❓ FAQ — Qu’est-ce que le Préjudice d’accompagnement ?
1. Qu’est-ce que le préjudice d’accompagnement ?
2. Qui peut demander une indemnisation pour ce préjudice ?
3. Quelle est la différence avec le préjudice moral d’affection ?
Le préjudice d’accompagnement indemnise la souffrance pendant la maladie ou l’agonie de la victime, avant le décès.
4. Quels éléments sont pris en compte ?
– la durée de la maladie ou de l’agonie,
– l’implication du proche dans l’accompagnement,
– l’intensité du lien affectif.
5. Peut-on cumuler avec d’autres préjudices ?
6. Quels montants d’indemnisation sont accordés ?
Ils vont généralement de 2 000 € à 20 000 €, en fonction de la durée et de l’intensité de l’accompagnement.
7. Faut-il des preuves pour l’obtenir ?
8. Le préjudice d’accompagnement est-il reconnu par la jurisprudence ?
9. Est-ce limité aux accidents de la route ?
10. Faut-il un avocat pour faire valoir ce droit ?
Comprendre le préjudice d’accompagnement
Après un accident ou une agression, la victime peut perdre temporairement ou définitivement son autonomie pour certains gestes de la vie courante : se lever, s’habiller, se laver, préparer les repas ou se déplacer. Le préjudice d’accompagnement indemnise le coût et la charge psychologique liés à cette aide.
Deux formes d’accompagnement
- Aide professionnelle : intervenant à domicile (auxiliaire de vie, infirmier), facturée à l’heure.
- Aide par un proche : famille ou ami, valorisée à un taux forfaitaire ou horaire selon un barème indicatif.
Évaluation du besoin
Un professionnel de santé (ergothérapeute, médecin expert) évalue le nombre d’heures nécessaires par jour ou par semaine, selon le degré d’autonomie de la victime. Ce rapport sert de base au chiffrage du préjudice.
Exemple de calcul
Supposons 2 heures d’aide quotidienne pour 90 jours : 2h x 90j = 180h. À 20 € de l’heure, cela représente 3 600 € d’indemnisation.
Pourquoi c’est essentiel
Cette aide représente un coût réel pour la victime ou sa famille. Sans indemnisation, la charge financière et émotionnelle pèse lourdement sur le quotidien, ajoutant une souffrance matérielle au traumatisme physique.