Loi Kouchner 2002

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Loi Kouchner 2002 : présentation

Essentiel à retenir

  1. Renforcement des Droits des Patients : La Loi Kouchner de 2002 a été conçue pour renforcer les droits des malades et améliorer la qualité du système de santé en France. Elle répond aux attentes des patients en leur offrant un meilleur accès à l’information et une plus grande transparence concernant leur traitement médical.
  2. Accès au Dossier Médical : Un élément clé de la loi est la possibilité pour le patient d’accéder librement à son dossier médical. Cet accès permet aux patients de connaître leurs droits et de se tenir informés sur leur état de santé, leurs traitements et les éventuelles erreurs ou fautes médicales.
  3. Consentement Libre et Éclairé : La loi insiste sur l’importance du consentement libre et éclairé du patient avant tout acte médical. Elle souligne le devoir d’information du médecin, garantissant au patient le droit d’être pleinement informé sur les risques, les bénéfices, et les alternatives des traitements proposés.
  4. Indemnisation en Cas de Faute Médicale : La Loi Kouchner prévoit des mécanismes d’indemnisation pour les victimes de fautes médicales, y compris dans des situations spécifiques comme les infections nosocomiales, les aléas thérapeutiques, et les affections iatrogènes, même en l’absence de faute explicite de la part du médecin ou de l’établissement.
  5. Facilitation des Recours : La loi a introduit des commissions de conciliation et d’indemnisation (comme la CRCI) et l’organisme payeur ONIAM pour simplifier et accélérer le processus d’indemnisation. Ces mécanismes visent à offrir une indemnisation adéquate aux victimes sans nécessiter systématiquement un recours devant les tribunaux, facilitant ainsi l’accès à la justice pour les patients lésés.

La Loi Kouchner de 2002  est relative aux droits des malades, à la qualité du Système de Santé et au droit à la protection de la santé. La Loi Kouchner de 2002 a eu pour objectif de répondre aux attentes des malades et d’améliorer les droits des patients (en cas d’erreur ou de faute médicale). Le libre accès à son dossier médical permet au patient de pouvoir connaitre ses droits. La Loi Kouchner de 2002 intervient également sur le domaine de la solidarité nationale : même en l’absence de faute médicale, une indemnisation est possible. La Loi Kouchner de 2002 instaure des devoirs :  le personnel médical  doit déclarer auprès des autorités administratives, tout accident médical (affection iatrogène causée par traitement médical ou médicaments, infection nosocomiale ou événement indésirable lié à un produit de santé) tout en respectant le secret professionnel et médical. Le patient qui a subi une erreur médicale, une infection nosocomiale peut plus facilement avoir une indemnisation en passant par la CRCI. Voir comment se déroule l’expertise de la Crci ?

Loi Kouchner 2002 : le consentement libre et éclairé

La Loi Kouchner de 2002 prévoit que le patient doit avoir un consentement libre et éclairé des actes et traitements qui lui sont proposés. De fait, le médecin a un devoir d’information qui peut mettre en jeu sa responsabilité si tel n’a pas été le cas. Le patient a le droit de savoir avant un acte médical : les différents traitements, les actes médicaux proposés, leur nécessité ou leur urgence éventuelle, leurs conséquences directes et celles en cas de refus, leurs risques fréquents ou graves normalement prévisibles, les alternatives. Nul besoin de se faire assister par un avocat pour récupérer un dossier médical. La loi Kouchner du 4 mars 2002 prévoit que les proches puissent récupérer le dossier médical d’un défunt. En outre, s’il s’agit d’un établissement public ou privé participant au service public hospitalier (hôpital public / clinique) et qu’ils refusent de vous fournir le dossier médical, vous pouvez saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs).

Loi Kouchner 2002 : le droit d’être informé – dossier médical

Le patient a le droit de connaître son état de santé. De fait, il a droit à obtenir son dossier médical. Cela lui permet de plus de faire valoir ses droits si les conséquences de l’acte médical ne sont pas bonnes.

Loi Kouchner 2002 : le droit d’être indemnisé

Lorsqu’il y a une faute médicale, il y a un recours possible contre le médecin ou l’établissement de santé. Mais il y a en plus une possibilité d’être indemnisé, car la Loi Kouchner de 2002 prévoit une indemnisation dans les cas les plus sérieux même en l’absence de faute médicale :

  • soit lorsqu’il y a une infection attrapée à l’hôpital , on parle alors d’infection nosocomiale
  • soit lorsque les conséquences de l’acte médical ne sont pas bonnes , on parle alors d’aléa thérapeutique
  • soit suite à la prise de médicaments ou de soins qui ont des répercussions sérieuses, on parle alors daffection iatrogène

Loi Kouchner 2002 : faciliter les recours

La Loi Kouchner de 2002 a mis en place les commissions de conciliations et d’indemnisation ainsi que l’organisme payeur l’ONIAM dans le but de facilité l’exercice du recours des patients. Effectivement, malgré des défauts, nous constatons qu’il s’agit d’une belle amélioration dans le domaine de l’indemnisation. Cette procédure peut permettre souvent  d’être indemnisé correctement sans avoir besoin d’aller devant les tribunaux et de s’adjoindre un médecin et un avocat.

