Choc post traumatique accident voiture et indemnisation

Pour toutes vos questions l’Association AIVF est là pour vous répondre du Lundi au Vendredi de 9h00 à 18h00

AIVF : le pont pour vous aider à passer les difficultés liées à l’indemnisation de votre préjudice corporel
AIVF : le pont pour vous aider à passer les difficultés liées à l’indemnisation de votre préjudice corporel

Permanence : posez votre question via la rubrique “Contact”.  Réponse dans la journée.

Sécurité routière et aide aux victimes. Cliquez sur la photo

Choc Post traumatique Après un accident de voiture : Comprendre et Obtenir Indemnisation

Essentiel à retenir

  1. Consultation Médicale Immédiate : La victime doit rapidement consulter un médecin pour obtenir un certificat médical attestant du choc posttraumatique. Ce document est crucial pour établir le lien entre l’accident et l’état psychologique de la victime, facilitant ainsi le processus d’indemnisation.
  2. Traitement Médical Adéquat : Il est important de suivre les traitements prescrits par les professionnels de santé. La reconnaissance et l’indemnisation du choc posttraumatique dépendent en partie de la mise en place d’un traitement ciblé, mettant en évidence la gravité de la condition.
  3. Défis dans la Reconnaissance du Préjudice : Le choc posttraumatique est souvent sous-évalué par les assureurs et mal interprété, parfois considéré uniquement sous l’angle psychiatrique alors qu’il présente également une dimension neurologique. Cette situation complique sa reconnaissance comme préjudice indemnisable.
  4. Importance de l’Evaluation du Préjudice : Le choc posttraumatique doit être pris en compte comme un dommage à part entière, pouvant influencer le taux d’AIPP. Les victimes doivent être conscientes de l’impact significatif de ce préjudice sur leur vie quotidienne et professionnelle pour obtenir une indemnisation juste.
  5. Interaction avec les Experts d’Assurances : Les victimes doivent aborder avec prudence les évaluations faites par les experts médicaux des assurances, qui peuvent tenter de minimiser l’impact du choc posttraumatique ou de le relier à des états antérieurs pour réduire les indemnisations.

Suite à un accident de voiture, les victimes peuvent expérimenter un état de stress posttraumatique, un trouble profondément perturbant qui peut altérer significativement la qualité de vie. Cependant, ce préjudice est souvent sous-évalué lors du processus d’indemnisation, principalement en raison de sa nature moins visible et complexe à quantifier. Pour garantir une prise en charge adéquate, il est crucial de suivre plusieurs étapes immédiatement après l’accident :

  1. Consultation Médicale Rapide : Il est essentiel de consulter votre médecin traitant sans délai pour obtenir un certificat médical attestant du choc posttraumatique. Ce document servira de preuve indéniable du lien entre l’accident et votre état psychologique, facilitant ainsi le processus d’indemnisation.
  2. Traitement Adapté : Ne négligez pas la prescription de traitements médicaux nécessaires. La reconnaissance du choc posttraumatique comme un préjudice nécessitant une indemnisation repose en partie sur la mise en œuvre d’un traitement ciblé, soulignant la gravité et la réalité de votre condition.
  3. Lutte contre les Préjugés : Le choc posttraumatique est souvent mal interprété, soit comme une faiblesse psychologique, soit comme relevant uniquement de la psychiatrie, alors qu’il s’agit également d’une condition neurologique. Cette dualité complexifie sa reconnaissance comme préjudice par les assureurs.

Les Difficultés de Reconnaissance et d’Indemnisation

Le parcours d’indemnisation est semé d’embûches, principalement à cause de la perception erronée du choc posttraumatique par les assureurs et certains professionnels de santé. Les victimes rencontrent souvent des obstacles liés à :

  • La Minimisation du Préjudice : Les assureurs sont réticents à indemniser un poste de préjudice qui semble “invisible” ou subjectif, d’autant plus si la victime présentait déjà des signes de dépression ou d’anxiété avant l’accident.
  • Les Comportements des Victimes : Certains comportements ou croyances peuvent involontairement minimiser l’importance du choc posttraumatique. Que ce soit par refus d’admettre la condition par crainte de stigmatisation, par focalisation exclusive sur les blessures physiques, ou par confusion avec des états antérieurs d’anxiété.

