Définition de la Gêne dans les actes de la vie courante
Essentiel à retenir
- Définition : La gêne dans les actes de la vie courante désigne le préjudice subi par une victime d’accident, l’empêchant de réaliser ses activités quotidiennes habituelles telles que la vie affective, sexuelle, le travail, les loisirs, et les tâches ménagères. Ce préjudice est pris en compte avant la consolidation des blessures.
- Indemnisation : Cette gêne est associée à l’indemnisation pour Incapacité Temporaire Totale (ITT) ou Déficit Fonctionnel Temporaire (DFT), concernant la période où la victime est temporairement incapable de vaquer à ses occupations habituelles à cause de l’accident.
- Distinction avec le préjudice d’agrément : La gêne dans les actes de la vie courante ne doit pas être confondue avec le préjudice d’agrément, qui concerne la diminution des possibilités de loisirs ou de pratiquer certaines activités post-consolidation. La jurisprudence reconnaît la gêne dans la vie courante comme un préjudice réparable distinct.
- Calcul d’Indemnisation : L’indemnisation pour gêne dans les actes de la vie courante varie approximativement entre 600 et 900 euros par mois en cas de gêne totale. La victime peut influencer l’évaluation de ce préjudice lors de l’expertise médicale par une lettre de doléances, exposant l’impact de l’accident sur sa vie.
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Gêne vie courante et déficit fonctionnel temporaire : Les gênes dans la vie courante font partie intégrante du déficit fonctionnel temporaire, indemnisation destinée à couvrir la période allant du jour de l’accident jusqu’à la consolidation, pour les pertes d’activités habituelles et professionnelles. Les victimes peuvent négocier l’indemnisation de ces gênes en plus des pertes de revenus, soulignant l’impact sur les activités quotidiennes au-delà de l’incapacité de travail.
Ce poste correspond également à la définition de l’ITT ou DFT. La gêne dans les actes de la vie courante : C’est un des postes de préjudice avant la consolidation des blessures qui concerne l’indemnisation des gênes dans les actes de la vie courante de la victime pendant la période d’incapacité temporaire totale ou partielle. La gêne dans les actes de la vie courante concerne les actes que la victime fait habituellement et qu’elle n’a pu faire à cause de l’accident en question. Cela correspond au temps durant lequel la victime n’a pas pu vaquer à ses occupations habituelles.
Gêne dans la vie courante et préjudice d’agrément
Attention : la gêne dans la vie courante n’est pas le préjudice d’agrément ! « Attendu que pour rejeter cette demande, l’arrêt retient qu’elle faisait double emploi avec le préjudice d’agrément définitif postérieur à la consolidation ; Qu’en statuant ainsi, alors que constitue un chef de préjudice réparable, soumis à recours des organismes sociaux, la gêne dans les actes de la vie courante pendant l’arrêt d’activité avant la consolidation, la cour d’appel a violé les textes susvisés ; » Cour de Cassation « .
Gênes Vie Courante et calcul d’Indemnisation
L’indemnisation de ce poste Gêne dans les actes de la vie courante est approximativement de 600 à 900 euros par mois lorsque la gêne est totale. La victime de l’accident peut présenter une lettre de doléances au médecin expert lors de l’expertise médicale afin de lui expliquer les conséquences de l’accident dans sa vie afin que le poste Gênes Vie Courante soit pris en compte dans le rapport d’expertise ainsi que l’indemnité correspondante. Pour toute question concernant l’indemnisation des gênes dans la vie courante, nous vous invitons à nous contacter via la permanence dans le but d’obtenir plus de renseignements. Il est intéressant de comparer la différence entre le déficit fonctionnel temporaire et le poste gènes dans la vie courante.
Gênes vie courante et déficit fonctionnel temporaire explication
De fait, les gênes dans la vie courante font partie du poste de préjudice déficit fonctionnel temporaire (DFT). Il s’agit bien en effet d’indemniser les gênes dans la vie courante survenue pendant la période du jour de l’accident à la consolidation, période durant laquelle la victime n’a pas pu vaquer à ses occupations habituelles. Le déficit concerne cette période, mais d’une manière plus générale : cela a inclus aussi bien les gênes dans la vie courante que le fait de ne pas pouvoir travailler. De fait, il n’est pas ridicule de réclamer aussi bien les pertes de revenus qu’une indemnité pour les gênes dans la vie courante. Il est vrai cependant que très souvent l’assureur propose pour la personne qui n’a pas pu travailler ses pertes de revenus et pour la personne qui ne travaillait pas une indemnité pour gênes dans la vie courante. Rien ne vous interdit de discuter ce poste en arguant que non seulement vous ne pouviez pas travailler, mais qu’en plus, vous ne pouviez pas faire vos activités habituelles.
Retenir : La gêne de la vie courante ne doit pas être confondue avec d'autres postes comme la perte de revenus ou le préjudice d'agrément. C'est un poste à part et indemnisable pour lui même.
Exemple de question sur la gêne temporaire de la vie courante
Demande de renseignements AVP et notamment sur la gêne temporaire
En arrêt suite à un accident de voiture (choc frontal) causé par un tiers alcoolisé et en excès de vitesse, j’ai passé une expertise médicale le 1er octobre à la demande de l’assurance. Le médecin n’a pas consolidé. Il estime en conclusion :
Gêne fonctionnelle temporaire :
– une gêne temporaire totale 7 jours
– une gêne de classe III 18 jours
– une gêne de classe II du 5 mois
– une gêne de classe I depuis le 01/03
Arrêt des activités professionnelles : imputable depuis le 23/06, toujours en cours
Préjudice esthétique temporaire : port d’un corset lombaire pendant 4 mois (fractures vertèbres L2 et L3)
Pourriez-vous m’expliquer ce que cela représente par rapport aux indemnités et en quoi consiste exactement la gêne temporaire de la vie courante ?
Question sur l’indemnisation pour incapacité temporaire
Suite à une chute sur un lieu public, je me trouve dans l’incapacité de réaliser mes activités quotidiennes (cuisine, ménage, soins personnels) depuis plusieurs semaines. Comment puis-je faire valoir mes droits à une indemnisation pour cette gêne temporaire dans la vie courante auprès de mon assurance ou de la partie responsable ?
Demande d’évaluation adéquate de la gêne
Après un accident de travail qui m’a laissé avec une fracture du poignet, ma vie quotidienne est fortement perturbée. Lors de l’expertise médicale, j’ai l’impression que la gêne temporaire n’a pas été suffisamment prise en compte. Quelles démarches puis-je entreprendre pour assurer une évaluation juste de cette gêne ?
Question sur la distinction entre gêne temporaire et préjudice d’agrément
Victime d’un accident de moto, je me retrouve avec des blessures m’empêchant de pratiquer mes loisirs habituels (sport, bricolage). Pourrais-je être indemnisé à la fois pour la gêne temporaire dans ma vie courante et pour le préjudice d’agrément, ou s’agit-il du même type d’indemnisation ?
Renseignements sur le montant d’indemnisation
Suite à un accident domestique, je ne peux temporairement plus m’occuper de mes enfants ni effectuer de tâches ménagères, ce qui m’oblige à recourir à une aide à domicile. Comment est calculée l’indemnisation pour cette gêne temporaire dans ma vie courante et quel montant puis-je espérer ?
Procédure en cas de désaccord sur l’indemnisation
Après un accident de vélo causé par un véhicule, l’assurance du conducteur propose une indemnisation que je juge insuffisante au regard des gênes temporaires dans ma vie courante (impossibilité de conduire, de faire les courses, etc.). Quelle est la procédure à suivre si je ne suis pas d’accord avec cette évaluation ?