Quels professionnels choisir pour se défendre ?



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NB : ce service est également proposé, pour les victimes qui le souhaitent, en Visio Conférence

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❓ Quels professionnels choisir pour se défendre ?

Avocat dommage corporel
Médecin-conseil de victimes
Ergothérapeute
Expert automobile / architecte
Commissaire de justice

1) Quels sont les acteurs clés d’un dossier de victime ?
Avocat en dommage corporel (stratégie, négociation, procédure).
Médecin-conseil de victimes (prépare et assiste à l’expertise, dires).
Ergothérapeute (aide humaine, aides techniques, aménagements).
Expert automobile / ingénieur réadaptation (véhicule adapté, appareillages).
Commissaire de justice (constats).
• Selon le cas : neuropsychologue, kiné/orthoprothésiste, expert-comptable (pertes de gains/entreprise), travailleur social.

2) Comment choisir un avocat en dommage corporel ?
Chercher une pratique dominante victimes (pas d’assureurs), références en Badinter/erreurs médicales/ONIAM. Demander une convention claire (forfait + résultat), exemples de dossiers, indépendance vis-à-vis des compagnies et un réseau de médecins experts de victimes.

3) Comment choisir un médecin-conseil de victimes ?
Vérifier l’expérience médico-légale (rapports, expertises croisés), l’absence de liens avec les assureurs, la capacité à défendre DFP/AIPP, aide humaine, DSF, renouvellements. Privilégier un forfait (prépa + présence + dires) et une note de synthèse écrite.

4) À quel moment les solliciter ?
Tôt : dès la phase de soins et avant l’expertise. L’avocat organise les provisions et la stratégie ; le médecin-conseil structure le dossier médical et prépare vos réponses (journal des douleurs, retentissement, besoins futurs).

5) Qui évalue l’aide humaine et les aménagements ?
L’ergothérapeute audit votre domicile/travail, chiffre heures d’aide humaine, aides techniques (fauteuil, orthèses), aménagements logement/véhicule, et renouvellements → rapport opposable pour l’expertise et le chiffrage (capitalisation).

6) Quand faire appel à un commissaire de justice (huissier) ?
Pour des constats utiles à la preuve : scène d’accident, obstacles/voirie, état d’un véhicule, nuisances, réseaux sociaux, horaires d’ouverture… Le constat fige les éléments avant contestation ou disparition.

7) Quels pros pour les pertes de revenus et l’incidence pro ?
Expert-comptable : chefs d’entreprise/indépendants (marges, charges fixes, projections).
Conseiller emploi/RH : reconversion, pénibilité, dévalorisation sur le marché.
• Appui médecine du travail et MDPH/RQTH pour les aménagements de poste.

8) Comment vérifier l’indépendance et éviter les conflits d’intérêts ?
Poser la question des sources de revenus (0 % assureurs ?), demander des références en faveur de victimes, refuser les clauses qui limitent vos droits (barèmes internes). Exiger des écrits : lettre de mission, devis, livrables.

9) Combien ça coûte et comment financer l’assistance ?
Honoraires : forfaits + plafond d’heures recommandés. Financement : Protection Juridique, Défense-Recours, GAV, provisions en cours de dossier, éventuelle aide juridictionnelle (procédure/expertise judiciaire). Toujours obtenir un accord préalable.

10) « Red flags » à éviter et check-list rapide
À éviter : promesses de montants garantis, pros payés aussi par des assureurs, honoraires sans écrit, absence de préparation d’expertise.
Check-list : expertise assistée par médecin-conseil de victimes ✔ | rapport d’ergothérapie ✔ | tableaux DSA/DSF & frais ✔ | plan d’aide humaine & aménagements ✔ | stratégie avocat & calendrier ✔.

À retenir : un duo avocat + médecin-conseil de victimes, appuyé par un ergothérapeute et des constats ciblés, sécurise l’expertise et le chiffrage poste par poste vers une réparation intégrale.


Article et FAQ rédigés par l’AIVF, association reconnue par la Sécurité routière.

Par qui me faire défendre ? À lire avec attention 

AVANT de choisir des professionnels pour vous défendre, nous vous invitons vivement à lire la rubrique ci-dessous pour avoir la culture indispensable à un choix éclairé.

Le choix du mauvais défenseur…

Un des problèmes majeurs pour ne pas réussir à obtenir une indemnisation correcte est tout simplement de ne pas choisir le ou les bons défenseurs. Pour ne pas se tromper, une victime doit se poser un minimum de questions. L’immense majorité des victimes pense à prendre un avocat et si possible un avocat spécialisé en droit corporel.

Or, il convient que la victime prenne conscience :

qu’un avocat n’est pas un médecin expert de victime. Il ne faut pas oublier de défendre l’aspect médico-légal !

