Quelle indemnisation pour accident de la vie ?
Pour comprendre comment sont calculées les indemnités suite à un accident de la vie, il est essentiel de se référer à son propre contrat d’assurance. Chaque contrat de Garantie Accident de la Vie (GAV) offre une indemnisation qui varie selon les spécificités de l’accord signé. Par ailleurs, même au sein d’une même garantie, les indemnités peuvent varier selon les options choisies. Les indemnisations forfaitaires sont établies selon un barème spécifique, prenant en compte le pourcentage de l’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique (AIPP) et l’âge de la personne affectée. Certains contrats de GAV se limitent à indemniser uniquement les dommages spécifiés dans le contrat, suivant les normes générales en vigueur. En ce qui concerne les contrats de GAV standard, ils prennent en charge la totalité des dommages éligibles à indemnisation, comme défini dans la nomenclature Dintilhac, ce qui aide à estimer le montant du dommage. En cas d’accident impliquant une tierce partie responsable, l’indemnisation suit les règles du droit commun et est prise en charge par l’assurance responsabilité civile de cette tierce partie.
Accident de la vie et postes de préjudices
Les dommages éligibles à une indemnisation sont clairement définis dans les termes généraux et spécifiques du contrat de Garantie Accidents de la Vie (GAV). Certains contrats de GAV ciblent uniquement des types spécifiques de préjudices, comme les dommages esthétiques ou les souffrances physiques et psychologiques, tandis que d’autres offrent une compensation pour des préjudices professionnels et la perte de revenus. Les contrats GAV qui appliquent une indemnisation standard couvrent une gamme étendue de dommages. Dans ces cas, la personne affectée par l’accident reçoit une compensation pour les préjudices corporels (douleur et souffrance, préjudices psychologiques, séquelles temporaires ou permanentes), ainsi que pour les pertes professionnelles, les préjudices d’agrément, ou les modifications nécessaires de son domicile ou véhicule.
Si une personne subit un accident de la vie entrainant la perte de son emploi en raison de séquelles, elle sera indemnisée par ce type de contrat pour la perte de revenus, en tenant compte de sa trajectoire professionnelle, des contributions manquées à sa retraite, des coûts de reconversion professionnelle, ou de la perte de chances de retrouver un emploi.
Dans les cas où la victime doit adapter son véhicule avec une boîte automatique, réaménager sa salle de bain pour son handicap, ou déménager, elle devrait recevoir une indemnisation appropriée. Le pourcentage d’AIPP (Atteinte Permanente à l’Intégrité Physique et Psychique) sert de base pour l’évaluation et la demande d’indemnisation suite à un accident de la vie. Il est important de ne négliger aucun aspect pour obtenir une indemnisation complète et juste.
Accident de la vie et expertise médicale
Après un accident de la vie, l’indemnisation pour dommage corporel est déterminée suite à l’évaluation d’un expert mandaté par l’assureur GAV. La victime peut si elle le souhaite être assistée par un avocat spécialisé en dommages corporels et un médecin conseil et peut obtenir une évaluation précise de ses préjudices et des séquelles permanentes. L’indemnisation est basée sur le rapport d’expertise du médecin conseil. Les experts prennent également en compte les besoins de la victime en relation avec son handicap pour maintenir une vie et un travail aussi normaux que possible. Pour les travailleurs indépendants subissant des séquelles invalidantes, l’indemnisation couvre les coûts liés à l’interruption temporaire ou définitive de leur activité. L’indemnisation est calculée de manière détaillée, en examinant les dommages physiques et financiers, les besoins en assistance personnelle, en équipements adaptés, ou en aménagements du domicile. Dans les cas où un tiers est responsable de l’accident, l’indemnisation est prise en charge par ce tiers, tel que le propriétaire d’un animal ou de l’objet causant l’accident. Si la victime est l’unique responsable de l’accident et n’était pas couverte par une GAV, elle ne recevra pas d’indemnisation, faute de couverture pour ce type d’accident.
Accident de la vie et procédure
J’ai fait une chute aux thermes de Néris-les-Bains. N’ayant pas eu de nouvelles de leur assurance, j’ai décidé de faire valoir mon assurance accident de la vie. Suite à cela, j’ai été évalué par un expert qui a conclu que j’avais de l’arthrose avant l’accident et a déterminé ma consolidation juste avant la pose d’une prothèse. Cependant, je souffre toujours de douleurs et mes amplitudes de mouvement sont limitées. Il y a quelques jours, j’ai reçu une proposition d’indemnisation de la part de Pacifica s’élevant à 1265 euros. Je me questionne maintenant sur la marche à suivre : dois-je accepter cette offre ou faire appel de la décision ?
Préjudice professionnel accident de la vie
Je voudrais poser deux questions concernant mon accident de la vie qui s’est produit à mon domicile. À l’époque, j’étais au chômage, ayant quitté mon emploi précédent par rupture conventionnelle. Juste avant l’accident, j’étais sur le point de racheter le fonds de commerce de l’entreprise où j’étais employé. Cependant, à cause de mon incapacité médicale suite à l’accident, le compromis de vente est devenu caduc, et je ne suis désormais plus en mesure de racheter cette entreprise.
Ma première question est la suivante : si je demande une provision pour mon préjudice, sur quelle base sera-t-elle calculée ? Est-ce qu’elle sera calculée en fonction de mes allocations chômage ou de mon salaire antérieur ?
Ma deuxième question concerne les frais que j’ai engagés pour le rachat du fonds de commerce. J’avais fait appel à un avocat et un comptable pour cette transaction. Étant donné que je vais devoir suivre une rééducation pendant un an et que mon travail était de nature physique, avec actuellement aucune perspective claire de pouvoir reprendre cette activité, puis-je demander à ce que ces dépenses soient prises en charge ?