❓ FAQ — Préjudices liés à des pathologies évolutives : définition
1. Que signifie « pathologie évolutive » ?
2. Quels exemples de pathologies évolutives ?
👉 Maladies chroniques invalidantes (sclérose en plaques, polyarthrite)
👉 Certaines séquelles d’accidents aggravées avec le temps.
3. Quels types de préjudices sont concernés ?
– Le déficit fonctionnel permanent
– Le préjudice d’agrément
– Les souffrances endurées
– Les besoins en assistance tierce personne qui augmentent dans le temps.
4. Comment sont évalués ces préjudices ?
5. Quelles particularités dans l’indemnisation ?
6. Peut-on demander une réouverture du dossier ?
7. Quel est le rôle du médecin conseil de victimes ?
8. Pourquoi recourir à un avocat spécialisé ?
9. Existe-t-il un risque de sous-indemnisation ?
10. Quels délais pour agir ?
Préjudices liés à des pathologies évolutives : définition
Les préjudices extrapatrimoniaux évolutifs (hors consolidation) sont des préjudices liés à des pathologies évolutives telles que le VIH, l’hépatite C, la maladie de Creutzfeldt Jacob… L’objectif est d’indemniser le préjudice résultant, pour la victime, de la connaissance du risque d’apparition d’une pathologie mettant en jeu son pronostic vital. Il s’agit d’un poste de préjudice relativement récent qui concerne toutes les pathologies évolutives. Il s’agit notamment de maladies incurables susceptibles d’évoluer et dont le risque d’évolution constitue en lui-même un chef de préjudice distinct qui doit être indemnisé en tant que tel. C’est un chef de préjudice qui existe en dehors de toute consolidation des blessures, puisqu’il se présente pendant et après la maladie traumatique. Tel est le cas du préjudice lié à la contamination d’une personne par le virus de l’hépatite C, celui du V.I.H., la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou l’amiante. Il s’agit ici d’indemniser “le préjudice résultant pour une victime de la connaissance de sa contamination par un agent exogène, quelle que soit sa nature (biologique, physique ou chimique), qui comporte le risque d’apparition, à plus ou moins brève échéance, d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital”. Bien évidemment, la liste de ce type de préjudice est susceptible de s’allonger dans l’avenir au regard des progrès de la médecine qui mettent de plus en plus en évidence ce type de pathologie virale ou autre jusque-là inexistante ou non détectée.