Indemnisation victime d’accident de la route : illustrations
Exemple accident route 1 :
Exemple accident route 2 :
|
Conseils de l’association indemnisation victimes accident de la route
|
A retenir : En cas d'indemnisation il est fondamental que la victime soit attentive à toutes les conséquences de l'accident sur sa vie. Il convient donc de préparer sérieusement la dernière expertise afin de ne rien oublier.
Un Exemple d’indemnisation accident de la route
Mr X a été victime d’un accident de la route en juin. Mr Y n’a pas respecté le code de la route et n’a pas cédé le passage. Mr X a eu des séquelles au niveau du dos et des cervicales suite à cet accident de la route. L’assureur avait 8 mois pour lui verser une première avance sur l’indemnité finale dans le cadre de la loi Badinter afin que Mr X n’ait pas de soucis financiers du fait de cet accident de la route. La provision à hauteur de 1000 euros a donc été versée en décembre. La consolidation de l’état de santé de Mr X a été fixée en juin 2015, soit 1 an après l’accident de la route. L’assureur a donc donné mission à son médecin conseil de prendre rendez-vous avec Mr X en vue d’une expertise médicale, afin d’évaluer toutes les séquelles et les conséquences de l’accident de la route dans sa vie. Ce rapport d’expertise a conclus : 1,5/7 en souffrances endurées , 3% d’invalidité permanente pour le dos et les cervicales ainsi qu’un préjudice d’agrément car Mr X ne peut plus exercer sa passion qui était l’haltérophilie dans les mêmes conditions qu’avant l’accident de la route. La proposition d’indemnisation correspondante est la suivante : 1500 euros pour les souffrances endurées, 3000 euros pour l’invalidité et 2000 euros pour le préjudice d’agrément, soit un total de 6500 euros.
Conseils de l’association accident de la route sur l’exemple
Si vous n’êtes pas d’accord avec les conclusions du médecin expert mandaté par exemple, vous pouvez contester le rapport d’expertise à l’aide d’un médecin conseil indépendant en procédant à une expertise contradictoire. Si vous n’êtes pas d’accord avec la proposition d’indemnisation finale par exemple, vous pouvez négocier la proposition à la hausse en vous référant à la jurisprudence de la cour d’appel de votre région. Si vous vous posez des questions concernant un exemple d‘indemnisation accident de la route, contactez l’association via la permanence.
Accident et procédures
Alors que je marchais à proximité d’un véhicule en feu sur un parking, je me suis écroulé. Ce véhicule appartenait à un ami que je devais retrouver. J’ignore ce qui s’est passé pour que je me blesse, ayant un black-out, mais d’après les pompiers qui sont intervenus je me serais pris un pneu qui a explosé. Résultat : fracture du plateau tibial. Aux urgences, ma jambe a plusieurs fois été manipulée, plâtrée… On voulait que je rentre chez moi plâtré alors que je hurlais de douleur et demandais à ce qu’on me retire le plâtre qui comprimait ma jambe. Le plâtre avait été refait 1 ou 2 fois, donc ma jambe encore manipulée, et je hurlais toujours de douleur. J’ai alors demandé à être transféré dans un hôpital en ville, plus compétent, qui a diagnostiqué un syndrome des loges non détecté par le premier hôpital. Syndrome aggravé par le plâtre. J’ai énormément souffert à chaque mouvement durant le trajet d’une heure en ambulance. J’ai subi une aponévrotomie d’urgence, avec du retard, et j’ai été hospitalisé plusieurs mois avec un fixateur externe. J’ai subi une dizaine de chirurgies et j’ai eu des complications (infection au staphylocoque, pseudarthrose…). Plusieurs mois alité, plusieurs mois en fauteuil roulant. J’ai repris les appuis un an après, mais je souffre toujours et mon genou ne plie plus. Ma jambe est recouverte de cicatrices dues aux multiples opérations. Le préjudice moral est énorme, j’ai beaucoup souffert, j’ai pris du poids, je suis actuellement en dépression… Je ne peux plus faire toutes mes activités préférées (vélo, spéléo, parapente, plongée, kayak, ski…). Je ne peux plus courir ni m’accroupir. Je marche en boîtant avec des cannes anglaises pour éviter la chute (genou qui ne plie pas). J’aurai peut-être encore des interventions chirurgicales pour accroître la flexion mais en attendant le problème est loin d’être réglé. Etudiant en médecine vétérinaire, j’ai été privé de cours et pratique durant plusieurs mois. J’ai malgré tout réussi mes examens au prix de nombreux efforts et rattrapages. Je souhaiterais me faire indemniser pour pouvoir tourner la page, me dire que je n’ai pas souffert pour rien, mais je ne sais pas par où commencer sachant qu’il y a de toute évidence 2 préjudices (accident + erreur médicale). Longtemps hospitalisé, non autonome (déplacements difficiles), en dépression et maintenant à l’étranger pour mes études, je n’ai pas pu déposer une plainte. Mon ami, lui, a déposé une plainte contre X pour l’incendie de son véhicule. Entre ceux qui me conseillent de contacter son assureur et ceux qui me conseillent de déposer une plainte, je ne sais pas par où commencer. Pourriez vous s’il vous plaît me conseiller sur la bonne démarche à suivre ?