Choc septique

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Définition du choc septique 

Un choc septique est une défaillance circulatoire aiguë dont le déclenchement vient d’une infection. De ce fait, il peut être la conséquence d’une infection nosocomiale. Si les conditions sont réunies, il peut donner lieu à indemnisation de la victime ou de ses ayants droits.

Infection nosocomiale et choc septique

Il est possible d’être indemnisé d’un choc septique dans le cadre de la loi Kouchner. Le mieux est de déposer un dossier auprès de la commission de conciliation et d’indemnisation de votre région. Pour cela, il suffit de suivre les instructions indiquées sur la page AIVF aide CCI. La procédure est simple et a le mérite d’être gratuite. Il faut des conditions :

  • soit avoir une période d’Incapacité temporaire totale d’au moins 6 mois
  • soit avoir un taux d’AIPP d’au moins 24 pour cent ou décès
  • soit avoir des troubles graves dans les conditions d’existence.

La victime ou ses ayants droits doivent en premier lieu récupérer le dossier médical afin d’apporter les preuves de l’accident. Une « porte d’entrée » (origine de l’infection) doit être recherchée.

 

Essentiel à retenir concernant le choc septique

Qu’est-ce qu’un état de choc ?

Pour comprendre le choc septique, il est essentiel de définir la notion d’état de choc. En termes médicaux, le « choc » désigne une défaillance circulatoire aiguë qui provoque une diminution de l’approvisionnement en sang des organes et une altération du métabolisme cellulaire de l’oxygène (ou hypoxie cellulaire). Cette défaillance critique de l’organisme entraîne la mort de nombreuses cellules, due à un manque d’oxygène, et expose au risque de décès immédiat.

Les différentes causes d’un état de choc

L’état de choc peut avoir plusieurs origines : infection sévère ou choc septique, hémorragie importante ou choc hémorragique, allergie sévère ou choc anaphylactique, etc. Le choc septique est une forme particulière de choc causé par une infection très grave qui dépasse les capacités de résistance et de défense de l’organisme.

Le choc septique : une infection grave

Le choc septique est provoqué par une infection sévère qui submerge les défenses de l’organisme. Celui-ci réagit à l’infection en mobilisant et en activant de nombreuses cellules, notamment celles de l’immunité. Ces cellules sont également parfois stimulées par des toxines bactériennes (endotoxines), provoquant une réaction inflammatoire très sévère de l’organisme.

Qu’est-ce qui provoque un choc septique ?

Un choc septique est généralement causé par une infection grave, souvent par une bactérie appelée « staphylocoque doré ». L’utilisation prolongée de tampons ou de serviettes hygiéniques est une cause reconnue de choc septique chez les femmes. Les patients qui survivent à un choc septique peuvent subir de lourdes séquelles, y compris des amputations dans les cas les plus graves.

Symptômes et traitements du choc septique

Le choc septique se caractérise par une défaillance circulatoire aiguë se manifestant par une chute brutale de la tension artérielle. Cette situation est généralement provoquée par une infection bactérienne, mais parfois virale ou fongique. L’urgence thérapeutique est due à la rapidité avec laquelle le pronostic vital peut être engagé.

 


choc septique

Retenir : 
un choc septique peut être la conséquence d'une infection nosocomiale. 
Si les conditions sont réunies, il peut donner lieu à indemnisation

Exemples de questions posées suite à un choc septique

Décès de mon mari suite à une hospitalisation

Au mois de juin, mon mari avait été hospitalisé pour décompensation cardiaque. Il va y rester 13 jours. Le jour de sa sortie, il est en pire état qu’avant !!! Il est pris de nausées et a très mal au ventre. Le jour même, nous retournons aux urgences de la clinique où il avait été hospitalisé qui nous dit qu’ils ne peuvent rien faire pour lui. Après un passage aux urgences de l’hôpital, il est transféré à nouveau à la clinique. 2 jours plus tard, il est transféré en service de réanimation pour choc septique!!! Il décédera 2 jours plus tard. Y a-t-il eu négligences ?? Qu’est-ce qu’une erreur médicale ? Choc septique dû à une infection nosocomiale??

Décès à l’hôpital

Mon père courant juillet a été hospitalisé pour une chute, ne pouvant se relever seul, car obèse, les pompiers l’ont emmené. Suite aux examens médicaux, celui-ci était en très bonne santé (poumon, cœur, etc.) mais une sonde placée dans son pénis a été laissée plus de 3 semaines non-stop, l’hôpital n’étant pas équipé pour lui faire un scanner et d’autres examens vu son poids, il a été libéré, de retour à la maison, son état s’est très fortement dégradé en quelques jours, énurésie , colique frénétique, perte de l’appétit, déprime, etc. Donc, nous avons prévenu l’hôpital que ça n’allait pas, et ils l’ont hospitalisé. Ceux-ci ne pouvant toujours pas faire les examens nécessaires à sa vie, il a fait un choc septique 2 semaines après son arrive et est décédé. Mon père avait déjà été suivi à la salpêtrière pendant plusieurs années et celui-ci était équipé comme il se doit.