Indemnisation et Evaluation du Préjudice

Il est fondamental de ne pas sous-estimer l’impact du choc posttraumatique lors de l’évaluation des indemnités. Ce préjudice doit être considéré comme un poste de dommage à part entière, potentiellement inclus dans l’évaluation du taux AIPP (Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique). Les taux d’indemnisation peuvent varier significativement, reflétant la gravité de l’impact sur la vie quotidienne et l’incidence professionnelle de la victime.

  • Importance du Certificat Médical : Un certificat médical détaillé, établi par un professionnel de santé reconnu, est indispensable. Il doit préciser clairement le lien entre le choc posttraumatique et l’accident de voiture, ainsi que l’impact sur la vie de la victime.
  • Agir avec Prudence face aux Experts d’Assurances : Les victimes doivent être préparées à interagir avec les médecin experts des assurances avec prudence. Ces derniers peuvent chercher à minimiser l’impact du choc posttraumatique ou à le relier à des conditions préexistantes pour réduire le montant de l’indemnisation.

En conclusion, bien que le chemin vers une indemnisation juste pour choc posttraumatique après un accident de voiture puisse être complexe, une approche proactive, informée et soutenue par des preuves médicales solides, maximise les chances de reconnaissance et de réparation adéquate du préjudice.

Rubrique à lire plus particulièrement

Vérifier le taux d’aipp du stress post traumatique.

Le stress post traumatique est une pathologie courante

Retenir : 
Le stress posttraumatique est une pathologie courante
 suite à un accident de la route. Il faut dès le départ la faire 
attester par un certificat médical initial. 
Ce poste est souvent oublié. La victime doit bien se renseigner 
avant toute expertise médicale demandée par l'assureur.

Exemples de questions sur le sujet choc posttraumatique

Choc posttraumatique et consolidation

J’ai subi un accident de la route non responsable, véhicule irréparable. En résulte problème, cervicalgies et dorsalgies + état de stress posttraumatique reconnu par la sécurité sociale au titre de l’accident de travail, car je revenais de mon boulot.(accident de trajet). Petite précision et pas des moindres, j’étais enceinte de 3 mois au moment des faits. S’est ensuivi un accident de travail de 1 mois et demi et je reviens en mi-temps thérapeutique. Je n’ai repris le volant qu’un an après les faits, SEULE, je n’ai jamais conduit avec mon enfant. Je suis suivi par un kiné pour les douleurs et un psychiatre pour mon état. Je suis toujours sous traitement et en mi-temps thérapeutique. 1. Ai-je réellement besoin d’un avocat ou d’un médecin pour m’assister ? Combien ça me coûterait ? 2. Quel pourrait être le montant de mon préjudice ? NB, j’ai déjà rencontré le médecin expert en juin, mais étant donné que je n’étais pas consolidée, il ne m’a rien proposé, juste un futur rdv.

Choc posttraumatique et indemnisation

J’ai été victime d’un accident de moto (choc frontal contre une voiture) non responsable.  Je me rendais à mon travail, j’étais donc indemnisé en accident de trajet. L’assurance de mon véhicule a ainsi pris en charge le remboursement de la moto (épave) ainsi que mon équipement. Je suis resté 2 jours dans un hôpital où il a été soigné d’une Luxation claviculaire stade 2 contusion cheville genoux ainsi que dermabrasion aux cuisses. Je suis resté 5 mois en accident de travail, 1 mois en mi-temps thérapeutique pour ensuite reprendre mon travail de manière totale en continuant bien sûr ma séance de kinésithérapie. Mon état a été considéré comme consolidé en septembre par le médecin expert de mon assurance. Cependant, impossible pour moi de reprendre mes activités sportives suite à mon accident et les séquelles qu’il a entraînées. J’ai reçu une offre d’indemnisation s’élevant à 4139 euros dont 1000 euros de provision à déduire. Nous sommes actuellement en mai et j’ai développé depuis plusieurs mois un état de stress posttraumatique lié à l’accident. J’ai d’abord vu un psychologue qui m’a ensuite redirigé vers un psychiatre. Je suis présentement sous anxiolytiques et antidépresseurs (aucun passif de dépressif). Ma question est la suivante : Le montant de l’indemnisation corporelle est-elle à la hauteur du préjudice subi ? Les séquelles psychologiques sont elles à prendre en compte dans l’offre d’indemnisation ? Je n’ai pas accepté l’offre d’indemnisation à ce jour.