Chapitre : La Jurisprudence de la Loi Kouchner

La Loi Kouchner du 4 mars 2002, officiellement nommée “Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé”, a marqué un tournant significatif dans le droit de la santé en France. Son objectif principal était de renforcer les droits des patients, notamment en matière d’information, de consentement et d’indemnisation. Au fil des années, la jurisprudence relative à cette loi a contribué à préciser, étendre et parfois restreindre l’application de ses dispositions, façonnant ainsi de manière substantielle le paysage juridique du droit médical en France.

1. Consentement Éclairé et Devoir d’Information

Un des piliers de la Loi Kouchner est le consentement libre et éclairé du patient. La jurisprudence a clarifié la portée du devoir d’information du médecin, affirmant que ce dernier doit fournir au patient des informations complètes et compréhensibles sur les risques majeurs, même rares, des traitements proposés. Les tribunaux ont régulièrement sanctionné les manquements à ce devoir, considérant que l’absence d’information adéquate peut engager la responsabilité du praticien ou de l’établissement de santé.

2. Accès aux Dossiers Médicaux

La loi garantit le droit d’accès du patient à son dossier médical. La jurisprudence a joué un rôle crucial en affirmant ce droit, y compris pour les ayants droit en cas de décès du patient, sous certaines conditions. Les décisions de justice ont également précisé les délais et modalités de cet accès, contribuant à rendre effectif ce droit fondamental pour les patients et leurs familles.

3. Indemnisation en Absence de Faute

L’un des aspects innovants de la Loi Kouchner est la reconnaissance du droit à indemnisation pour les victimes d’accidents médicaux, infections nosocomiales, ou effets indésirables de traitements, même en l’absence de faute de la part du professionnel de santé. La jurisprudence a largement contribué à définir les contours de ce droit, notamment en précisant les critères d’indemnisation et le rôle des commissions de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CCI).

4. Rôle de l’ONIAM

L’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) joue un rôle central dans le dispositif d’indemnisation institué par la Loi Kouchner. La jurisprudence a clarifié les modalités d’intervention de l’ONIAM, notamment en cas de refus ou de défaillance des assurances des professionnels et établissements de santé. Elle a également précisé les conditions d’éligibilité des victimes à une indemnisation par cet organisme.

5. Évolution et Adaptation

La jurisprudence concernant la Loi Kouchner continue d’évoluer, reflétant les changements dans les pratiques médicales, les attentes des patients et les enjeux éthiques contemporains. Elle montre la capacité du droit à s’adapter aux défis posés par les progrès technologiques et les transformations sociétales, tout en veillant à protéger les droits fondamentaux des patients.

La loi Kouchner a considérablement amélioré la situation des victimes

Retenir :
la loi Kouchner a considérablement amélioré la situation des victimes.
Entre autre, depuis la loi, la victime a accès à son dossier médical, la victime peut
s'adresser à la CRCI, des indemnisations sont possibles
même sans l'existence d'une faute médicale démontrée.
Voir qu'est-ce qu'un aléa thérapeutique
Comment saisir l'Oniam ?

Exemples de questions dans le cadre de la loi Kouchner

Loi Kouchner. Recours. Recherche avocat

Suite à une opération de la carotide droite à l’hôpital, je suis hémiplégique. La COTOREP  a estimé mon invalidité à 80%. Conformément à la loi Kouchner de 2002, je voudrais faire reconnaître mes droits. Actuellement je finalise  mon dossier auprès de l’OMNIAN (CRCI). Je suis à la recherche d’un avocat spécialisé dans ce domaine. Est-ce que votre association a des avocats. Dans le cas contraire pouvez-vous m’aiguiller   dans ce parcours titanesque.

