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Comment être indemnisé d’un accident à l’étranger ?
Essentiel à retenir
- Procédure d’Indemnisation en Fonction de la Responsabilité:
- En cas d’accident à l’étranger, l’indemnisation peut se faire via un contrat d’assurance type garantie des accidents de la vie si aucun tiers n’est responsable, ou en engageant la responsabilité civile d’un tiers si celui-ci est à l’origine de l’accident.
- Recours au Fonds de Garantie et Assistance Consulaire:
- Pour les accidents à l’étranger, il est possible de saisir le Fonds de Garantie en France, avec un délai de trois ans depuis la date de l’accident. Obtenir le procès-verbal de l’accident et l’assistance du consulat de France peut s’avérer nécessaire.
- Types de Contrats d’Assurance et Indemnisation:
- Il existe différents contrats d’assurance (individuelle, responsabilité civile, services d’assistance) pouvant être sollicités après un accident à l’étranger. L’indemnisation dépend de la nature du contrat et nécessite une déclaration de sinistre respectant les délais fixés.
- Nature et Évaluation des Prestations:
- Les prestations suite à un accident à l’étranger peuvent être forfaitaires, basées sur des barèmes prédéfinis, ou indemnitaire, évaluées selon le préjudice réel. Il est important de noter que les montants d’indemnisation peuvent varier significativement d’un pays à l’autre.
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Procédures Spécifiques selon le Pays de l’Accident:
- Pour les accidents dans l’UE, des correspondants entre pays facilitent l’indemnisation. Dans les pays tiers, la loi locale prévaut et l’assurance peut ne pas être obligatoire. En cas de difficulté d’indemnisation, le recours à la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions peut être envisagé pour les victimes françaises selon certaines conditions.
Accident à l’étranger et loi française
La procédure en indemnisation suite à un accident de la route à l’étranger dépend de l’accident subi. Vous pouvez être indemnisé dans le cadre d’un contrat d’assurance type garantie des accidents de la vie si l’accident n’est pas causé par un tiers responsable, ou être indemnisé en mettant en cause la responsabilité civile du responsable de votre dommage si l’accident est causé par une tierce personne.
Il est possible de saisir le Fonds de Garantie. Pour cela, il conviendra de réussir à obtenir le procès-verbal établi dans le pays où a eu lieu l’accident de la route. Il est possible de demander de l’aide au consulat de France. Le délai de saisine du fonds de garantie. Vous avez trois ans à partir de la date de l’accident.
Accident à l’étranger, indemnisation par contrat d’assurance individuelle
Il existe trois grands groupes de contrats que vous pouvez solliciter suite à un accident à l’étranger :
– les assurances individuelles : elles vous couvrent directement en fonction de l’événement ou du préjudice subi sans qu’il soit nécessaire d’identifier la cause ou le responsable. Cela regroupe les assurances de dommages (garantie du patrimoine) et les assurances de personnes (garantie de la personne humaine) ; il peut par exemple s’agir des contrats d’assurance vie.
– les assurances de responsabilité civile : l’assureur n’intervient que si la responsabilité de son assuré est engagée et reconnue, soit judiciairement, soit amiablement.
– les services : services d’assistance et prestations offertes.
La société d’assurance intervient après l’événement, en général après votre retour, pour vous rembourser le montant des frais engagés ou vous indemniser des dommages subis suite à l’accident à l’étranger. Pour cela, il convient de faire une déclaration de sinistre. Faites attention à respecter les délais de déclaration de sinistre suite à votre accident à l’étranger. À défaut, vous pourriez perdre vos droits à indemnisation. Aux termes de l’article L. 113-2 du Code des assurances, l’assuré est obligé de donner avis à l’assureur du sinistre dès qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat. Vous devrez fournir un certain nombre d’informations (numéro de contrat, circonstances du sinistre, etc.) et de documents relatifs à l’événement.
– Pour les garanties décès, vous devrez fournir un certificat ou toute autre preuve du décès. En ce qui concerne les personnes disparues, une décision de justice sera nécessaire à la mise en jeu des garanties (voir page concernant les démarches administratives en cas de décès à l’étranger).
– Pour les dommages corporels suite à un accident à l’étranger, certaines garanties d’incapacité-invalidité pourront nécessiter une expertise médicale pour évaluer les dommages subis.
