Coup du lapin Indemnisation Assurances : explications
Essentiel à retenir
Prévalence et Nature du Coup du Lapin: Plus de la moitié des accidents de circulation entre deux véhicules sont des chocs arrière survenant à faible allure, souvent provoquant un coup du lapin à travers une entorse cervicale. Cette blessure, résultant d’un changement de vitesse du véhicule heurté généralement inférieur à 25 km/h, cause une cervicalgie quasi constante et peut limiter la mobilité passive dans près de 50% des cas.
Indemnisation du Coup du Lapin: L’indemnisation pour un coup du lapin, souvent sous-évaluée par les médecins experts des assurances, peut entraîner une AIPP (Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique) de 3 à 5%. Les victimes peuvent se heurter à une indemnisation proposée insuffisante par rapport au préjudice réel, nécessitant une expertise contradictoire pour une évaluation juste.
Impact à Long Terme et Invalidité: Bien que 75% des individus affectés par un coup du lapin ne souffrent plus de douleur au cou un an plus tard, 25% continuent d’éprouver des douleurs. Un certain pourcentage de victimes peut souffrir d’un déficit neurologique ou médullaire, et les symptômes comme les maux de tête ou la douleur cervicale peuvent persister pendant un an ou plus.
Conseils et Précautions: Il est conseillé de prendre un recul significatif, plusieurs mois, avant de régler l’indemnisation avec l’assureur. En cas de symptômes neurologiques non expliqués par des examens standards, des explorations supplémentaires sont nécessaires. Il est crucial de ne pas sous-estimer les dommages secondaires et d’essayer d’obtenir une reconnaissance d’AIPP pour faciliter les réclamations futures liées à des problèmes de dos ou d’autres troubles.
Cadre Légal et Assistance: La loi Badinter encadre l’indemnisation des victimes d’accidents de la route, y compris les cas de coup du lapin. L’Association AIVF offre son aide pour une indemnisation adéquate, soulignant l’importance de l’évaluation médicale et juridique précise pour assurer que les victimes reçoivent une compensation équitable pour leurs préjudices.
Plus de la moitié des accidents de la circulation entre deux véhicules sont des chocs arrière survenant à faible allure. Notre Association vous aide pour être correctement indemnisé.
Généralités sur le coup du lapin
Quatre-vingt-dix pour cent de ces accidents avec choc arrière entraînent un changement de vitesse du véhicule heurté inférieur à 25 km/heure et le plus souvent autour de 8 à 15 km/heure. Lors de l’impact, une brutale poussée antérieure du siège induit d’abord une flexion relative du cou immédiatement suivie d’une translation arrière de la tête associant un étirement du cou avec flexion du rachis cervical supérieur et brutale extension du rachis cervical inférieur (coup du lapin) : c’est l’entorse cervicale. Une cervicalgie est quasi constante. Elle apparaît généralement immédiatement dans les heures qui suivent le traumatisme, mais elle peut être retardée. Elle irradie souvent derrière le dos, les épaules et l’occiput. La mobilité passive est limitée dans près de 50 % des cas. Une grande raideur multidirectionnelle doit cependant attirer l’attention vers une lésion ostéo-articulaire possiblement grave. C’est le coup du lapin. Près de 75 % des gens qui souffrent de cette affliction due au coup du lapin n’ont plus de douleur au cou un an plus tard. Les autres (25 %) continuent de souffrir de douleur au cou.
Indemnisation et Coup du Lapin
Nous avons constaté avec l’expérience que les médecins experts des assurances ont une tendance à minimiser ce poste. Une atteinte type coup du lapin entraîne pourtant très souvent une AIPP de 3 à 5%. Il est très courant que l’indemnisation proposée par l’assureur ne corresponde pas du tout à la réalité du préjudice subi. Si tel est votre cas, ne soyez pas surpris. Étudiez sérieusement votre cas. Appelez l’Association si besoin. Les questions à vous poser concernant l’indemnisation du coup du lapin sont :
– le médecin expert de l’assurance a-t-il correctement chiffré le préjudice résultant du coup du lapin ? Dans la négative, il peut être opportun d’organiser une expertise contradictoire.
– le médecin expert a ‘t’il bien retenu tous les postes de préjudice ( exemple pénibilité au travail). Là encore, une expertise contradictoire peut être utile.
– l’assureur a un rapport d’expertise qui correspond à la réalité, mais son offre est-elle conforme à la réalité de votre préjudice ?