Infection nosocomiale loi Kouchner

A la suite d’une infection nosocomiale (staphylocoque doré) contractée à l’hopital, me voilà cloué sur un fauteuil roulant. J’apprends incidemment qu’une loi Kouchner de 2002 prévoit une indèmnisation pour ce cas. Auriez-vous la gentillesse de m’indiquer quel est l’article de Loi Kouchner, et de m’envoyer un dossier de demande d’indemnisation ?
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Staphylocoque et loi Kouchner

J’aimerais des renseignements sur la loi Kouchner car je me suis fait opérer du Genou Gauche et après trois jours hospitalisation, je suis rentré chez moi, mais quelque jours après des douleurs persistant de jours comme de nuit, je suis retourné à l’hôpital. Le Spécialiste m’a gardé la nuit en faisant une ponction dans mon genou pour analyse et le lendemain, il a dû me réopérer, car j’avais encore trop de douleurs et à la suite, ils m’ont mis sur perfusion antibiotique pendant plus 15 jours et là sortie et traitement encore antibiotique durant plus un mois. Il m’a annoncé après la deuxième opération au bout de trois jours que chez un staphylocoque doré areus. Mon genou et toujours enfler et pourtant je ne bouge très peu. Merci de me dire quels sont les risques, mes droits et les démarches à effectuer. Vu la Loi Kouchner 2002, je voudrais voir un autre Spécialiste pour voir son avis et voir un expert médical , que penser vous de cette démarche ?Voit quel recours en cas d’infection nosocomiale ?

Est-il judicieux de saisir l’ONIAM prévu par la loi Kouchner ?

Mon épouse a subi une opération colorectale par la paros copie le 18 août dernier. Bien que celle-ci ce soit bien passé selon le chirurgien, elle a développé par la suite un tableau occlusif et a dû être réopérée en urgence le 22 en urgence en état de péritonite importante, mais cette fois avec une laparotomie, un lavage important et la pose d’une stomie colique en théorie provisoire pour 3 mois. De plus, elle a été infectée par 2 germes qui sont aujourd’hui disparus suite à plusieurs traitements antibiotiques. J’ai demandé et obtenu le dossier médical de la loi Kouchner et notamment les CR opératoires. Un ami médecin a étudié le CR de l’opération initiale du 18 août et il ne semble pas qu’il y ait eu “faute” du chirurgien. La ré-intervention en urgence du 22 août serait conséquente à un aléa thérapeutique (hernie avec fissure du grêle frottant sur la suture colorectale avec rupture d’étanchéité). En conclusion je ne peux donc pas envoyer, je pense, un courrier au professionnel le mettant en cause directe, toutefois, je souhaite quand même saisir une CRCI et l’ONIAM pour obtenir une indemnisation sur le plan de l’accident médical non fautif d’une part et sur le plan nosocomial d’autre part (2 germes infectieux).En effet, elle subit un handicap important (poche de stomie) avec des soins quotidiens. Néanmoins, je ne sais pas si son état de santé peut entrer dans les critères de la loi Kouchner, je pense que oui pour les “troubles graves dans les conditions d’existence”.

Loi Kouchner, décès

Je me permets de vous écrire, car ma sœur a accouché et son bébé est décédé après 3 jours de vie. Je suis infirmière et d’après que j’ai compris et d’après ce que m’a relaté ma sœur une césarienne n’a pas été pratiquée à temps et sa fille est née par voie naturelle. Avec une conséquence pour ma nièce qui a fait un arrêt cardiaque avec des complications entrainant son décès. Ma sœur a demandé son dossier médical ainsi que celui de sa fille (loi kouchner du 2 mars 2002) l’hôpital vient d’adresser un courrier en demandant si ma sœur, voulez diligenter une enquête. J’aimerais savoir si l’hôpital ou la justice peut exiger une autopsie sur le bébé ? De plus, j’aimerais savoir si son dossier médical peut être présenté à des médecins experts et savoir si cela est gratuitement ou pas, car il y a peu d’argent comme revenu. De plus, j’aimerais savoir où je peux m’adresser pour savoir si le problème s’est déjà produit à cet hôpital. Ma sœur a peur de porter plainteparce qu’elle ne veut pas autopsie, la justice ou l’hôpital peuvent ils ordonner une autopsie. Que prévoit la loi Kouchner en cas de décès ?

Maladie nosocomiale et loi Kouchner

J’ai subi plusieurs opérations du Rachis lombaire, lors de la dernière opération, j’ai été victime d’une maladie nosocomiale qui est un staphylocoque doré, cette opération a eu lieu au mois de mars de cette année. Je pense avoir les conditions indiquées dans la loi Kouchner pour pouvoir être indemnisé. Le neurochirurgien a été obligé de procéder à l’ablation du matériel et depuis je souffre énormément, je suis dans l’attente d’une nouvelle opération afin d’implanter une électrode chirurgicale et un boîtier de neurostimulation. Je n’aurais jamais attaqué ni faire aucune procédure envers cet établissement s’il avait fait le nécessaire pour m’opérer et arrêter ces douleurs.

