déroulement de son hospitalisation. En bref, elle se plaignait d’une gêne au niveau du thorax en janvier, n’arrivait plus à avaler (même de l’eau). Il a fallu que son mari cogne du poing sur la table pour avoir une IRM. Le diagnostic n’est tombé qu’en mai, s’en suivant une hospitalisation avec traitement de chimiothérapie, puis une pleurésie avec drainage, une infection au E. Cloacae (début de fièvre vers mi-juin, diagnostic fin juillet), mise sous hypnotique le 8 août et retrouvée au sol dans sa chambre décédée le 9 août. J’aimerais savoir quels sont mes recours et dans quelle catégorie mes recours pourraient être introduits pour faire reconnaitre l’infection nosocomiale. Il est difficile pour moi d’entreprendre les démarches utiles et nécessaires pour faire valoir mes droits. Je me pose des questions sur cette infection nosocomiale et la possibilité de recours. Je reste bien évidement à votre disposition pour tous renseignements additionnels.

Retenir : 
Pour faire reconnaitre une infection nosocomiale, 
il faut déposer un dossier à la CRCI. Si celle-ci est reconnue,
 l'ONIAM procédera à l'indemnisation des conséquences de l'infection.

Exemples de questions sur l’infection nosocomiale

Infiltration et infection

À la suite d’une infiltration dans le genou 3 jours après, je me suis retrouvée aux urgences souffrant terriblement et ne pouvant pas marcher, j’ai eu des antibios mais cela n’a rien fait, j’ai eu le droit à un prélèvement, il s’avère que j’avais une infection nosocomiale avec un staphylocoque dore donc rentré en urgence lavage du genou et 6 jours d’hôpital privé. Je me suis retrouvée en chambre duo que je devais être en chambre seule. Finalement, j’ai eu chambre seule, mais je n’ai pu sortir que si je payais la différence à ma charge. Donc c’est ce que j’ai fait. Je n’ai pas demandé à me retrouver à l’hôpital pour 6 jours en ayant perfusions 3 fois par jour, ne pouvant plus marcher. Au bout de ces 6 jours, je suis sortie en ayant chez moi infirmière pendant 15 jours marchant avec un déambulateur et ensuite séance de kiné durant 6 mois. Il accepte de me rembourser la chambre à titre commercial (suite courrier) malgré tout toujours rien, mais les médicaments non remboursés par la sécurité sociale, il n’en parle pas Que puis-je faire ? Qui est responsable de cette infection ?

Bactérie multirésistante staphylocoque

J’ai été opérée à deux reprises en décembre et également deux fois en janvier à l’hôpital. Depuis je vis avec une bactérie multirésistante et j’ai découvert récemment que j’avais par ailleurs une colonie de staphylocoques dorés dans le nez. Est-il possible de déposer un recours en indemnisation sachant qu’à l’époque, je venais de prendre ma retraite de fonctionnaire territoriale à 55 ans et que je n’ai donc pas eu d’arrêt de travail ? Il est difficile d’expliquer ma situation en quelques lignes. Avez-vous des permanences dans la Loire ?

Infection de prothèse de hanche droite

Suite à l’opération concernant une mise en place de prothèse de hanche droite, effectuée à l’hôpital. Je suis atteint d’une infection sur celle-ci, depuis cette date. J’ai subi, à la suite de ces soucis, d’autres interventions sous anesthésie générale   (ponctions). Et un curetage. J’ai passé une scintigraphie osseuse, je dois faire un examen, concernant : une demande de Numérotation Formule Sanguine dans le service Nucléaire de l’hôpital. Je me permets de vous contacter sur les conseils d’une infirmière de mon laboratoire, qui m’a dit, que cela pouvait peut-être concerner un problème de Nosocomial.

