Le temporaire concerne uniquement la période de soins et de cicatrisation. Le permanent indemnise les séquelles définitives. Ne pas distinguer les deux peut entraîner une indemnisation insuffisante.
2. Ne pas documenter l’évolution esthétique
Sans photos datées, certificats médicaux ou témoignages, il est difficile de démontrer la gêne esthétique pendant la phase temporaire. Le manque de preuves diminue l’indemnisation.
3. Accepter une offre globale
Certaines indemnisations regroupent temporaire et permanent en un seul montant. Cela masque le préjudice temporaire et réduit la réparation due.
4. Aller seul à l’expertise médicale
Sans médecin-conseil, les séquelles visibles (plâtres, pansements, cicatrices en cours de guérison) peuvent être sous-évaluées. L’accompagnement permet de défendre ses droits.
5. Oublier l’impact psychologique et social
Le préjudice esthétique temporaire ne se limite pas à l’apparence. Il inclut aussi la honte, l’isolement ou la gêne dans la vie sociale et professionnelle. Ces éléments doivent être prouvés (témoignages, certificats).
6. Négliger la jurisprudence
Chaque cour d’appel fixe ses propres montants indicatifs. Ne pas comparer avec les décisions similaires peut conduire à accepter une indemnisation trop basse. Un avocat spécialisé (réseau AIVF) aide à éviter ce piège.
Préjudice esthétique temporaire pièges
Définition : correspond au préjudice esthétique provisoire entre la date de l’accident et la date deconsolidation.
Valeur du préjudice esthétique temporaire
Prévu par la nomenclature Dintilhac, le préjudice est réel. Cependant, il ressort que ce poste est plus théorique qu’autre chose. Nous ne disons pas qu’il n’existe pas, mais il n’est pas utile de se battre de trop sur ce poste. Il vous suffit de vous rendre sur le barème d’indemnisation du préjudice esthétique définitif et de voir les sommes qui correspondent pour comprendre que le déficit esthétique temporaire représentera des sommes faibles.
Remarque
En effet, financièrement, il ne représente pas des grosses sommes et il est préférable de se concentrer sur les postes « rentables ». En effet, l’un n’empêche pas l’autre. Cependant, nous constatons que beaucoup de victimes font une obsession sur ce poste-là et oublient par exemple que ce serait plus intéressant de mettre en valeur un préjudice d’agrémentnon retenu ou une tierce personne. Voir en complément d’information sur le déficit esthétique temporaire.
Retenir :Le préjudice esthétique temporaire correspond de la date de l'accident à la date de consolidation.