Coup du lapin à savoir :
Le « coup du lapin » est un traumatisme du rachis. Les accidents de voiture représentent la moitié de ceux-ci. Une collision par l’arrière se traduit par des blessures au niveau de la nuque. On appelle cette blessure, à tort, le coup du lapin et en terme médical, entorse cervicale. Le coup du lapin entraîne souvent des problèmes qui se perpétuent tout au long de la vie. Les études sur le coup du lapin ont prouvé que le mal de tête de dommages du coup du lapin peut persister pendant une année ou plus, mais pour la plupart la douleur principale s’améliore au bout d’un mois ou deux de l’accident. Dans un certain nombre de cas, le coup du lapin est invalidant à vie : la prudence est donc de prendre beaucoup de recul, plusieurs mois, avant d’aviser vis-à-vis de l’assureur. En cas d’accident sur le trajet travail, la sécurité sociale intervient aussi dans l’indemnisation. 20% des fractures cervicales « coup du lapin » ne sont pas décelables sur un cliché radiologique. 10 à 15% des traumatisés du coup du lapin souffrent d’un déficit neurologique ou médullaire. À la suite d’un coup du lapin, les muscles de votre cou et vos vertèbres cervicales sont mis à rude épreuve. Une étude canadienne portant sur 6516 sujets ayant été victimes d’un coup du lapin (atteinte des vertèbres cervicales) au cours d’un accident de la route avec collision montre que 6% des sujets déclarent dans les trente jours qui suivent d’autres troubles associés : 70% ont des céphalées, une douleur thoracique basse, etc. La douleur cervicale isolée paraît finalement rare : seulement 10% des cas. Il faut tenir compte des constatations et ne pas se limiter à une simple exploration du rachis cervical. Parlez-en à votre médecin. Dans le cadre d’un accident de la route, l’indemnisation est prévue par la loi Badinter.
Conseils de l’AIVF sur le coup du lapin
Sur un plan médical, soyez vigilant : S’il existe une atteinte neurologique non explicable par des clichés simples, d’autres explorations s’imposent. Comme victime d’un coup du lapin, vous ne devez pas sous-estimer les effets dévastateurs des dommages secondaires. Le dommage à la moelle épinière n’arrête pas avec la blessure initiale, mais continue dans les heures qui suivent le traumatisme. L’intérêt évident de l’assureur est de faire en sorte que ne figure aucune AIPP suite à coup du lapin. La victime doit faire en sorte d’essayer d’obtenir un MINIMUM d’AIPP , ne serait-ce qu’un pour cent et ce pour une raison simple : si quelques années plus tard, vous avez des problèmes de dos, vous ne pourrez pas rattacher ces problèmes à l’accident coup du lapin pour la bonne raison qu’on vous dira que n’ayant pas eu d’AIPP, vous étiez guéri !
Se renseigner sur le coup du lapin
Indemnisation de l’accident de la route : indemnité pour coup du lapin
Question
J’ai pris connaissance sur votre site de ce que vous dites sur l’indemnisation du coup du lapin. Mon fils conducteur a été victime d’un accident de voiture pour lequel il n’est pas responsable. Il a eu le coup du lapin, soit en terme médical une entorse cervicale qui a nécessité le port d’une minerve quelques jours. Il n’a pas eu d’autres dommages corporels. Et est rétabli. L’assureur nous propose pour le coup du lapin une indemnité de 100 €. Il me semble que c’est bien peu par rapport À son cas. Que peut-on demander ? Quels arguments invoquer ? Quelle est la procédure si nous ne sommes pas d’accord avec ce qui est proposé ?
Réponse
Retenir : En cas de coup du lapin, il est prudent de ne pas accepter une offre définitive avant 9 à 12 mois suite à l'accident afin d'être certain que toutes les séquelles soient reconnues.
Exemples de questions sur l’indemnisation du coup du lapin suite à un accident de voiture
Question accident de la route coup du lapin
J’ai été victime d’un AVP percutée par l’arrière a environ 60km/h. J’ai donc eu le fameux coup du lapin sans lésion osseuse d’après la radio. Cependant on note un spondilolysthésis C3-C4. J’ai eu 1 mois d’arrêt de travail a cause des douleurs au cervicales avec céphalées quasi quotidiennes, raideur nuque, fortes tensions dans les trapèzes, le long de la colonne et au niveau des lombaires. Des douleurs ont persisté mais plus que supportables jusqu’à fin juillet. a tout un tas de symptomes apparaissent, grosse fatigue, bouffées de chaleur, fortes tensions musculaires dos, brulures hanches, douleurs aigues ventre, insomnies, gestes moins précis … L’expert médecin de l’assurance me donne seulement 2% d’AIPP pour le coup du lapin et ne décèle aucune incidence sur ma vie privée. Comment faire reconnaitre ce préjudice coup du lapin ? Il s’agit d’un accident de trajet travail non responsable.
