Prothèses ( hanche ou genou ) et faute médicale
Essentiel à retenir
- Procédure de Prothèse de Hanche et Risques de Faute Médicale : La pose d’une prothèse de hanche est une intervention chirurgicale fréquente visant à améliorer la mobilité et à réduire la douleur. Malgré son efficacité, elle comporte des risques et peut entraîner des complications dues à des fautes médicales à différents stades, y compris lors du diagnostic préopératoire, de l’intervention elle-même, et du suivi postopératoire.
- Exemples de Fautes Médicales : Les fautes médicales peuvent inclure des erreurs de diagnostic, des erreurs techniques durant l’opération, des infections postopératoires liées à un manque d’hygiène, et un défaut d’information au patient sur les risques et alternatives de l’intervention.
- Droit à Indemnisation : Les victimes de fautes médicales liées à la pose d’une prothèse de hanche peuvent prétendre à une indemnisation pour couvrir le préjudice subi, y compris les souffrances endurées, la perte de qualité de vie, les frais médicaux additionnels, la perte de revenus, et le préjudice esthétique.
- Importance de l’Expertise Médicale : Pour obtenir une indemnisation, il est crucial de prouver la faute médicale et son lien causal avec le préjudice. Cela nécessite souvent l’évaluation par un médecin expert indépendant et peut conduire à une procédure judiciaire ou à une résolution par médiation ou arbitrage.
- Conseils aux Victimes : Il est conseillé aux victimes de documenter minutieusement leur cas, de consulter un avocat en fautes médicales pour défendre leurs droits, et de rester proactifs dans leur suivi médical. En cas de complications dues à des fautes médicales, connaître ses droits et les moyens d’obtenir réparation est essentiel.
La pose d’une prothèse de hanche est une intervention chirurgicale courante destinée à restaurer la mobilité et à soulager la douleur chez les patients souffrant de diverses affections, telles que l’arthrose sévère ou d’autres dégénérescences de l’articulation de la hanche. Bien que cette procédure soit généralement sûre et efficace, elle n’est pas exempte de risques et peut parfois conduire à des complications ou des résultats insatisfaisants en raison de fautes médicales.
Notion de Faute Médicale dans le Contexte de la Pose d’une Prothèse de Hanche
Une faute médicale dans le cadre de la pose d’une prothèse de hanche peut survenir à différents stades du processus chirurgical, incluant le diagnostic préopératoire, l’intervention elle-même, et le suivi postopératoire. Voici quelques exemples de situations pouvant être considérées comme des fautes médicales :
- Erreur de diagnostic : Si un médecin recommande à tort une prothèse de hanche alors que le patient aurait pu bénéficier d’un traitement moins invasif, ou inversement, s’il échoue à identifier la nécessité d’une prothèse quand elle est médicalement indiquée.
- Erreur technique durant l’intervention : Cela peut inclure l’utilisation d’une prothèse de taille inappropriée, une mauvaise position de la prothèse, ou des dommages causés aux structures environnantes (nerfs, vaisseaux sanguins).
- Infections postopératoires dues à des manquements en matière d’hygiène : Les infections peuvent être directement liées à des pratiques chirurgicales inadéquates ou à une stérilisation insuffisante du matériel opératoire.
- Défaut d’information : Si le patient n’a pas été correctement informé des risques, des bénéfices et des alternatives possibles à l’intervention, menant à un consentement non éclairé.
Indemnisation pour Faute Médicale
Les victimes d’une faute médicale liée à la pose d’une prothèse de hanche ont droit à une indemnisation pour couvrir divers postes de préjudice, tels que les souffrances endurées, la perte de qualité de vie, les frais médicaux supplémentaires pour les traitements correctifs, la perte de revenus pendant la période de convalescence, et parfois le préjudice esthétique.
Pour obtenir une indemnisation, il est essentiel de prouver la faute médicale et le lien de causalité entre cette faute et le préjudice subi. Cela implique généralement la consultation d’un médecin expert indépendant qui évaluera la situation et déterminera si les standards de soins ont été respectés. Il convient de saisir la CRCI. En cas de litige, l’affaire peut être portée devant les tribunaux ou résolue par une procédure de médiation ou d’arbitrage.
Conseils pour les Victimes
- Documentez minutieusement votre cas : Conservez tous les dossiers médicaux, les preuves de vos visites chez le médecin, et les détails de votre traitement et de votre convalescence.
- Consultez un avocat : Un avocat ayant de l’expérience dans les affaires de fautes médicales peut vous conseiller sur la meilleure façon de procéder pour défendre vos droits et obtenir l’indemnisation que vous méritez.
- Soyez proactif dans votre suivi médical : Suivez les recommandations de votre médecin pour votre rétablissement et, si nécessaire, recherchez une seconde opinion pour évaluer les options de traitement correctif.