Aléa thérapeutique et choc septique

Mon mari a subi une ablation de fibrillation auriculaire par radio fréquence. Il est admis aux urgences pour choc septique. Le bilan effectué montre une fistule trio-œsophagienne, complication de l’ablation pratiquée un mois plus tôt. Il subit une œsophagectomie avec œsophagostomie et jéjunostomie. La fistule étant restée active, il a fait de multiples AVC entraînants de lourdes séquelles. Il est actuellement en service de réadaptation. Je souhaite engager la responsabilité du praticien et déposer un dossier auprès de lONIAM.
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Choc septique suite PTH

Ma mère a été opérée le 16 aout d’une prothèse totale de hanche gauche suite à une fracture du col du fémur (chute au domicile). Les suites opératoires ont été marquées par des douleurs puis un écoulement purulent en septembre. Le chirurgien a affirmé que l’infection provenait de la cicatrice et a mis ma mère sous antibiotiques avec soins de la cicatrice. En novembre, un autre chirurgien a opéré ma mère pour enlever la prothèse et nettoyer le site, mais aucun germe n’a été isolé et a mis ma mère sous les mêmes antibiotiques que le premier. En janvier, a l’arrêt des antibios, la crp a encore monté et le chirurgien a fait passer à ma mère un scanner qui a montré une collection au niveau du site et l’a réopérée le 12 février pour nettoyage. À la suite de cette opération, ma mère a été admise en réanimation et les médecins disent qu’elle a fait un choc septique pendant l’opération. Ma mère est décédée le 21 février par défaillance pulmonaire. Merci de m’indiquer la responsabilité de chaque chirurgien et anesthésiste dans ce décès et ce que je peux faire pour démontrer cette responsabilité.
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Infection nosocomiale et choc septique

Je me permets de vous contacter, car ma tante a été victime d’un accident médical. De manière succincte, ma tante souffre d’insuffisance rénale depuis de nombreuses années. Dans le cadre de ses dialyses, une intervention chirurgicale a été pratiquée pour lui poser une fistule. À l’issue de cette intervention, ma tante a été victime d’un choc septique sévère. Deux jours après sa sortie, elle est donc retournée en urgence à la clinique. Après examen, il s’avérait que la fistule était surinfectée. Aux vues de l’urgence, le médecin a procédé au retrait de la fistule directement dans le couloir, sur le brancard. Une analyse a été effectuée, il s’avère qu’il s’agit d’un staphylocoque doré. Ma tante souffre encore aujourd’hui de nombreuses séquelles, aussi bien physiques que psychologiques. Elle s’est ainsi tournée vers la clinique pour obtenir la reconnaissance du dommage, ne subit pas le choc septique. Mais le Directeur l’a redirigé vers une CCI. Elle a ainsi déposé un dossier pour maladie nosocomiale auprès de la CCI de Bagnolet, qui a rejeté sa demande. Je tiens à préciser qu’au vu de son état de santé et de l’énergie nécessaire à déployer pour fournir un dossier solide, je pense que nombreux éléments nécessaires pour prouver et évaluer les séquelles n’étaient pas réunis, puisqu’elle avait entrepris les démarches seule à l’époque. Par ailleurs, la clinique refus de lui transmettre son dossier médical. Celui-ci aurait disparu. Pas de traces non plus d’un point de vue comptable. Par conséquent, j’aurai besoin de votre analyse et vos conseils pour savoir quelle suite donner. Devons-nous redéposer un dossier solide auprès de la CCI, nous adresser directement à la Clinique ou intenter une action en justice ?

Accident durant opération chirurgicale

Je me suis fait opérer à la clinique pour me retirer un petit polype en retirant c outils le chirurgien m’a coupé un bout d’intestin. Ils n’ont rien vu et ensuite choc septique générale transféré au service réa du chu donc 1 mois de coma et une longue hospitalisation. Ensuite convalescence à la clinique. Je n’ai à ce jour pas récupéré de tout ça et suit encore de la rééducation. J’aimerais entamer après mûre réflexion en famille une procédure, c’est pour cela que je fais appel à vous.

Décès de mon épouse suite à opération chirurgicale banale : choc septique

Mon épouse est décédée à 48 ans des suites de son opération suite à un choc septique. Elle a été opérée le mardi après midi de l’estomac par célioscopie. Elle s’est réveillée normalement le soir avec beaucoup de douleurs. Mercredi, elle souffrait (soi-disant normal, ainsi morphine). Ils la prenaient pour une douillette. Jeudi idem, mais elle n’arrivait presque plus à parler tellement elle avait mal (résultat morphine) et jeudi fin d’après midi, scanner, ils ont décidé de la réopérer, mais trop tard (septicémie). Dans le coma (ils l’ont transféré dans un autre hôpital) et elle est décédée vendredi à 11 h 25 le matin. C’est pour cela que je recherche un avocat spécialisé.

Septicémie

J’ai subi une opération il y a cinq ans du sein droit (mastectomie). J’ai fait une septicémie due à un staphylocoque doré dans la chambre implantable ainsi qu’une phlébite du bras gauche en étant sous chimiothérapie. Pourriez-vous m’indiquer quels sont les délais pour un recours ?