Choc post traumatique accident voiture et indemnisation

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Choc post traumatique accident voiture et indemnisation

 “Vous pouvez compter sur l’Association AIVF pour vous épauler. Bon courage à chacun. Le président d’honneur de l’AIVF Patrick Kloepfer”

 

Choc posttraumatique, accident voiture et indemnisation : explications

Suite à un accident de voiture, souvent les victimes se plaignent d’un état de stress posttraumatique. Ce préjudice pose fréquemment des problèmes au moment de l’indemnisation. Pour éviter ceux-ci, il ne faut pas tarder, juste après un accident de voiture, de vous rendre chez votre médecin traitant afin qu’il vous fasse un certificat médical précisant bien que vous avez été victime d’un choc posttraumatique. Il ne faut pas non plus hésiter à vous faire prescrire les médicaments nécessaires. D’une part, seules les pathologies en relation directe et certaine avec l’accident de voiture peuvent être indemnisées. Plus vous attendez pour vous faire faire un certificat médical, plus l’assureur sera en position pour dire que rien ne prouve que c’est en relation avec l’accident de voiture. D’autre part, les assureurs ont tendance à classer cette pathologie choc posttraumatique comme relevant de la psychiatrie alors que c’est discutable et également neurologique.

Choc posttraumatique, accident voiture : un vrai poste de préjudice à part entière

Il n’est pas rare que ce poste de préjudice choc posttraumatique soit oublié tout simplement. Les assureurs n’aiment pas trop indemniser ce type de préjudice et le comportement des victimes à l’égard du choc posttraumatique ou stress posttraumatique n’est pas toujours bien adapté. Il y a essentiellement trois comportements de la victime qui font que le choc posttraumatique n’est pas pris en compte. Il y a d’abord le cas de la victime qui a eu des séquelles sévères et qui souffrent de celles-ci. Les médicaments qu’il prend immédiatement après l’accident de voiture font office d’anxiolytique. L’attention de la victime est plus portée sur l’état de ses blessures plutôt que de se concentrer sur son état d’anxiété. Avec le temps, il considère que son état d’anxiété est dû aux différentes blessures et il n’envisage pas que ce peut être un choc posttraumatique. Il y a ensuite beaucoup de victimes qui se considèrent comme ayant beaucoup de caractère et qui refusent par peur ou par honte de se reconnaître victime de cette pathologie. Elles pensent que ce sont les gens faibles qui ont ces effets. Elles tentent de lutter seules. C’est évidement une fausse idée de base puisque le choc posttraumatique est un problème neurologique. Il y a enfin les victimes qui avaient pu être déjà déprimées avant l’accident de voiture et qui ne font pas la distinction entre leur état antérieur et ce nouvel état d’anxiété. Ces victimes souvent se livrent spontanément au médecin expert qui ne manque pas de dire qu’il n’y a pas de choc posttraumatique, mais un état antérieur…

Rubrique à lire plus particulièrement

Vérifier le taux d’aipp du stress post traumatique.

Choc posttraumatique, accident voiture et indemnisation

Il convient de ne pas tomber dans les pièges tendus par le médecin expert d’assurances. Le choc posttraumatique est un vrai poste de préjudice et peut être inclus dans le poste de préjudice AIPP. Le taux AIPP peut aller de 0 à 25 pour cent, prévue que ce n’est pas du tout un poste anodin. Dans les cas importants, il peut en résulter une incidence professionnelle. La vérité est que l’assureur n’aime pas indemniser ce préjudice choc posttraumatique, car c’est une pathologie qui ne se voit pas, qui peut venir en partie d’un état antérieur, et dont la victime peut réussir à guérir un jour !

 

Le stress post traumatique est une pathologie courante

Retenir : 
Le stress posttraumatique est une pathologie courante
 suite à un accident de la route. Il faut dès le départ la faire 
attester par un certificat médical initial. 
Ce poste est souvent oublié. La victime doit bien se renseigner 
avant toute expertise médicale demandée par l'assureur.

Exemples de questions sur le sujet choc posttraumatique

Choc posttraumatique et consolidation

J’ai subi un accident de la route non responsable, véhicule irréparable. En résulte problème, cervicalgies et dorsalgies + état de stress posttraumatique reconnu par la sécurité sociale au titre de l’accident de travail, car je revenais de mon boulot.(accident de trajet). Petite précision et pas des moindres, j’étais enceinte de 3 mois au moment des faits. S’est ensuivi un accident de travail de 1 mois et demi et je reviens en mi-temps thérapeutique. Je n’ai repris le volant qu’un an après les faits, SEULE, je n’ai jamais conduit avec mon enfant. Je suis suivi par un kiné pour les douleurs et un psychiatre pour mon état. Je suis toujours sous traitement et en mi-temps thérapeutique. 1. Ai-je réellement besoin d’un avocat ou d’un médecin pour m’assister ? Combien ça me coûterait ? 2. Quel pourrait être le montant de mon préjudice ? NB, j’ai déjà rencontré le médecin expert en juin, mais étant donné que je n’étais pas consolidée, il ne m’a rien proposé, juste un futur rdv.