Une victime, selon son dossier, doit donc se poser comme question :

Qui dois-je prendre comme professionnel : un médecin expert et /ou un avocat ?

Quels professionnels choisir en cas de nécessité de se faire défendre ?

Au niveau de l’Association AIVF, nous proposons :

  • pour un médecin expert de victimes de vous rendre dans la rubrique « je cherche un médecin expert » et de joindre directement celui de votre région
  • ou un avocat, contacter la permanence.

Suite à un accident de la route, une erreur médicale, une agression, une infection nosocomiale ou un aléa thérapeutique, il est parfois utile de se faire défendre pour être correctement indemnisé. Classiquement, les victimes pensent à l’avocat. Or, il existe également d’autres professionnels qui peuvent s’avérer indispensables : le médecin expert de recours. Qui choisir entre ces  professionnels ? Quelles différences y a-t-il entre ces professions ? Quelle est la philosophie de l’Association sur le choix des professionnels ?

Philosophie de l’Association

Nous vous présentons ci-dessous les différents professionnels. Il est important que vous preniez le temps de comprendre les rôles éventuels de chacun d’eux. Quel professionnel choisir ? Au niveau de l’Association nous pensons qu’il n’y a pas de règles : chaque cas de victime est particulier. Ce que nous pouvons dire cependant est qu’à notre avis :
– un médecin expert est vraiment utile à la consolidation pour le chiffrage définitif sur un plan médico-légal. Évidemment, il est logique de faire appel à lui uniquement quand il y a un minimum d’une certaine gravité à défendre. (Coût approximatif, compter environ 250 euros de l’heure et environ 800 à 1000 euros l’assistance à une expertise médicale) Tarifs en règle générale que nous observons.
– un avocat est utile pour la victime qui ne souhaite pas elle-même faire son recours. Obligatoire en cas de nécessité d’assigner.

1ᵉʳ acteur : le médecin expert de recours

Le médecin expert de recours est utile pour contrer le médecin expert de l’assureur. Ce dernier n’est pas nécessairement objectif puisqu’il travaille pour son mandant… Le médecin expert est dit de recours ou de victime, car il ne travaille que pour les victimes. De fait, il n’a aucune raison d’être influencé par l’assureur. Le choix de ne travailler que pour les victimes fait de lui un professionnel susceptible de vraiment défendre les intérêts de la victime. Attention : dans le cadre de votre garantie défense recours, votre assureur peut vous proposer de vous faire défendre par un médecin expert. Or ce n’est pas ainsi qu’il faut faire. Malgré toute sa bonne volonté, ce dernier sera malgré tout, même à son insu, plutôt du côté des assurances… Il est formé par eux… Il est payé par eux… Il est donc préférable d’éviter et de vous adjoindre un médecin expert de recours. Il est utile de s’adjoindre un médecin expert de recours à la consolidation de votre état. Avant, ce n’est pas réellement utile, car l’assureur missionne son médecin expert pour estimer son dossier… Si vous souhaitez un médecin expert de recours, vous pouvez vous rendre dans la rubrique « je cherche un médecin expert » sur notre site. Ceux choisis ne travaillent que pour les victimes.

2 éme acteur : l’avocat

L’avocat a le droit d’exercer les recours, car le métier d’avocat a l’exclusivité de la consultation juridique. Cela ne veut pas dire pour autant que c’est un expert de l’indemnisation au même titre que l’expert d’assuré. Il peut toutefois avoir acquis de l’expérience au fur et à mesure des dossiers traités. L’avocat est indispensable en cas de nécessité d’assignation. De même, en cas d’agression, son expérience devant le tribunal pénal et la civi peut être utile.

  • Pour un avocat, nous contacter pendant les heures de permanence avec un message écrit.

La victime ne doit pas foncer tête baisée pour prendre un défenseur

Retenir : 
la victime ne doit pas foncer tête baissée pour prendre un défenseur.
 Elle doit avoir compris son rôle et avoir compris la relation qu'elle souhaite avoir avec. 
Pour bien défendre son dossier une victime doit pouvoir faire équipe avec son défenseur 
et se fixer comme objectif numéro 1 d'avoir compris, grâce à une relation de qualité,
 combien vaut son dossier et pourquoi.

Exemple de question de victimes sur la recherche d’un défenseur

Besoin d’accompagnement : J’étais victime d’un accident de la route (2 fractures et écrasement main gauche)  récemment, j’étais contacté par l’assurance et ils m’ont proposé pour l’indemnisation, je souhaite être accompagné par un avocat et un médecin expert pour la raison qu’ils me proposent une indemnisation minimale et que je ne peux plus travailler comme avant vu que je travaille dans le bâtiment, je souhaite vous contacter à fin de m’aider dans ma démarche.