Erreur médicale suite à un accouchement : question de victimes
Questions de victimes concernant des erreurs au niveau de l’accouchement. L’avis d’un médecin expert est souvent le préalable à toute action. Il convient que le médecin n’a pas respecté les règles de l’art actuel de l’accouchement pour que la faute soit reconnue.
Comment se faire indemniser suite à un problème de responsabilité médicale lié à un accouchement ?
Il y a faute lorsque les règles de l’art n’ont pas été respectées. C’est le médecin expert qui détermine s’il y a eu une faute ou non. Si la faute de l’accouchement est reconnue, alors la victime a droit à la réparation intégrale de son préjudice. Lorsque les conditions de gravité sont réunies (notamment par exemple au moins 6 mois d’ITT), nous suggérons aux victimes d’une faute à l’occasion d’un accouchement de passer par la CRCI. C’est la procédure la plus simple et la plus rapide qui en général donne des bons résultats.
Essentiel à retenir sur l’accouchement et la faute médicale
Les erreurs ou fautes commises par les praticiens pendant la grossesse ou lors d’un accouchement peuvent engendrer des conséquences d’une extrême gravité, parfois lourdes pour l’enfant. Il est donc crucial de comprendre avec précision les règles régissant la responsabilité médicale dans ces circonstances particulières.
Droits des victimes en cas d’erreur ou de faute médicale
Si vous êtes victime d’une erreur ou d’une faute médicale lors d’un accouchement par voie basse ou césarienne, vous avez droit à la réparation intégrale des préjudices de votre enfant nouveau-né. Il est nécessaire d’engager la responsabilité pour faute du médecin gynécologue ou de la sage-femme, comme prévu par les dispositions légales du code de la santé publique pour vous protéger des conséquences des erreurs médicales. Qu’il s’agisse d’une faute objectivable, d’un aléa thérapeutique ou d’un accident médical, vous êtes protégé.
Exemples de fautes médicales lors de l’accouchement
Une faute peut être constatée lorsque l’accouchement est déclenché prématurément, si un gynécologue-obstétricien a donné des consignes de monitorage discontinu obsolètes, ou s’il a sous-estimé une situation obstétricale à haut risque malgré des indications cliniques évidentes. C’est aussi le cas si une césarienne est effectuée trop tardivement ou si une erreur de diagnostic de la sage-femme pendant le travail a conduit à un accouchement par voie basse alors qu’une césarienne était nécessaire. Les négligences d’une sage-femme, comme débrancher le monitoring ou ne pas appeler le médecin à temps malgré l’évolution du travail, peuvent contribuer à créer un handicap chez le bébé.
Recours en cas de faute médicale en obstétrique
Toute victime d’une faute médicale par un obstétricien dans une clinique, une polyclinique ou un hôpital public peut saisir le Tribunal Judiciaire ou la CCI. Il est important d’être bien informé et d’obtenir une juste réparation des préjudices suite à la naissance due à des soins fautifs. Chaque patiente et son enfant devraient bénéficier de la prise en charge de la perte de chance.
Question de victime : erreur médicale suite à un accouchement. Quelles sont les possibilités pour être indemnisé ? Quelle indemnisation est alors possible ?
Réponse de l’AIVF sur erreur médicale et accouchement.
Effectivement, il semble bien s’agir d’une erreur médicale. La CRCI peut rendre un avis. Prenez le temps de lire la rubrique ci-dessous afin dans un premier temps d’avoir la culture nécessaire. Ensuite, il conviendra de faire le recours en erreur médicale comme proposé dans la rubrique. Lire attentivement la page suivante : erreur médicale, comment faire ?
Retenir : le préalable à toute action est l'avis d'un médecin expert sur l'accouchement afin de ne pas partir dans des procédures longues et couteuses pour rien. Il y a la solution de saisir la CRCI, en premier lieu, qui est la meilleure solution pour avoir un avis. Mettre un message à l'association si vous avez besoin d'être éclairé sur le recours suite à un accouchement.
Exemples de questions posées sur une erreur médicale suite à un accouchement
Accouchement avec col mal décerclé
Dans le cadre de ma grossesse, j’ai subi un cerclage du col utérin pour des raisons de Béance cervicale. Le 12 août, le cerclage a soi-disant été retiré. Le 6 février, après 25 h de contractions et un col fermé, j’ai été transférée d’urgence au bloc pour une césarienne. Étonnant pour quelqu’un qui a eu le col cerclé. S’en sont ensuivi des douleurs au bas ventre qui ont nécessité une consultation chez la sage-femme, et nous découvrons que le col est toujours cerclé. Ce qui signifie, qu’ils ont voulu me faire accoucher par voie basse avec un col cerclé. J’estime qu’il s’agit d’une faute lourde et je souhaite l’assistance d’un avocat.
Accouchement
Voilà pendant mon accouchement il y a 13 ans mon fils est tombé par terre à cause de la sage-femme qui ne m’a pas écouté. 13 mois plus tard mon fils fait des crises d’épilepsie à répétition durant 8 ans, il est obligé de prendre des médicaments très lourds. Durant 10 ans plus aucune crise ni médicament, mais là en février ces crises recommencent, il est actuellement sous médicament. Ma question, est-ce que ce que je dois faire pour un procès contre l’hôpital et la sage-femme qui m’a fait accoucher ce jour-là ?
Avis d’un avocat suite à un accouchement
J’ai accouché en juin d’une petite fille en chu (une ventouse était posée échec puis pose de forceps) durant l’effort de poussée. Une expression utérine a été réalisée, ce qui est formellement interdit. Suite à l’accouchement, j’ai une incontinence urinaire et anale. Ne supportant plus cette situation incontinence anale, en février, je consulte un gastro-entérologue qui réalise un écho endoscopie et une manométrie. Résultat : un défet sur le sphincter externe d’environ 60 degrés, contraction sphinctérienne limitée et trouble de la sensibilité rectale. Je réalise de nombreuses séances de kiné. Depuis la naissance de ma fille, vie a complètement changé. Je n’arrive plus à me retenir pour aller aux toilettes. Je ne sors plus, plus de ciné, plus de sport, pas d’activité avec ma fille. Je fais attention à ce que je mange pour aller moins souvent à la selle. À ce jour, j’ai ma qualité de vie très perturbée, je suis angoissée. Ma vie de couple est perturbée et j’ai une baisse de libido. J’ai réalisé un dossier en CCI. Conclusions CRCI : état de santé non consolidé (réalisé une nouvelle expertise). Réparation des préjudices incombe à l’assureur du ch de Roubaix 20% : Souffrances évaluées 3/7. L’assurance du chu me propose
–déficit fonctionnel temporaire partiel classe 2 : 25% : 3269.50 euros x 20%= 653.90 euros
–déficit fonctionnel temporaire partiel classe 1 : 10% : 534.30 euros x 20%=106.86 euros
-souffrances endurées : 3/7 : 3500 euros x 20%= 700 Euros
Je trouve que c’est vraiment très peu par rapport aux souffrances que j’endure et à ma qualité de vie qui est très altérée. Je souhaite avoir votre avis. Faut-il saisir en judiciaire ? Que puis-je obtenir de plus ?