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❓ FAQ — Spasticité après un accident ou une erreur médicale
1. Qu’est-ce que la spasticité ?
La spasticité est une contraction involontaire et permanente des muscles due à une lésion du système nerveux central (cerveau ou moelle épinière).
Elle se manifeste par une raideur musculaire, des mouvements involontaires et une limitation fonctionnelle.
Elle se manifeste par une raideur musculaire, des mouvements involontaires et une limitation fonctionnelle.
2. Quelles sont les causes possibles de la spasticité ?
La spasticité peut résulter :
- d’un traumatisme crânien ou médullaire ;
- d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
- d’une erreur médicale lors d’une intervention neurologique ;
- ou d’une pathologie du système nerveux (sclérose en plaques, paralysie cérébrale, etc.).
3. Quels sont les symptômes de la spasticité ?
Les symptômes varient selon la gravité de la lésion :
- raideur et rigidité des muscles ;
- contractions involontaires ;
- douleurs musculaires persistantes ;
- troubles de la marche ou des gestes fins ;
- et parfois, déformation progressive des articulations.
4. La spasticité peut-elle être liée à une erreur médicale ?
Oui.
Une spasticité peut être la conséquence d’un accident opératoire, d’un manque d’oxygénation cérébrale pendant une anesthésie ou d’une atteinte nerveuse iatrogène (provoquée par un acte médical).
Une expertise médicale peut déterminer s’il s’agit d’une faute ou d’un aléa thérapeutique.
Une spasticité peut être la conséquence d’un accident opératoire, d’un manque d’oxygénation cérébrale pendant une anesthésie ou d’une atteinte nerveuse iatrogène (provoquée par un acte médical).
Une expertise médicale peut déterminer s’il s’agit d’une faute ou d’un aléa thérapeutique.
5. Quels traitements existent pour la spasticité ?
Les traitements visent à réduire la rigidité et à améliorer la mobilité :
- kinésithérapie et rééducation intensive ;
- injections de toxine botulique ;
- traitement médicamenteux (baclofène, benzodiazépines) ;
- chirurgie fonctionnelle ou pompe à baclofène dans les cas sévères.
6. Quels préjudices peut entraîner la spasticité ?
La spasticité peut engendrer plusieurs postes de préjudice :
- souffrances endurées ;
- déficit fonctionnel permanent (AIPP/DFP) ;
- préjudice professionnel ;
- besoin d’aide humaine ;
- et parfois un préjudice esthétique ou d’agrément.
7. Comment est évalué le taux d’AIPP ou DFP en cas de spasticité ?
Le taux d’AIPP/DFP dépend :
- du degré de raideur musculaire ;
- de l’impact sur la mobilité ;
- et des limitations dans la vie quotidienne.
Les barèmes médico-légaux fixent un taux souvent compris entre 20 % et 80 % selon la gravité.
8. La spasticité ouvre-t-elle droit à une aide humaine permanente ?
Oui, dans les formes sévères.
Une aide humaine peut être nécessaire pour les gestes essentiels : toilette, habillage, déplacements, repas.
Ce besoin est indemnisé sous le poste assistance par tierce personne.
Une aide humaine peut être nécessaire pour les gestes essentiels : toilette, habillage, déplacements, repas.
Ce besoin est indemnisé sous le poste assistance par tierce personne.
9. Quelle indemnisation peut espérer une victime atteinte de spasticité ?
L’indemnisation dépend du degré de handicap et de l’impact sur la vie quotidienne.
Elle peut inclure :
Elle peut inclure :
- les dépenses médicales et paramédicales ;
- le déficit fonctionnel permanent ;
- les souffrances endurées ;
- et la perte de revenus ou préjudice professionnel.
10. Quel est le rôle de l’AIVF dans l’accompagnement des victimes atteintes de spasticité ?
L’Association AIVF aide les victimes à :
- faire reconnaître la spasticité comme séquelle indemnisable ;
- préparer leur dossier médical et d’indemnisation ;
- et, si nécessaire, orienter vers un avocat compétent en dommage corporel ou un médecin expert de recours.
Essentiel : La spasticité est une séquelle grave pouvant limiter lourdement la mobilité et l’autonomie.
L’AIVF aide les victimes à obtenir une évaluation médicale précise et une indemnisation complète de leurs préjudices.



