Indemnisation souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris
Essentiel à retenir
Qualification des Souffrances à 3/7 : Le chiffrage à 3/7 pour les souffrances endurées est qualifié de « Modéré », selon le barème utilisé pour évaluer le prétium doloris. Cette classification est relative et ne diminue pas la validité de la douleur vécue par la victime, mais la situe dans un cadre comparatif.
Période Concernée et Exemples : Cette évaluation couvre uniquement la période de l’accident jusqu’à la consolidation. Les exemples incluent une hospitalisation de 5 à 10 jours, une immobilisation de 1 à 2 mois, des interventions sous anesthésie, environ 30 séances de rééducation, et un traitement psychotrope avec thérapie pendant un an.
Montant d’Indemnisation : L’indemnisation moyenne pour des souffrances endurées évaluées à 3/7 se situe entre 5 000 et 8 000 euros. Les victimes ont le droit de contester une offre jugée insuffisante en communiquant avec l’assureur pour demander une réévaluation.
Discussion de l’Indemnisation : Si une victime conteste le chiffrage médical de ses souffrances, elle doit envisager de procéder à une expertise contradictoire avec l’aide d’un médecin expert de victimes, plutôt que de négocier directement l’indemnisation avec l’assureur.
Procédure en Cas de Contestation : En cas de désaccord sur l’évaluation médicale, les victimes sont encouragées à solliciter une nouvelle évaluation pour potentiellement obtenir une classification plus précise de leurs souffrances et une indemnisation adéquate.
Chiffrage à 3/7 du prétium doloris
Combien vaut l’indemnisation des souffrances endurées ou prétium doloris à 3/7 ?
Un chiffrage à 3/7 des souffrances endurées correspond à des souffrances endurées dites « Modéré ». Même si vous pensez avoir souffert beaucoup et que le chiffrage de vos souffrances endurées ou prétium doloris est de 3/7 ne vous offusquez pas de ce qualificatif « Modéré ». Cela ne veut pas dire que vous avez souffert légèrement… C’est juste par comparaison au barème qui a mis cette dénomination aux souffrances endurées ou prétium doloris 3/7. Il est vrai qu’il est difficile de comparer les souffrances. D’autre part, il faut savoir que cette qualification à 3/7 des souffrances endurées ou prétium doloris ne concerne que la période du jour de l’accident au jour de la consolidation. Les souffrances futures sont prévues dans le taux d’AIPP. Voilà à quoi correspondent les souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris : hospitalisation de 5 à 10 jours/immobilisation de 1 à 2 mois/intervention sous anesthésie générale ou locorégionale/rééducation de l’ordre de 30 séances/traitement psychotrope et thérapie pendant un an/dans l’hypothèse ou cela se poursuit plus d’un an, cela peut être évalué à 3,5/7.
Attention discussion de l’indemnisation souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris
En discutant avec les victimes, il arrive parfois que l’on prenne conscience qu’en fin de compte, c’est le chiffrage médical des souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris qui est contesté. En ce cas, il ne sert à rien de discuter l’indemnisation avec l’assureur : il n’appartient pas à un rédacteur ou à un inspecteur d’assurances de requalifier les souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris. Il faut alors vous adjoindre un médecin expert de victimes et demander une expertise contradictoire dans l’espoir que le chiffrage soit plus favorable.
Combien vaut une indemnisation souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris ?
La moyenne financière de ce poste souffrances endurées 3/7 ou prétium doloris se situe entre 5 000 et 8 000 € euros environ. Si un assureur vous fait une offre que vous estimez insuffisante, vous avez parfaitement le droit de la discuter. Pour cela, il suffit d’écrire à l’assureur en disant que vous n’êtes pas d’accord et que vous demandez par exemple 4500 euros pour l’indemnisation de vos souffrances endurées 3/7.
Retenir : Le pretium doloris est chiffré dans une échelle de 1 à 7 par le médecin expert. Le pretium doloris de 3/7 s'appelle pretium doloris modéré.
Questions de victimes sur le pretium doloris de 3/7
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Comment puis-je contester efficacement une offre d’indemnisation que je juge trop basse pour mes souffrances endurées évaluées à 3/7 ? Dois-je fournir des preuves supplémentaires de ma douleur ou de mes traitements ?
- Si je ressens que le chiffrage de 3/7 minimise l’impact réel de mes souffrances sur ma vie quotidienne, quelle est la meilleure approche pour demander une réévaluation ? Y a-t-il des critères spécifiques pour qu’une souffrance soit considérée comme supérieure à 3/7 ?
- Quelle est la procédure pour initier une expertise contradictoire et quel type de soutien puis-je attendre d’un médecin expert de victimes dans ce processus ? Combien de temps cela prend-il généralement ?
- En cas d’immobilisation et de rééducation qui se prolongent au-delà des durées mentionnées pour une classification à 3/7, est-il possible de revoir le chiffrage de mes souffrances ? Quelles démarches dois-je entreprendre ?
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Si, après une expertise contradictoire, le chiffrage de mes souffrances reste à 3/7 mais que je trouve toujours l’indemnisation proposée insuffisante, quelles sont mes options pour poursuivre le litige ? Existe-t-il un recours auprès d’une instance ou d’un organisme extérieur ?