Réponse accident de la route coup du lapin
Question accident route coup du lapin
J’ai été victime d’un accident de la route non responsable, j’ai fais venir sos médecin à la suite qui a constaté des douleurs cervicales (coup du lapin) et dorsales. Découverte d’une rectitude rachidienne suite du traumatisme et la naissance d’une arthrose débutante C5-C6 et C6-C7 retentissant discrètement sur les trous de conjugaison correspondante… J’ai des douleurs dues au coup du lapin quotidiennes depuis et qui court le long du bras. Je dois faire des séances de kiné et j’ai rdv avec un rhumatologue pour faire un point. De ce fait qu’entre une chose et l’autre j’en ai pour des mois de consolidation. Mon assurance me dit que je vais être indemnisée de l’ accident de la route mais à la fin du traitement, en attendant j’ai eu un arrêt de 2 jours mais je n’ai pu poursuivre car je suis sur une petite entreprise où nous sommes 2 et mon absence est quasi impossible…Donc je n’ai pas voulu poursuivre l’arrêt initial… Comment être certaine que je serai indemnisée correctement du coup du lapin ?
Réponse question coup du lapin
Question de la Victime accident de la route coup du lapin
J’ai été victime d’un accident de la route sur le trajet domicile-travail. Un véhicule m’a percuté par l’arrière et j’ai eu le coup du lapin alors que je regardais vers la droite. J’ai déclaré l’accident de la route à mon employeur et à mon assurance. L’accident a été validé comme accident de travail par la CPAM et mon assurance a mandaté une expertise médicale prévue demain à 15 h 30. Mon médecin traitant n’est pas disponible pour cette expertise et j’ai prévu de m’y rendre seule. Le détail est qu’en septembre, j’ai été arrêtée pour des problèmes aux cervicales avec névralgie cervicaux brachiale à gauche et fortes céphalées. Mon arrêt a duré 3 mois (jusqu’au 26/11/2014) suivi d’une reprise à mi-temps jusqu’au quand j’ai repris mon travail à temps complet. Pendant cette période, j’ai eu un traitement médicamenteux fort (Lyrica, Lamaline) et des séances de kiné deux fois par semaine. Ma question est de savoir dans quelle mesure il est important de parler ou pas de ce qui s’est passé avant l’accident de la route. Je crains que l’expert médical minimise fortement l’impact de l’accident de la route sur mon état actuel.
Réponse accident de la route accident de la route coup du lapin
Sujet : Accident de voiture, indemnisation et expert médical
J’ai été percuté par derrière une voiture et du coup après plusieurs examens, j’ai une entorse cervicale, coup du lapin avec raideur du rachis jusqu’à l’omoplate, je suis toujours en accident de trajet, je reprends lundi en mis temps thérapeutique, mais toujours mal, je fais de la kiné depuis 1 mois. Ma question, combien puis-je espérer toucher par mon assurance, et combien je dois payer pour me faire assister pour le rendez-vous avec l’expert médical ?
Sujet réouverture accident de la route suite à coup du lapin
J’ai été victime d’un accident de la circulation, un monsieur m’est rentré dedans, j’ai eu le coup du lapin. Je suis allée aux urgences et 3 semaines d’arrêt avec minerve puis consolidation, j’ai perçu à l’époque un capital qui comprenait les frais pour ma voiture qui a fini à la casse environ 2000€ et pour mon préjudice corporel, mais pas grand-chose de l’ordre de 900€. Depuis j’ai des douleurs quotidiennes dans la nuque, le bras gauche et maintenant la tête. J’ai vu un neurologue qui m’a dit que la douleur venait des cervicales. Je fais du kiné chaque année, j’ai chaque année au moins un arrêt de travail à cause de ça, très régulièrement, je dois prendre anti-inflammatoire et décontractant musculaire, je fais IRM, radio et on a découvert 2 débuts hernies cervicales à l’endroit de l’impact… Je ne supporte plus de faire mes courses, mon ménage, du sport et même mon travail devient compliqué, je travaille en plate-forme téléphonique… Comment faire pour rouvrir le dossier et réévaluer la situation ? Est une aggravation ?