Choc posttraumatique et indemnisation

J’ai été victime d’un accident de moto (choc frontal contre une voiture) non responsable.  Je me rendais à mon travail, j’étais donc indemnisé en accident de trajet. L’assurance de mon véhicule a ainsi pris en charge le remboursement de la moto (épave) ainsi que mon équipement. Je suis resté 2 jours dans un hôpital où il a été soigné d’une Luxation claviculaire stade 2 contusion cheville genoux ainsi que dermabrasion aux cuisses. Je suis resté 5 mois en accident de travail, 1 mois en mi-temps thérapeutique pour ensuite reprendre mon travail de manière totale en continuant bien sûr ma séance de kinésithérapie. Mon état a été considéré comme consolidé en septembre par le médecin expert de mon assurance. Cependant, impossible pour moi de reprendre mes activités sportives suite à mon accident et les séquelles qu’il a entraînées. J’ai reçu une offre d’indemnisation s’élevant à 4139 euros dont 1000 euros de provision à déduire. Nous sommes actuellement en mai et j’ai développé depuis plusieurs mois un état de stress posttraumatique lié à l’accident. J’ai d’abord vu un psychologue qui m’a ensuite redirigé vers un psychiatre. Je suis présentement sous anxiolytiques et antidépresseurs (aucun passif de dépressif). Ma question est la suivante : Le montant de l’indemnisation corporelle est-elle à la hauteur du préjudice subi ? Les séquelles psychologiques sont elles à prendre en compte dans l’offre d’indemnisation ? Je n’ai pas accepté l’offre d’indemnisation à ce jour.

Indemnisation suite accident non responsable et stress posttraumatique

Nous avons été victimes le 21 septembre dernier, ma mère en moi, d’un accident de la route non responsable (dans un bouchon, une personne a heurté violemment l’arrière de mon véhicule, le laissant hors d’usage – ma mère était en état de choc posttraumatique, mais nous n’avons pas fait intervenir ni les pompiers, ni la police). Depuis, j’ai du pour ma part avoir recours à 3 séances d’ostéopathie (douleurs et contractures aux cervicales et dorsales). Pour ma mère(84 ans), elle a dû avoir recours à des séances d’ostéopathie + kinésithérapie. Certaines douleurs persistent encore pour ce qui la concerne. J’ai pour ma part également eu un choc posttraumatique puisque j’ai par la suite eu peur de conduire (séance chez un hypnothérapeute). J’ai aussi dû faire des recherches afin d’acquérir un nouveau véhicule alors que n’avions pas de gros moyens. Pour ce qui me concerne, l’assurance me propose une indemnisation de 250 Euros, qui ne couvre ni le temps ni les km parcourus en différentes démarches. Nous souffrons toujours du stress posttraumatique.

TSPT enfant 5 ans suite accident de la route stress posttraumatique

J’ai été victime d’un accident de la route avec mon enfant de 5 ans. Une voiture m’a refusé la priorité et je l’ai percutée de plein fouet à 80 km/h. La violence du choc a été importante et au jour où je vous écris, je remarque que l’accident a marqué de manière forte mon fils. Un choc posttraumatique évident :  une grosse angoisse en voiture est présente et même lors de sorties à vélo, il manifeste une profonde peur de croiser des voitures. Ma question porte sur l’indemnisation du choc posttraumatique et la valeur du préjudice qui peut y avoir, sachant que de notre côté, nous allons déjà entamer des séances de sophrologie et de psychologie.

Informations stress posttraumatique 

Suite à un accident de circulation (moto) acté comme accident de trajet en rentrant de mon travail. Mon administration à ce jour n’a jamais voulu reconnaître l’état de stress posttraumatique dû à cet accident, se contentant de reconnaître 10% d’IPP pour un genou amoché lors de cet accident. J’ai refusé toutes les considérations d’indemnisations de mon employeur et assureur et laisser “ouvert” cet accident de travail, étant toujours suivi depuis mon médecin traitant et une psychiatre suite à ce jour… L’on m’a fait passer des expertises médicales, 2 consécutives mandatées par min employeur en ma faveur  + une effectuée à mes frais auprès d’un médecin expert accrédité sur la liste préfectorale du Gard pour corroborer les 2 premières, puis, sorti d’un chapeau, un 3ᵉ “expert”, mandaté par mon administration a décrété en 5 min et 2 lignes sur son rapport, que mon état n’avait aucun rapport avec cet accident. Depuis ce jour, je me bats pour faire reconnaître que mon état de santé actuel (cauchemar répétitif de la scène) est dû à cet accident. J’ai perdu des pans entiers de ma mémoire, ma concentration est altérée, ma rapidité d’exécution dans des tâches que je maitrisais auparavant également ainsi que des troubles du sommeil entre autres. Et ce n’est que certains des effets visibles, je suis toujours sur le qui vive depuis ailleurs, bref ma vie a complètement changé depuis… Arrêté à de multiples reprises (surtout à la date anniversaire) en maladie simple, je tiens à le préciser, je suis considéré comme un simulateur, un fainéant vis-à-vis de mes collègues, ma hiérarchie me discrédite au maximum afin que je lâche prise (ou que je démissionne de moi-même), car d’après les professionnels de santé rencontrée ce genre de séquelles coûteraient beaucoup d’argent à mon employeur et par ailleurs à mon assureur en qualité de réparations des multiples préjudices subits qui ont changé le cours de ma vie depuis… N’étant pas un féru d’internet et autres réseaux sociaux, le mail est celui de ma compagne, dans le cas où il serait possible de faire chose en ce qui concerne mon cas…