Quelle indemnisation pour un accident de la route à l’étranger ?
Les prestations que vous êtes susceptibles de percevoir selon les clauses d’un contrat suite à un accident à l’étranger :
-des prestations à caractère forfaitaire : elles sont fixées à l’avance dans le contrat, en fonction d’éléments prédéterminés : barèmes conventionnels, garanties en capitaux… par l’assureur et l’assuré, indépendamment du préjudice réellement subi. Les prestations forfaitaires les plus courantes concernent les garanties décès, incapacité temporaire ou permanente et invalidité. Elles peuvent se cumuler avec les prestations versées par les régimes de couverture sociale obligatoires.
– des prestations à caractère indemnitaire : elles sont évaluées en fonction du préjudice effectivement subi et visent à replacer l’assuré dans la situation qui aurait été la sienne si l’accident n’avait pas eu lieu. Dans les assurances couvrant les accidents corporels, la garantie des frais médicaux constitue une prestation à caractère indemnitaire : l’assureur rembourse à l’assuré, sur justificatifs, la part des dépenses médicales occasionnées par l’accident et non prise en charge par d’autres organismes.
Les prestations versées en cas d’incapacité de travail ou d’invalidité peuvent avoir, elles aussi, selon les contrats, un caractère indemnitaire.
En cas de dommages corporels, l’indemnisation tend en principe à aboutir à la réparation intégrale du préjudice subi. Il peut cependant arriver que le contrat d’assurance comprenne des valeurs maximales de garantie. Il faut également souligner que, si la plupart des pays retiennent cette notion de réparation intégrale, les montants attribués peuvent être très différents pour une situation identique.
– La garantie décès à l’étranger : en cas de décès de l’assuré, son assureur verse la prestation prévue (capital ou rente) au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) ou, à défaut, à ses ayants droits.
– La garantie invalidité ou incapacité permanente : cette garantie prévoit, selon les dispositions du contrat, le versement d’un capital ou d’une rente en cas d’invalidité permanente, totale ou partielle, consécutive à un accident à l’étranger. Le taux d’invalidité est fixé par le médecin expert désigné par la société d’assurances, selon le barème de référence précisé dans le contrat. Chaque contrat détermine à partir de quel taux d’incapacité permanente partielle l’assuré perçoit une indemnisation.
– La garantie incapacité temporaire : lorsqu’un accident à l’étranger oblige l’assuré à interrompre momentanément ses activités professionnelles, l’assureur lui verse une indemnité journalière forfaitaire fixée dans le contrat. Celle-ci est généralement payable dès le premier jour de l’accident, mais le plus souvent le contrat prévoit une durée maximale d’indemnisation.
– La garantie frais de soins : les frais de soins consécutifs à un accident à l’étranger (ambulance, hospitalisation, consultations, rééducation …) sont pris en charge par l’assureur en complément des régimes sociaux dans les limites indiquées par le contrat. Si vous avez été victime d’un accident à l’étranger, n’hésitez pas à contacter l’association d’aide à l’indemnisation des victimes de France afin d’obtenir plus de renseignements concernant la procédure à suivre dans le but d’être indemnisé au mieux de vos dommages corporels.
Indemnisation de l’accident de la route à l’étranger
L’indemnisation de l’accident de la route ayant eu à l’étranger s’effectue selon la loi interne de l’État sur lequel l’accident est survenu. Le montant de l’indemnisation dépend donc du droit du pays en question. Il existe des exceptions où la loi française s’appliquera en faveur des victimes :
– Les passagers d’un véhicule français s’ils sont français
– Si l’accident de la route ayant lieu à l’étranger implique uniquement des véhicules français
– Si l’accident de la route n’implique que des victimes françaises et qu’il n’y a pas de tiers impliqué
– La garantie du conducteur s’applique dans le cadre de la loi française, même à l’étranger en règle générale.
Comment être indemnisé d’un accident de la circulation à l’étranger ?
Des accords ont été pris entre les pays de l’Union européenne afin d’indemniser les victimes d’accidents de la circulation à l’étranger. Il existe ainsi des correspondants entre chaque pays chargés d’indemniser les victimes. Ces accords prévoient également l’indemnisation des piétons et les cyclistes ayant subi un accident de la route à l’étranger. La victime de l’accident de la route à l’étranger contacte à son retour en France le correspondant français de l’assureur étranger de l’auteur de l’accident. L’assureur français pourra alors proposer une indemnisation à la victime.