Loi Kouchner non respéctée

Vous trouverez en pièce jointe un résumé de ce qui s’est passé avec un hôpital et un chirurgien. Faut-il que je porte plainte, la loi Kouchner n’ayant pas été respectée ? En sortant d’un bus et après avoir fait 2 ou 3 pas, une femme, grande et corpulente, m’a heurtée. Je pense que ce n’était pas volontaire. Je n’ai pas vu la chute venir et je suis tombée. Elle m’a demandé si je voulais qu’elle appelle les pompiers, mais à mon cri de douleur, elle est rapidement partie. J’ai porté plainte, mais celle-ci a été classée sans suite. Je n’avais aucun témoin. Le médecin médico-judiciaire a déterminé 45 jours d’ITT sauf complications. Mon assurance a ouvert un dossier pour mon accident et m’a demandé de lui envoyé un résumé chronologique des événements qui se sont déroulés à l’hôpital et avec le chirurgien. Que ce soit à l’hôpital ou le chirurgien, certaines règles n’ont pas été respectées. Faut-il que je prenne un avocat en plus de celui de mon assurance ?

Loi Kouchner infection nosocomiale

Je suis né il y a quarante ans demain. À l’age de 3 semaines, j’ai contracté un staphylocoque doré qui s’est logé dans la hanche. L’accouchement de ma mère s’est bien déroulé, un seul constat de la part du médecin de famille a été l’apparition d’un panaris à mon doigt. Quelques jours plus tard, j’ai été hospitalisé au CHU pour soigner l’infection à la hanche droite. L’infection a été stoppée, mais les chirurgiens de l’époque pensait que je ne pourrais pas marcher. J’ai été suivi jusqu’à mes dix-huit ans, avec une opération à l’age de 11 ans dont le but était de freiner la croissance de la jambe gauche via deux vis de 12 cm placées dans les cartilages de croissance du genou gauche. Adulte, j’ai une inégalité persistante de 3 cm en la jambe gauche et droite. J’ai toujours été handicapé au quotidien avec une mobilité réduite de la jambe droite. Mais aujourd’hui ma hanche arrive en fin de vie (arthrose avancée) ” j’ai une hanche d’une personne de 90 ans”. Mon dos me fait souffrir avec une scoliose due au déséquilibre au niveau de mon bassin. J’aimerais savoir si je peux rentrer dans le cadre d’une maladie nosocomiale définie par la loi Kouchner 2002. La loi Kouchner intervient quand dans le passé ?
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Je vous écris ce jour après avoir pris connaissance de la loi “KOUCHNER”

Je pense que mon cas entre dans le cadre de la loi Kouchner :  je mets au monde ma petite fille. Celle-ci est porteuse d’une délétion chromosomique, mais nous ne le savons pas encore. Pendant la grossesse, je ne la sentais pas bouger. On alerte 3 médecins différents qui nous répondent  que les mouvements d’un bébé sont subjectifs durant la grossesse. Notre fille née difficilement, mais tout est mis en œuvre pour que cela se passe le mieux possible. Elle est hypotonique, ne se réveille pas pour manger, ne pleure pas, n’a aucun contact avec nous ou son environnement, etc. Nous en parlons au médecin qui nous informe que tout va bien, pourtant beaucoup de médecins passent à tour de rôle dans notre chambre. On nous propose une liaison pmi et une chambre kangourou sans nous donner de raisons. Notre séjour à la maternité nous propose d’être prolongé. Sur le carnet de santé de notre enfant, tout est coché de façon “normale” y compris son tonus axial. À vrai dire, ce n’est même pas coché, c’est un simple trait tiré à la va vite. Nous avons perdu 6 mois de rééducations pour notre enfant dû à leur erreur, leur manque d’informations. Nous sommes ses parents et rien ne nous a été dit. Le cauchemar médical continu par la suite. Nous avions accepté la liaison PMI. Nous nous rendions donc aux rendez-vous routiniers pour voir l’évolution de notre enfant. Tout a toujours été noté de manière “normale” alors que ce n’était pas le cas. On nous disait que ça arriverait ensuite. Ne voyant aucune évolutions au 6 mois de notre fille, nous nous tournons vers un médecin différent qui, lui, nous orientera vers des médecins spécialisés afin de passer des examens pour avoir un diagnostic et prescrira à notre fille des rééducations. Je rappelle le médecin PMI pour lui faire part de ma colère qu’elle n’ait rien vu avant. Elle m’informe qu’elle avait vu le retard de notre enfant, mais ne nous avait rien dit de peur qu’on se détache d’elle. Nous n’avons pas compris. Nous gardons une profonde colère envers l’hôpital et le médecin de la PMI. Aujourd’hui, je me tourne vers vous afin de savoir s’il est possible de demander réparation du préjudice qu’elle a subi au titre de la loi Kouchner ?