La pose d’une prothèse de hanche est généralement bénéfique pour les patients, mais lorsque des complications surviennent en raison de fautes médicales, il est crucial de connaître vos droits et les moyens d’obtenir réparation pour le préjudice subi.
Question de Victime erreur médicale : Prothèse de hanche, erreur médicale
J’ai été victime d’une erreur médicale. Je me pose des questions sur Prothèse de hanche, erreur médicale. J’ai été opéré d’une prothèse de hanche et change intégralement ensuite par un autre chirurgien, car il s’avéra que la prothèse n’était pas correctement en place. Ayant un métier à être debout, j’en avais toujours des extrêmes douleurs qui sont toujours présentes à ce jour !! J’ai dû effectuer un travail à mi-temps jusqu’à ce que l’on constate mon inaptitude au travail que j’effectuais et j’ai dû cesser mon activité avant ma retraite ! J’ai été reconnu handicapé par la médecine du travail ! J’en ai subi un préjudice financier important qui se traduit maintenant par un manque évident de revenus pour ma retraite. Sans compter que la douleur est toujours présente et m’occasionne d’énormes difficultés pour mes déplacements. J’ai 66 ans et en retraite depuis six ans et ne peut pas profiter. Quel peut-être mon recours présentement et que puis-je espérer dans l’état actuel. Mon dossier peut-il être pris en compte ?
Remarques de l’Association sur une victime d’une erreur médicale : Prothèse de hanche, du genou, erreur médicale
Vous avez été victime d’une erreur médicale et vous vous posez des questions sur Prothèse de hanche, erreur médicale. C’est la loi Kouchner qui prévoit l’indemnisation. L’oniam peut aussi intervenir pour l’indemnisation. La CRCI peut rendre un avis. Nous vous invitons à prendre connaissance de la rubrique Prothèse de hanche, erreur médicale. Sinon, d’une manière générale, pour bien vous défendre, nous vous invitions à lire attentivement les rubriques :
– Les postes de préjudices
– Le rôle du médecin expert
Si vous avez besoin de vous faire défendre, nous vous invitons pour le médecin expert de consulter la liste des médecins experts et pour l’avocat à nous en faire la demande par email. Si vous souhaitez davantage de renseignements, laissez nous vos coordonnées téléphoniques pour que nous puissions parler de votre accident médical sur Prothèse de hanche, erreur médicale.
Demande de renseignements prothèse du genou
J’ai eu une pose de prothèse au genou au mois juillet. Suite au blocage de ma rotule (signalé à plusieurs reprises au chirurgien) je me suis fait de nouveau opérer au mois janvier par un autre chirurgien. (nouvelle prothèse) rotule correcte. À ce jour atteint de l’algodystrophie. Puis- je engager une procédure pour faute médicale ?
Prothèse problème avec ma prothèse unicompartimentale
Je me suis fait opérer du genou droit, j’ai une prothèse unicompartimental. Suite à cette intervention, je suis allée en centre de rééducation pendant deux mois. J’ai eu des douleurs dès les premiers jours de rééducation, j’en ai parlé avec les médecins du centre et avec le chirurgien. Ils pensaient à une algodystrophie, mais après une scintigraphie osseuse, ce n’était pas cela. Je suis resté comme ça avec ces douleurs infernales jour et nuit. J’ai été demander un autre avis chirurgical et là, on me montre que ma prothèse dépasse de 5.6 mm et que ma douleur est liée à cela. Donc il me dit que c’est opérable, mais qu’elle n’était pas sans risque, donc celui-ci ne veut pas intervenir. Et le chirurgien qui m’a opéré, lui, se cache derrière une algodystrophie. Que puis je faire pour être entendu et surtout comprise. Cette opération m’a mise dans une situation financière psychologiquement plus que difficile.
Séquelles d’intervention de prothèse de hanche
J’ai été opérée d’une prothèse de hanche droite. L’intervention s’est mal passée, j’ai eu des problèmes d’hypotension, le chirurgien n’arrivant pas à luxer la prothèse, l’anesthésiste a été obligée de m’anesthésier et coraniser. Elle m’a adressé un courrier m’expliquant le déroulé de l’intervention. J’ai passé une semaine en soins intensifs, sous noradrénaline pendant deux jours et transfusée le 3ᵉ jour. La prothèse est trop longue, et depuis, je ne peux lever le pied plus haut que la cheville droite opposée. Une IRM récente montre une atrophie globale très nette du psoas-Iliaque droit. Je dois soulever ma cuisse avec la main pour monter en voiture ou monter un escalier si les marches ne sont pas assez basses. J’ai été équipée de semelles orthopédiques pour compenser la différence de hauteur (+1,2 cm de plus sur la jambe opérée). J’ai un manque de force dans cette jambe, et des douleurs dans l’aine, les lombaires et sur le côté de la cuisse. Je sens la prothèse rouler et « couiner » et j’ai souvent des douleurs fulgurantes dans la jambe. Que puis-je faire contre le chirurgien qui m’a opérée ?