Accident scooter non responsable avec séquelles coup du lapin
J’ai été victime d’un accident de la route sur mon trajet domicile/travail. Un automobiliste m’a percuté avec mon véhicule en me coupant la priorité. Je suis donc victime d’un accident pour lequel je ne suis pas responsable. Suite à cet accident, j’ai été pris en charge par mon médecin traitant. 1 mois d’arrêt de travail, traitement antidouleurs, radio, IRM…, beaucoup de kiné associée à différents dommages corporels : Cervicalgie, paresthésie main gauche, lombalgie, sciatique du cou jusqu’au pied gauche impactant la partie gauche du corps… En décembre dernier, mon assurance a diligenté un médecin expert mandaté (de cette même assurance), qui a décidé unilatéralement de me consolider dans son rapport d’expertise sans tenir compte du Cerfa de mon médecin traitant « protocole de soins post consolidations » précisant des soins futurs pour mes séquelles. Le médecin expert de l’assurance a reconnu des séquelles imputables à l’accident, mais ne veut pas reconnaître le protocole de soins futurs qui a pourtant été expertisé par la CPAM comme étant imputable à l’accident ! Lors du choc de l’accident, j’ai été victime du coup du lapin (entre autre). Mes radios indiquent une fissure de l’odontoïde qui aurait pu m’être fatale. S’est ensuivi, cervicalgie , douleurs, trapèze gauche, et paresthésie de 4ᵉ et 5ᵉ doigts, qui sont précisées dans mon Cerfa de soins post consolidation. Le médecin expert de l’assurance, alors que la CPAM reconnait mes séquelles, dit que ces séquelles sont associées a de l’arthrose au niveau de mes cervicales… et argumente sur l’état antérieur qui selon lui est la cause de mon état. J’ai 48 ans, je suis Ingénieur et exerce un métier qui nécessite une condition physique. Dans ce contexte, je souhaite obtenir une aide/assistance pour remettre mon dossier en ordre avec tout ce processus que je ne maîtrise pas et faire en sorte que mon état, mon accident et mes séquelles soient prises en compte avec exactitude.
Indemnisation accident de la route coup du lapin
Je vous écris aujourd’hui car j’ai été victime d’un accident de la route 100 % non- responsable. À la sortie d’une rocade, dans une descente pour passer comme sous un souterrain à l’entrée d’une ville, des embouteillages ont ralenti les voitures devant moi. Arrivant presque au niveau de ces voitures arrêtées, j’ai donc mis mes feux de détresse. J’étais conductrice et seule à bord. Là, j’ai vu arriver très vite (70 km) un conducteur derrière qui ne semblait pas se rendre compte du ralentissement. Il n’a pas du tout pu freiner. Je n’ai rien pu faire, il m’a percutée de plein fouet à l’arrière puis sur le côté gauche et j’ai enfin fini dans le mur à ma droite. Il a ricoché sur la voiture qui arrivait en face également. Résultat : voiture foutue et très violent coup du lapin pour moi. Sur le moment, j’ai tout de suite ressenti un fort mal au cou, au dos, au genou gauche. N’étant pas dans ma ville, j’ai préféré ne pas être hospitalisée et j’ai été raccompagnée après constat. Le lendemain, je suis allée voir un médecin qui m’a arrêté et qui a diagnostiqué une entorse cervicale et prescrit des radios. Depuis un mois maintenant, je me bataille avec mon assurance et leur expert mandaté pour tenter d’obtenir une juste estimation de mon véhicule. Je suis, par ailleurs, toujours en arrêt maladie à cause du coup du lapin et je continue les séances de kiné. Mon problème est que j’ai un emploi à temps partiel en tant que salariée, mais j’ai créé une entreprise dont je suis PDG, et je ne me rémunère pas encore. Les conséquences de cet accident pour l’activité de mon entreprise sont énormes et je ne sais pas comment les faire prendre en compte pour l’indemnisation, n’ayant pas de salaire à cet endroit. Je vais devoir me défendre pour l’indemnisation corporelle aussi, c’est certain. Dois-je dès à présent activer cette clause et faire appel à un avocat spécialisé dans les coups du lapin ? Avez-vous des noms d’avocats à me recommander, je suis à Grenoble. Est-ce que la clause défense et recours va permettre de prendre en charge les honoraires d’avocat ? Auriez-vous également des noms de médecin expert conseil pour victime ? Dois-je dès à présent demander une expertise afin de ne pas être traitée dans les blessures légères ? Est-ce que si je reprends le travail fin mai, cela marquera le moment de la consolidation ? Ou bien si je continue à avoir des séances de Kiné et des douleurs malgré le fait de reprendre mon poste, la consolidation ne sera pas déclarée avant fin de traitement ?
Accident, voiture, coup du lapin
J’ai eu un accident avec un coup du lapin à un feu rouge, la personne ne s’est pas arrêtée. J’étais le 1er au feu, je lui ai servi de mur. L’expert a été odieux pour lui, comme j’avais déjà un greffon aux cervicales, ce n’était pas grave sauf que sur mon IRM, j’ai une inflammation. Mon 1er médecin le jour de cet accident m’a mis 4 jours d’ITT et un autre que j’ai dû l’appeler en urgence à la maison, car mon cou était complétement bloqué m’a refait un certificat et m’a remis 8 jus d’ITT mais l’expert n’en a pas tenu compte puisque qu’il a consolidé 8 jus avant le 2ᵉ certificat alors qu’il l’avait en main propre. Je ne sais plus comment faire bien sûr mon assurance fait la morte parce que je lui ai dit par téléphone que je n’acceptais pas leur proposition depuis plus de nouvelles.