Conseils de l’association indemnisation accident de la route
Si vous avez été victime d’un accident de la circulation à l’étranger, n’hésitez pas à nous contacter via la permanence afin d’obtenir plus d’informations concernant les démarches à effectuer dans le but d’être indemnisé d’un accident de la route à l’étranger.
Recours contre le tiers étranger :
Vérifiez si le pays dans lequel a eu lieu l’accident à l’étranger relève d’un régime particulier ou non. Les pays se répartissent comme suivent :
− Pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre
(partie grecque), Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande,
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
− Pays de l’Espace Économique Européen : les 27 membres de l’Union Européenne
auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège
− Pays associé : la Suisse
− Pays « carte verte » : les pays précités ainsi que : Albanie, Andorre, Bosnie-Herzégovine,
Biélorussie, Croatie, Israël, Iran, Macédoine, Maroc, Moldavie, Serbie
Monténégro, Tunisie, Ukraine
− Pays tiers : les autres pays
– Si l’accident de la circulation dont vous êtes victime est survenu dans un pays de l’Espace Économique Européen ou en Suisse
Ou si l’accident à l’étranger est survenu dans un pays membre du système « carte verte » et a été causé par un véhicule immatriculé dans un pays de l’Espace Économique Européen ou en Suisse :
Pour faciliter vos démarches auprès de l’assureur du responsable, les assureurs des pays de l’Espace Économique Européen et de la Suisse doivent désigner, dans chaque pays membre, un représentant local avec lequel vous pourrez traiter votre dossier sans être confronté à l’obstacle linguistique. Ainsi, vous pouvez vous adresser, en France, au correspondant désigné par l’assureur étranger. Pour l’identifier, à partir notamment de l’immatriculation de l’autre véhicule impliqué et de la date de l’accident, vous devez solliciter l’organisme d’information français AGIRA (1 rue Jules Lefebvre, 75 009 Paris, 01-53-21-50-25, email : orginfo@agira.asso.fr). Vous pouvez également solliciter l’indemnisation de votre préjudice directement auprès de l’assureur du responsable. Précision de procédure : la loi applicable à votre indemnisation. Selon les dispositions de droit international, que vous présentiez votre demande directement à l’assureur étranger ou à son représentant en France, votre indemnisation sera soumise à la loi du pays où s’est produit l’accident à l’étranger, sauf si les deux parties impliquées résident dans le même État ; dans ce dernier cas c’est la loi de cet État qui s’applique (ainsi, la loi française ne serait applicable que si votre véhicule est seul en cause ou si l’accident ne met en cause que des véhicules immatriculés en France). Les conditions de la responsabilité et les causes d’exonération ou de limitation de responsabilité seront donc examinées au regard de la loi nationale applicable, tout comme les modalités d’indemnisation et l’étendue de la réparation. À cet égard, il faut noter que, contrairement à ce qui se passe en France, il peut exister des plafonds d’indemnisation dans certains pays. Le représentant de l’assureur a un délai de trois mois pour vous répondre. Il peut accepter sa responsabilité et engager une procédure d’indemnisation ou bien la refuser. Il doit alors motiver son refus. Il se peut que vous ne puissiez pas obtenir indemnisation par l’assureur du responsable pour l’un ou l’autre de ces motifs :
• l’assureur du véhicule auteur de l’accident n’a pas désigné de représentant en France,
• l’assureur ou son représentant ne vous a pas présenté d’offre d’indemnisation dans le délai de trois mois à compter de votre demande ou l’a refusée,
• le véhicule responsable n’a pu être identifié ou l’identification de la compagnie d’assurance n’a pas été possible dans un délai de deux mois après l’accident.
Dans ce cas, (sauf si le véhicule responsable est immatriculé en Suisse), vous pourrez alors vous adresser au Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAOD, 64 rue De France, 94682 Vincennes Cedex, tél : 01 43 98 77 00 ou 39, boulevard Vincent Delpeuch, 13255 Marseille Cedex 06, tél : 04 91 83 27 27, e-mail : contact@fga.fr). Intervenant à titre subsidiaire, le FGAO procédera à votre indemnisation, dans un délai de deux mois à compter de la date de votre demande, pour le compte de son homologue étranger. Attention cependant, vous ne pouvez pas présenter de demande d’indemnisation au FGAO si vous avez déjà engagé une action en justice directement à l’encontre de l’entreprise d’assurance du responsable.