Soucis avec opération infection nosocomiale

Voilà, je m’adresse à vous, car cela fait 2 ans que je ne sais plus quoi faire. J’ai été opéré pour une myélopathie et un rétrécissement du canal cervical. J’ai donc subi le 30 janvier une laminectomie et le 31 janvier une arthrodèse. Jusque-là, rien d’exceptionnel sauf que voilà, ma cicatrice, en plus d’être faite par un boucher, elle s’est mise à couler… Et un trou s’est formé. Mr le chirurgien ne voulant rien savoir, il m’a fallu retourner le voir au bout d’un mois environ. Il me soutient que c’est un problème de retard de cicatrisation. Il m’envoie donc dans une clinique Tous LES JOURS faire un pansement. Les infirmières me rentrent 20 cm de mèche tous les jours. Et au bout de 3 mois, les chairs étant remontées, le trou se ferme et un autre trou apparaît au-dessus… En panique totale, je retourne voir Mr le chirurgien qui me dit donc au mois de juillet soit 7 mois après de ne pas paniquer que c’est toujours un retard de cicatrisation… Ras-le-bol, les douleurs jour et nuit… Pansement à la nuque en plein été, je décide de prendre rendez-vous avec un autre chirurgien. Celui-ci me reçoit et là ! Tombe des nues en voyant ce ” carnage” … Il décide à l’encontre de l’avis négatif de son collège de me réopérer, ne pouvant me laisser plus longtemps dans cette situation. Mes muscles du cou étant atrophiés avec les mois de douleurs. Une semaine d’hospitalisation et le verdict tombe. Staphylocoque doré qui avait creusé jusqu’au matériel (vis posé le 30 janvier). De plus, le chirurgien remarque que les vis, les cages ne tenaient pas bien… Mes douleurs venaient certainement de là. Et en plus le chirurgien m’a libéré 3 cervicales, mais mis que 2 cages. Je viens donc après 2 ans de me faire réopérer encore une fois en janvier afin que mon chirurgien sauveur me place la 3e cage manquante qui m’a usé mon disque. Mr le chirurgien ne daigne même pas répondre au téléphone et lorsque je lui envoie un mail d’explication sur ma situation bien qu’il ne me l’est jamais demandé… Il me répond bon rétablissement. C’est une honte lorsque je vois sur Google qu’il a 5 étoiles. J’aimerais que les gens se méfie de cet individu. Qu’il ne sait pas reconnaitre une infection nosocomiale ! Que puis je faire.

Infection nosocomiale

J’ai subi une banale opération en ambulatoire d’un ménisque à l’hôpital. Lors de cette intervention, le staphylocoque doré et une autre bactérie se sont introduits dans mon organisme et ont engendré une grave infection nosocomiale. J’ai passé plus d’un mois à l’hôpital pour éradiquer cette infection nosocomiale puis 2 mois dans un centre de rééducation fonctionnelle. La rééducation a été un échec. Je ne marche plus et me déplace en fauteuil roulant, mon articulation est considérée comme détruite par les chirurgiens, les cartilages étant gravement atteints. En conséquence, je vais être à nouveau opéré pour la pose d’une prothèse totale du genou à L’hôpital.  Je suis assuré et envisage de faire un recours. Qu’en pensez-vous ? Sans vraiment vouloir porter plainte contre l’hôpital, je souhaite malgré tout que le préjudice subi depuis 9 mois soit reconnu et recevoir une éventuelle indemnisation. Pouvez-vous me conseiller et m’aider dans mes démarches futures ?

Indemnisation infection nosocomiale

J’ai subi une intervention chirurgicale qui a entraîné une infection nosocomiale et j’ai dû être hospitalisé à nouveau 3 semaines. L’assurance de l’hôpital a reconnu l’infection et m’a proposé une indemnisation. J’ai besoin d’aide pour savoir si je dois accepter ou pas, car j’estime que le montant et les conclusions du médecin expert mandaté ne me conviennent pas. Je ne connais pas les barèmes et si je dois me faire représenter par un avocat.