Indemnisation suite accident non responsable et stress posttraumatique

Nous avons été victimes le 21 septembre dernier, ma mère en moi, d’un accident de la route non responsable (dans un bouchon, une personne a heurté violemment l’arrière de mon véhicule, le laissant hors d’usage – ma mère était en état de choc posttraumatique, mais nous n’avons pas fait intervenir ni les pompiers, ni la police). Depuis, j’ai du pour ma part avoir recours à 3 séances d’ostéopathie (douleurs et contractures aux cervicales et dorsales). Pour ma mère(84 ans), elle a dû avoir recours à des séances d’ostéopathie + kinésithérapie. Certaines douleurs persistent encore pour ce qui la concerne. J’ai pour ma part également eu un choc posttraumatique puisque j’ai par la suite eu peur de conduire (séance chez un hypnothérapeute). J’ai aussi dû faire des recherches afin d’acquérir un nouveau véhicule alors que n’avions pas de gros moyens. Pour ce qui me concerne, l’assurance me propose une indemnisation de 250 Euros, qui ne couvre ni le temps ni les km parcourus en différentes démarches. Nous souffrons toujours du stress posttraumatique.

TSPT enfant 5 ans suite accident de la route stress posttraumatique

J’ai été victime d’un accident de la route avec mon enfant de 5 ans. Une voiture m’a refusé la priorité et je l’ai percutée de plein fouet à 80 km/h. La violence du choc a été importante et au jour où je vous écris, je remarque que l’accident a marqué de manière forte mon fils. Un choc posttraumatique évident :  une grosse angoisse en voiture est présente et même lors de sorties à vélo, il manifeste une profonde peur de croiser des voitures. Ma question porte sur l’indemnisation du choc posttraumatique et la valeur du préjudice qui peut y avoir, sachant que de notre côté, nous allons déjà entamer des séances de sophrologie et de psychologie.

Informations stress posttraumatique 

Suite à un accident de circulation (moto) acté comme accident de trajet en rentrant de mon travail. Mon administration à ce jour n’a jamais voulu reconnaître l’état de stress posttraumatique dû à cet accident, se contentant de reconnaître 10% d’IPP pour un genou amoché lors de cet accident. J’ai refusé toutes les considérations d’indemnisations de mon employeur et assureur et laisser “ouvert” cet accident de travail, étant toujours suivi depuis mon médecin traitant et une psychiatre suite à ce jour… L’on m’a fait passer des expertises médicales, 2 consécutives mandatées par min employeur en ma faveur  + une effectuée à mes frais auprès d’un médecin expert accrédité sur la liste préfectorale du Gard pour corroborer les 2 premières, puis, sorti d’un chapeau, un 3ᵉ “expert”, mandaté par mon administration a décrété en 5 min et 2 lignes sur son rapport, que mon état n’avait aucun rapport avec cet accident. Depuis ce jour, je me bats pour faire reconnaître que mon état de santé actuel (cauchemar répétitif de la scène) est dû à cet accident. J’ai perdu des pans entiers de ma mémoire, ma concentration est altérée, ma rapidité d’exécution dans des tâches que je maitrisais auparavant également ainsi que des troubles du sommeil entre autres. Et ce n’est que certains des effets visibles, je suis toujours sur le qui vive depuis ailleurs, bref ma vie a complètement changé depuis… Arrêté à de multiples reprises (surtout à la date anniversaire) en maladie simple, je tiens à le préciser, je suis considéré comme un simulateur, un fainéant vis-à-vis de mes collègues, ma hiérarchie me discrédite au maximum afin que je lâche prise (ou que je démissionne de moi-même), car d’après les professionnels de santé rencontrée ce genre de séquelles coûteraient beaucoup d’argent à mon employeur et par ailleurs à mon assureur en qualité de réparations des multiples préjudices subits qui ont changé le cours de ma vie depuis… N’étant pas un féru d’internet et autres réseaux sociaux, le mail est celui de ma compagne, dans le cas où il serait possible de faire chose en ce qui concerne mon cas…