– Si l’accident de la circulation dont vous êtes victime est survenu dans un pays tiers : C’est généralement la loi de l’État sur le territoire duquel l’accident est survenu qui est applicable. L’assurance automobile n’étant pas obligatoire dans tous les pays ou pouvant être limitée, il est possible que vous soyez contraint d’exercer votre recours directement contre l’auteur de l’accident. Dans tous les cas, si vous disposez d’une assurance de protection juridique , votre assureur pourra vous assister dans vos démarches avec l’assureur de l’autre partie, voire le contacter directement. Par ailleurs, si vous ne pouvez obtenir indemnisation par l’assureur du responsable ou que celle-ci est inférieure à celle à laquelle vous pourriez prétendre selon le droit français, vous pouvez vous adresser directement à la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions si vous remplissez les conditions pour y accéder.
Retenir : Il existe des régles différentes selon le lieu de l'accident survenu à l'étranger. N'hésitez pas à poser vos questions à l'Association en cas de nécessité.
Exemples de questions sur accident à l’étranger
Information suite accident à l’étranger avec dégâts corporels
Je viens vers vous, car je me pose beaucoup de questions. Je sais qu’il est un peu tard, mais je suis sûre qu’il y a encore quelque chose à faire. Je suis passager à bord d’un véhicule de location victime d’un accident de la route à l’étranger au Maroc, la conductrice a percuté un arbre, je fus le seul blessé à bord, mon bras a subi de multiples fractures Qui m’ont amené à vite quitter le pays qui m’ont amené à vite quitter le pays (Maroc) et rentrer en France pour me faire soigner. Je n’ai pas eu le réflexe de contacter quelle assurance que ce soit. À mon arrivée en France, je fus opéré de toutes les fractures et mon bras a été immobilisé durant un an où je n’ai pu travailler. Aujourd’hui, je garde des séquelles des grosses douleurs qui vont conduire à une seconde opération cette semaine (retrait du matériel : broche et vis). Je n’ai jamais sollicité d’assurance, ma question et puis-je encore faire quelque chose de ce côté-là s’agissant d’un accident à l’étranger ?
Accident de moto à l’étranger : en Italie
J’étais en Italie à l’étranger à moto et j’ai eu un accident de la route avec une autre moto conduite par un Français. À la suite de cela, j’ai été hospitalisé 10 jours et ensuite rapatrié en ambulance en France. Ou j’ai continué à me soigner et rééducation. J’ai eu 6 mois d’arrêt de travail. Ma moto a été remboursée sans la franchise. Ma question est quand vont-ils établir les tord et me régler le solde si je puis dire ? Je les ai appelés plusieurs fois et rien. Ils me disent que c’est compliqué, car ça, c’est passé à l’étranger. Normalement, d’après l’expert qui a eu connaissance de mon dossier pour le remboursement de la moto, je devrais avoir 100 % raison (avis consultatif). Ont-ils un délai à respecter pour établir les torts et indemniser les victimes.
Accident de vélo à l’étranger : en Allemagne
Renversé à vélo par une auto à l’étranger lors de vacances en Allemagne. Quelles démarches pour être indemnisé en loi Badinter comme un cycliste ? Est-ce que cette loi fonctionne aussi l’étranger puisque l’Allemagne fait partie de l’UE ? Dois-je faire appel à un médecin expert maintenant sachant que j’ai été 4 jours en hôpital allemand pour fracture L1.
Indemnisation accident scooter à l’étranger : Tunisie
Lors de mes vacances à l’étranger en Tunisie, j’ai emprunté le scooter à mon cousin, je me suis fait percuter par une personne avec un autre scooter. À la suite de cet accident, je me suis retrouvé avec fracture du crâne et une fracture ouverte à la cheville, il s’avérait après que mon cousin, il n’avait pas d’assurance, aujourd’hui, je me retrouve dans un cas où je suis dans l’obligation de me faire opérer de la cheville pour une prothèse arthrose stade 4. Je n’ai pas lancé de procédure judiciaire quelconque au même demandé en dédommagement en France. J’aimerais connaître mes droits et mes démarches, que je puisse être indemnisé en France.