Retenir : pour qu'il y ait faute médicale, il faut que les règles de l'art n'aient pas été respectées.
Exemples de questions sur une erreur médicale et une prothèse de hanche
Erreur prothèse de hanche
J’ai subi il y a cinq jours la pose d’une prothèse de hanche gauche. Tout de suite, dès qu’on m’a mise debout, j’ai senti que ma jambe gauche était devenue beaucoup plus longue que la droite et je l’ai signalé aux soignants et kiné. Le lendemain, le chirurgien est passé me voir à trois reprises et je lui ai dit et redit le problème. Même allongée, cela se voyait : les rotules des deux genoux n’étaient pas du tout au même niveau. Le chirurgien me dit alors que mon impression est sans doute due au fait que mon os était très usé et qu’il a dû ainsi compenser la disparition de l’épaisseur du cartilage. Sauf que rentrée chez moi, cette différence se fait toujours plus criante à mesure que je retrouve ma mobilité avec béquilles : si je veux me tenir debout, jambes droites et parallèles, je dois être sur la pointe des pieds à droite, tandis que le talon gauche est posé. Je pense qu’il faut absolument, tant que l’opération est « fraîche » qu’il la reprenne et raccourcisse la prothèse. Mais vu qu’il n’a pas voulu convenir de la différence sur le moment au niveau de la prothèse de hanche, il risque de « jouer la montre » en espérant que je me lasse, et perdre un temps précieux avant d’admettre son erreur (si tant est qu’il l’admette). Comme par hasard… mais ce n’est peut-être qu’une vraie coïncidence, les 2 radios d’avant la prothèse avec laquelle on voyait l’évolution de l’arthrose, ont été perdues ou égarées à l’hôpital… Je les ai fait rechercher du bloc à l’étage des chambres, mais cette immense et grosse enveloppe qui les contenait a disparu. Je ne suis pas intéressée pour l’instant à quelques dédommagements pécuniaires, mon objectif présent est que, tant que les tissus sont réceptifs parce que récemment ouverts, on m’opère maintenant, le plus vite possible, pour corriger l’erreur. Que faire pour faire reconnaitre cette erreur médicale ? Que faire pour obtenir cela du chirurgien ?
Question de Victime erreur médicale : Prothèse non adaptée, erreur médicale
J’ai été Victime d’une erreur médicale. Je me pose des questions sur Prothèse non adaptée, erreur médicale. Je me suis cassé l’humérus bras droit. J’ai été opéré en urgence à l’hôpital et ai eu une grosse erreur médicale. À mon réveil le lendemain de l’opération, le chirurgien m’a dit qu’il avait mis une tige un peu longue le long de mon humérus, car il n’en avait pas d’autres mieux adaptées. J’ai tout de même été plâtré quelques heures avant d’être opérée, le temps de trouver un chirurgien disponible. C’était un samedi soir aux environs de minuit. POURQUOI ne pas avoir attendu d’avoir une tige adaptée à la taille de mon bras ?? Je suis allée aux visites chirurgien comme il se doit. Mi-juillet, mon RDV avec celui-ci m’a interpellé. En effet, mon bras n’avait guère évolué et chose pire encore… mon avant-bras partait à 90° sur la droite. Cela tout seul et sans prévenir. J’ai appris par la suite que la tige posée à mon humérus, trop grande, n’avait pas été verrouillée. Donc mon avant-bras tournait autour de cette tige sans retenue ! J’ai insisté auprès du chirurgien qui m’a dit que cela était normal à ce stade… et que mon bras était en bonne voie de consolidation. J’ai consulté un autre chirurgien. Après avoir examiné mon bras et passé radios, scanner, scintigraphies… on c est aperçu que les deux fragments n’avaient pas du tout été rapprochés. J’ai subi une greffe d’os pris sur la crête iliaque. Il a fallu tout recommencer. Ouvrir l’ancienne cicatrice afin d’enlever la grosse tige posée à l’hôpital. Puis ouvrir le bras de l’épaule jusqu’au coude, dans le but de faire une cure (pseudarthrose), RAPPROCHER les deux segments, faire la greffe et poser une plaque. Cela fera presque un an que je galère à cause de cette erreur médicale. Un an que j’ai seulement un bras, le gauche, moi, je suis droitière. Ce travail mal fait de prothèse me fait perdre beaucoup d’argent. J’ai loupé un contrat de travail de trois ans, je fais beaucoup de déplacements sur Lyon (seule et en train), et je dois trouver toutes les semaines quelqu’un qui n’emmène à mes séances de kiné. Je suis très en colère, car cet incident devrait être classé depuis longtemps. 1 an que je souffre, un an que je ne conduis pas et plusieurs mois que je déprime.
