❓ FAQ — Paraplégie incomplète : séquelles, prise en charge et indemnisation
1. Qu’est-ce qu’une paraplégie incomplète ?
Contrairement à la paraplégie complète, une partie des fonctions motrices ou sensitives est conservée.
2. Quelles sont les principales causes d’une paraplégie incomplète ?
- d’un accident de la route ou d’une chute grave ;
- d’une blessure médullaire (fracture vertébrale, écrasement, hématome spinal) ;
- ou d’une erreur médicale lors d’une chirurgie vertébrale, anesthésie péridurale ou prise en charge post-opératoire.
3. Quels sont les symptômes d’une paraplégie incomplète ?
- perte partielle de force ou de sensibilité dans les jambes ;
- troubles de la marche, spasticité ou douleurs neuropathiques ;
- troubles urinaires ou intestinaux ;
- troubles sexuels (érection, éjaculation, sensibilité génitale).
4. Quelle différence entre paraplégie complète et incomplète ?
Dans la paraplégie incomplète, certaines zones restent partiellement actives, ce qui permet une récupération fonctionnelle partielle avec rééducation.
5. Quelles sont les possibilités de récupération ?
- de la gravité de la lésion médullaire ;
- de la rapidité de la prise en charge médicale et chirurgicale ;
- et de la qualité de la rééducation (kiné, orthophonie, ergothérapie, appareillage).
Une amélioration est souvent possible, mais la récupération complète reste rare.
6. Comment est évalué le taux d’AIPP ou DFP en cas de paraplégie incomplète ?
- de la perte de motricité et de sensibilité ;
- de la gêne à la marche ;
- des troubles sphinctériens ou sexuels associés.
Les barèmes médico-légaux fixent généralement un taux de 50 à 80 % selon la sévérité.
7. Quels postes de préjudice sont concernés ?
- déficit fonctionnel permanent ;
- souffrances endurées ;
- préjudice professionnel ;
- besoin d’une aide humaine ;
- dépenses de santé futures ;
- et préjudice sexuel ou d’établissement selon les cas.
8. Peut-on contester l’évaluation médicale ?
En cas de désaccord avec l’expertise initiale, il est possible de demander une contre-expertise indépendante avec un médecin expert de recours pour réévaluer les séquelles et le taux d’incapacité.
9. Quelle indemnisation peut être obtenue ?
- de la gravité de la paraplégie ;
- de l’âge et de la profession de la victime ;
- et de l’impact sur la vie quotidienne et l’autonomie.
Elle peut inclure une rente ou un capital, ainsi que la prise en charge des appareillages et adaptations du logement.
10. Quel est le rôle de l’AIVF pour les victimes de paraplégie incomplète ?
- faire reconnaître la paraplégie incomplète comme séquelle indemnisable ;
- préparer le dossier d’expertise médicale ;
- et, si besoin, orienter vers un avocat ou médecin expert de recours spécialisé en dommage corporel.
Essentiel : La paraplégie incomplète bouleverse profondément la vie quotidienne et professionnelle.
L’AIVF accompagne les victimes pour obtenir une indemnisation complète et adaptée à la réalité de leur handicap.
Paraplégie Incomplète : Causes, Conséquences et Indemnisation
Rappel de la paraplégie incomplète
- Définition: La paraplégie incomplète est une forme de paralysie qui affecte partiellement les fonctions motrices et/ou sensorielles des membres inférieurs et du bas du tronc. Contrairement à la paraplégie complète, il reste un certain degré de fonction ou de sensation en dessous de la lésion de la moelle épinière.
- Causes: Les causes de la paraplégie incomplète sont similaires à celles de la paraplégie complète et incluent les traumatismes de la moelle épinière (accidents de la route, chutes, blessures sportives), les maladies dégénératives (sclérose en plaques), les infections, les tumeurs, et les anomalies congénitales.
- Symptômes: Les symptômes varient en fonction de la localisation et de l’étendue de la lésion. Ils peuvent inclure une faiblesse ou une paralysie partielle des jambes, des sensations altérées ou une sensibilité réduite, des troubles de la coordination et de l’équilibre, ainsi que des problèmes de contrôle des fonctions vésicales et intestinales.
- Évaluation et Diagnostic: Le diagnostic de paraplégie incomplète nécessite un examen neurologique approfondi, souvent complété par des tests d’imagerie tels que l’IRM ou le scanner pour visualiser les dommages à la moelle épinière. Des tests supplémentaires peuvent être réalisés pour évaluer la fonction sensorielle et motrice résiduelle.
- Traitement et Réhabilitation: Le traitement vise à maximiser la récupération fonctionnelle et à prévenir les complications. Cela inclut la physiothérapie, l’ergothérapie, des médicaments pour gérer la spasticité ou la douleur, et parfois des interventions chirurgicales. La réhabilitation est essentielle pour améliorer la mobilité et l’autonomie du patient, avec un accent sur le renforcement des muscles non affectés et l’adaptation aux limitations fonctionnelles.
Les grands handicaps et les recommandations de l’AIVF
⚖️ Jurisprudence — Paraplégie incomplète
La paraplégie incomplète constitue un handicap moteur ouvrant droit à la réparation intégrale
du déficit fonctionnel permanent, qu’elle résulte d’un accident de la route ou d’une faute médicale.
En cas de paraplégie partielle, le besoin d’aide humaine doit être indemnisé selon
le degré de dépendance réelle de la victime, y compris pour l’assistance aux déplacements,
aux soins corporels et aux gestes du quotidien.
Les frais d’aménagement du logement, du véhicule et les appareillages nécessaires
(fauteuil roulant, verticalisateur, matériel de transfert) doivent être intégralement
pris en charge, sans plafond arbitraire.
La paraplégie incomplète entraînant une impossibilité de reprendre l’emploi antérieur
doit donner lieu à indemnisation complète pour perte de revenus et incidence professionnelle,
y compris les frais de reconversion éventuelle.
La perte d’autonomie, la limitation des déplacements et la modification de l’image corporelle
constituent un préjudice moral et existentiel autonome, devant être évalué séparément du déficit fonctionnel.