Conseils suite accident moto à l’étranger : en Inde
Suite à un accident de moto à l’étranger en Inde, j’ai subi une amputation de la jambe gauche en dessous des genoux. Quels sont mes droits en sachant que j’ai été rapatrié et pris en charge par la Macif. Pouvez-vous m’aider, car j’ai plein de questions…
Choix de mon défenseur à l’étranger en Italie
J’ai été victime d’un accident de la circulation à l’étranger en Italie. J’ai été renversée par une voiture sur un passage piéton. J’ai eu des fractures au niveau des 2 jambes et une lésion bénigne au niveau des cervicales. J’ai été alité 3-4 mois. Je suis toujours en cours de consolidation. Mon assurance a été prévenue dès mon accident. Et maintenant me demande des documents. Je ne sais pas si je dois poursuivre avec eux et leur fournir les documents demandés et peut-être ainsi m’engager avec eux ou plutôt faire intervenir un expert d’assuré ou un avocat.
Indemnisation accident piéton à l’étranger en Espagne
Ma maman a été renversée par une voiture en Espagne alors qu’elle traversait une rue en dehors d’un passage piéton et eu une jambe cassée. Son assurance lui fait savoir, qu’au titre de son contrat habitation, et au vu du rapport de police, sa responsabilité est totalement engagée, et qu’elle ne peut donc prétendre à aucune indemnisation. Que pensez-vous de cette réponse ?
Accident de la route en Roumanie
J’ai subi un très grave accident de la route en Roumanie avec ma fille comme passagère, le conducteur du véhicule en face étant en faute et dont il est décédé dans l’accident. J’ai été contrôlé par un médecin expert envoyé par l’assurance pour la consolidation, mais j’ai des doutes sur sa démarche. Je précise que je travaille en Roumanie pour une entreprise française et j’habite en Roumanie avec mes deux enfants.
Accident en Espagne
Je suis tombé sur votre association sur internet. Mon papa a eu un accident en Espagne et nous n’avons toujours pas de nouvelles des suites judiciaires, car on a porté plainte en Espagne suite au délit de fuite. La personne a renversé mon papa sur l’autoroute parce que mon papa s’est arrêté pour un problème de voyant moteur et bruit suspect la camionnette. Il a heurté avec son rétroviseur en pleine tête. Ensuite, il a roulé sur la jambe en lui cassant le tibia et le péroné et la cheville. Traumatisme crânien. Heureusement qu’il y a eu un témoin de la scène qui a rattrapé le véhicule, car le véhicule ne s’est pas arrêté à continuer sa route. Nous avons pris un avocat en Espagne, mais franchement, je doute de sa capacité dans le dossier et nous ne parlons pas espagnol donc toute cette histoire dure depuis.
Accident en Croatie
Cet été, mon compagnon et moi-même roulions à moto en Croatie où nous étions partis en vacances lorsqu’un jeune Croate nous a coupé la route. Nous avons dû être rapatriés afin d’avoir les soins nécessaires. La Police Croate est intervenue. Le rapport indique que le conducteur de la voiture va être condamné pénalement. Mon compagnon qui était mon passager a dû subir une opération, car il a eu une fracture de la hanche. Moi j’ai eu une fracture de la cheville. Actuellement, nous sommes toujours en arrêt maladie. Les médecins nous disent que la consolidation sera longue. Nous avons tous deux en plus des préjudices corporels ; une perte financière grâce à nos emplois (lui artisan, moi salariée et je venais de m’installer en auto-entreprise). J’étais assurée au tiers. Mon contrat indique que les préjudices corporels seront pris à charge seulement si » les prestations indemnisables au titre de la garantie Sécurité du Conducteur sont versées dès lors que le taux d’Atteinte permanente à l’Intégrité Physique et Psychique est supérieur à 10 % ». Du fait qu’il y a un tiers responsable, mon assureur devrait m’indemniser, mais il m’a déjà indiqué par mail que je relevais du Droit croate et du fait que l’économie de ce pays était bien inférieure à celui de la France, je percevrais une faible indemnisation. Comment bien me défendre face à mon assureur ? Et surtout du fait que moi conductrice, je vais relever du droit croate à qui puis-je m’adresser ?