Prothèse totale de hanche
J’ai 54 ans, j’ai subi une prothèse de hanche droite début février et je ne peux toujours pas marcher sans douleurs. Kiné et chiropracteur me disent que le muscle du moyen fessier a été très endommagé lors de la chirurgie. Je me heurte à une association entre médecins qui se protègent les uns envers les autres. Les comptes rendus ne me sont pas toujours remis ou bien ne sont pas le reflet de ce qu’il m’est dit oralement. Je me sens complètement démunie et surtout rendue invalide. J’ai besoin de votre aide et de vos conseils. Comment montrer l’erreur médicale ?
ERREUR CHIRURGICALE Hanche ET SUITE
C’est en clinique, dû à une opération de hanche avec introduction d’une nouvelle prothèse, lors d’une première opération où ça n’a pas tenu, du coup, deuxième opération pour effectuer un cerclage afin que ça tienne. De là, infection. Sortie de la clinique avec l’infection, dirigé vers un autre hôpital en service de rééducation alors qu’il y avait infection (plusieurs bactéries) et en plus une grosse occlusion intestinale. Transféré d’urgence dans un autre hôpital pour opération intestinale avec pose d’une poche qui est toujours en place à la date d’aujourd’hui et encore une autre opération dans un autre hôpital, pour extraire la prothèse complète.
Accident médical prothèse de hanche
J’ai été opérée pour une pose de prothèse de hanche, lors de l’opération, il y a eu une fracture du fémur, j’ai dû être réopérée, j’ai toujours des séquelles. J’ai été mise en indisponibilité pour raison de santé un an, puis placée à la retraite. J’ai déposé un dossier à la CCI, j’ai passé une expertise, je viens de recevoir l’avis de la CCI avec les résultats d’expertise. Celle-ci se déclare incompétente, car elle ne retient pas la date de la première opération comme date de l’accident, mais celle de la deuxième et par conséquent ne retient pas l’arrêt des activités professionnelles pendant un an, alors que dans l’expertise, il est bien signalé que la deuxième opération est en lien avec la complication de la première. Est-ce que je dois me rapprocher d’un avocat pour saisir la commission, si oui, pouvez-vous m’en indiquer un dans ma région.
Aspect physique suite prothèse de hanche totale
Suite à l’opération d’une prothèse totale de hanche à droite par voie postérieure, une déformation très forte est apparue tout le long de la cicatrice. À savoir, j’ai un « trou » sur l’extérieur de la cuisse avec une boule dans le bas et cela se creuse au fil du temps. Cet aspect est apparu immédiatement après l’opération. A 4 mois, le chirurgien m’a assuré que cela devrait s’estomper assez vite. Je l’ai de nouveau consulté à 10 mois. Toujours content de son travail, il m’a dit avoir une obligation de moyen, mais pas de résultat ! De son point de vue, l’opération est réussie, ce qui est vrai, j’ai récupéré une mobilité totale, mais l’aspect physique (une bosse au milieu de la cuisse) très impactant et esthétiquement très laid ne le concerne visiblement pas. Nous sommes à 21 mois de l’opération et le creux se marque de plus en plus. Le port du maillot de bain est problématique, entre autre, malgré mes 65 ans. Je compte porter plainte et me faire accompagner d’un avocat s’il le faut, mais j’aimerais savoir si ce cas est défendable. Je vous remercie par avance de votre avis d’expert et peux vous adresser des photos si utiles pour vous.
Erreur médicale ou aléa thérapeutique
J’ai été opéré d’une prothèse de hanche gauche. Suite à mon opération, je me retrouve avec un pied qui ne fonctionne plus, je dois porter une attelle releveuse et en plus pour me déplacer des béquilles sont nécessaires, car ma jambe se fatigue très rapidement. Apparemment le nerf sciatique et releveur serait déficitaire. Médecin et chirurgien pensent que je vais récupérer les fonctions complètes de mon pied d’ici à 1 à 2 ans. En attendant, je dois dépendre de quelqu’un pour me déplacer chez le kiné/ pour faire mes courses, je ne peux plus conduire, subit d’autres désagréments. Psychologiquement, c’est très compliqué, car je suis hyperactive et en plus financièrement ça devient difficile. J’ai été reconnu par la CPAM en affection longue durée. Pensez-vous que je peux être indemnisé. Si oui, pouvez-vous me donner les étapes à suivre.