Qu’est-ce que le préjudice d ‘agrément

🎾 Foire aux questions – Préjudice d’agrément

Qu’est-ce que le préjudice d’agrément ?
Il s’agit de l’impossibilité partielle ou totale de pratiquer une activité de loisir ou de plaisir (sport, musique, jardinage…) suite à un accident ou un dommage corporel.

Ce préjudice est-il indemnisable ?
Oui, il est reconnu par le droit français comme préjudice extrapatrimonial. Il est distinct du préjudice professionnel ou esthétique.

Comment est-il prouvé ?
Par témoignages, documents, certificats médicaux, ou photos montrant que la victime pratiquait une activité qu’elle ne peut plus exercer.

Quel type d’activités sont concernées ?
Toutes : course à pied, peinture, danse, randonnée, pêche, chant, bricolage… Ce qui compte, c’est la perte d’un plaisir personnel.

Comment l’indemnisation est-elle calculée ?
Elle dépend de la nature de l’activité perdue, de sa fréquence, de l’âge de la victime, et de l’importance du manque dans sa vie quotidienne.


Qu’est-ce que le préjudice d’agrément ?

Le préjudice d’agrément désigne l’impossibilité pour une personne de continuer à pratiquer régulièrement une ou plusieurs activités de loisirs qu’elle affectionnait avant un accident ou un dommage corporel. Ce préjudice est reconnu et indemnisé indépendamment des pertes professionnelles ou des douleurs physiques.

1. Une atteinte au plaisir personnel

Ce préjudice concerne des activités non professionnelles : sport, chant, jardinage, bricolage, voyage, lecture… Il reflète une perte de qualité de vie. Par exemple, un passionné de tennis ne pouvant plus jouer en raison d’une blessure aura subi un préjudice d’agrément.

2. Un préjudice reconnu en droit

En France, le préjudice d’agrément est reconnu dans la nomenclature Dintilhac, qui regroupe les différents types de préjudices réparables. Il est extrapatrimonial, c’est-à-dire non économique, et peut concerner des personnes de tout âge.

3. La preuve du préjudice

Il appartient à la victime d’apporter des éléments prouvant qu’elle pratiquait effectivement une activité de loisir devenue impossible. Cela peut se faire par :

  • des attestations de proches
  • des inscriptions à des clubs ou associations
  • des photos, vidéos, certificats médicaux

4. Évaluation et indemnisation

Le montant de l’indemnisation dépend de :

  • la nature de l’activité perdue (sportive, artistique, manuelle…)
  • la fréquence avec laquelle elle était pratiquée
  • le retentissement psychologique de cette perte
  • l’âge et la situation personnelle de la victime

Les juges apprécient au cas par cas, sur la base d’un rapport médical et des éléments fournis.

Conclusion

Le préjudice d’agrément ne se limite pas à une simple gêne : il touche à la dimension sensible, émotionnelle et personnelle de l’existence. Il traduit la perte d’un plaisir ou d’un épanouissement personnel que la personne ne peut plus retrouver. Cette perte justifie une réparation adaptée et individualisée.

🎾 Bernie & Pimpon perdent (un peu) la raquette

🦡 Bernie : « Depuis que j’ai mal à la patte, je peux plus faire de ping-pong… c’est cruel. » 🏓😢

🐧 Pimpon : « Moi je me suis inscrit au tricot. C’est moins risqué. » 🧶🐧

Quand le loisir s’envole, l’indemnité peut réparer… un peu.